Partie latérale : Lors des travaux de renouvellement de la bâtisse, Gilles Bombelles, célèbre clairstellaire du XVIIIe siècle, connu pour ses recherches controversées sur un potentiel treizième signe astrologique empiétant entre la Manticore et le Centaure, n’est jamais parvenu à faire intégrer le Basilic dans la roue astrologique sorcière mais a toutefois donné son nom à l’un des côtés en retour d'angle du château renouvelé. L’aile gauche réunit d’importants lieux de vie de l’Académie, tels que le Restaurant et ses cuisines, la Grande galerie élémentaire où se déroule le Cérémonial de chaque rentrée, ou encore l’infirmerie donnant sur une Cour intérieure.

Construction secondaire : Élargissant de manière impressionnante une construction aux proportions déjà saisissantes, l’annexe endosse des rôles aussi diverses que les objets d’embellissement d’époque cherchent à en gommer adroitement la récence. Considérée comme le centre et cœur de l’apprentissage en raison de ses différents étages consacrés à la pédagogie et à l’enseignement, aux recherches laborieuses entre deux rayons étrangement jamais poussiéreux, elle dévoile pour autant des facettes que ne peuvent que lui envier d’autres établissements scolaires moins bien côtés : un salon de thé rassemble les dernières discussions autour de petits choux montés, autant que les adeptes de tasséomancie ; lorsque les résidents ne lui préfèrent pas un bol d’air frais conféré par les innombrables végétaux du jardin d’hiver.

Édifice cylindrique : Ralliant par un important escalier de pierre en hélice le plus haut au plus bas point de l’école, cette construction devient une représentation architecturale du lien entre les cieux, par son Observatoire surplombant le Pigeonnier, et la terre où se creuse un dédale de sous-sol qui n’a, selon les rumeurs de ceux qui s’y aventurent, jamais complètement été parcouru tant les embranchements semblent nombreux et portant à confusion. Quelques directions ont été marquées à l’aide d’un sortilège de phosphorescence, c’est le cas de la Cave ou encore de la Salle des carrosses. Il existe néanmoins au sein de cette tour quelques inconnues à sonder et découvrir.

Habitations : Non loin du château principal, idéalement situés dans une réserve naturelle s’accompagnant du charmant mais parfois dangereux Lac du Kelpy - créature qu’il est d’ailleurs formellement interdite de chevaucher - trois pavillons individuels, un pour chacun des Trois Principes, abritent les élèves à l’année. Plus en retrait, de sorte à conférer davantage d’espace et de liberté, les Appartements privés du personnel de l’établissement accordent tout le confort nécessaire à leurs bénéficiaires : chambres personnelles, aménagements personnalisables et salles de bain privatives font partie des privilèges des employés choyés.

Nature environnante : Qu’il s’agisse de parcs façonnés par les plus grands paysagistes de leur époque et leurs buissons taillés au centimètre près, d’une escapade champêtre entre les plantations de la ferme de l’établissement, d’espaces verts permettant la pratique d’un sport magique suscitant l’engouement des fans ou encore des abords plus sauvages à l’approche des falaises abruptes surplombant la mer et entourant le domaine, les extérieurs bucoliques de Beauxbâtons offrent une multitude de panoramas incitant à la promenade, à la flânerie ou encore à l’observation des créatures magiques des sous-bois.