Espaces verts : Faisant la part belles aux lignes et aux formes, des platebandes d’arbustes taillés animent de géométrie les extérieurs. D'innombrables compositions fleuries accueillant des nymphes de bosquets s'enroulent tels des rubans de soie entre les promenades. Ces broderies végétales sont ponctuées de points d'eau, dont la célèbre Fontaine des Flamel aux propriétés curatives. Non loin du pré invitant aux pique-niques et lectures de grimoires au soleil, l'étang contenant certaines espèces aquatiques rares, voit parfois s'égarer quelques tirs venant du Boulodrome de pétanque sorcière, où son club se réunit à l'ombre parfumée des arbres fruitiers méditerranéens.

Fermes : Afin d’être complètement autonome dans la production des ressources consommées par l’entièreté de l’Académie, Beauxbâtons dispose d’un hameau au cœur du domaine. Il se compose de divers potagers, champs d’arbres fruitiers et autres vignes sauvages, dans lesquels les jardiniers de l'école se plaisent à récolter les fruits et les légumes qui composent l'alimentation des élèves. Entre les maisonnettes en toit de chaume qui renferment les métairies et laiteries, on retrouve également un élevage de chèvres, de porcs et de vaches, qui paissent avec bonheur. Ce minuscule lieu-dit au sein même de l’école est un véritable écosystème qui assure l’autonomie complète de l’institut.

L’amour de l’ovalie : Sport ancestral qui a vu le jour sur ce même terrain il y a près de 949 ans, le terrain de Botteballon surplombe le domaine de Beauxbâtons de ses trois buts en forme de H, chacun dans les trois angles du terrain triangulaire. Sur les côtés se dressent des tribunes basses et larges, pouvant accueillir un public survolté venu acclamer son équipe favorite. A l’est du terrain se trouvent les vestiaires, trois petites maisonnettes accueillant à chaque rencontre les trois équipes et leurs capitaines. C’est à l’intérieur de celles-ci que se discutent les stratégies les mieux ficelées et que se préparent mentalement les joueurs et joueuses de Botteballon.

Manège : Etendu sur 186 mètres, le centre pour chevaux volants abrite les montures disposant chacune d'un prénom, d'un pédigrée d'excellence et d'un box individuel leur offrant l'espace nécessaire pour étendre les plumes de leurs ailes impressionnantes. Leur dressage se fait principalement sur la piste ronde de son dôme, ainsi que dans la carrière à l'extérieur de l'écurie. Bien qu'il soit possible de leur rendre une petite visite, afin de leur dispenser quelques caresses ou lampées de Whisky Pur Feu, l'entretien des équidés et le contact avec les Abraxans revient avant tout aux étudiants faisant partie du club d'équitation.

Forêt : Initialement, terrain de chasse magique du comte d’Houquière, celui-ci cède finalement ses terres au XVIe siècle à l’Institut, suite à la perte tragique de son épouse dont il ne se remettra jamais. Depuis, la traque de créatures y est interdite et quelques espèces plus ou moins pacifiques ont élu domicile dans cette enclave protégée, où les chênes et châtaigniers côtoient les bouleaux et pins sylvestres minoritaires. Qu'il s'agisse de l'odeur si caractéristique provenant de la sève et de la mousse, l'observation des champignons ensorcelés ou leur cueillette pour le cours d'Étude de Poisons ou de Potions, de la lumière particulière ou la faune sauvage qui le peuple, chacun-e trouvera ici motif à apprécier le boisement.