Près du Cosmos : Niché au sommet de la tour cuspide, l’observatoire offre à ses visiteurs une ambiance céleste et presque surnaturelle. Décorée dans des tons bleus et mordorés, la pièce circulaire permet une vision à 360 de la voute céleste au dessus du château. En effet, un sortilège de transparence permet de voir à travers le toit pointu, tout en protégeant les élèves des intempéries. Divers outils d’observation sont mis à disposition ça et là pour les cours d’astronomie. Certains outils de calculs sont également utilisables pour les plus féru d’astrologie.

Fuie : Longtemps considéré comme un privilège réservé à la noblesse, le nombre important d’élèves de haute naissance a permis autrefois à l’établissement scolaire de construire dans sa tour principale un élevage de pigeons entraînés pour les courtes distances et les longs courriers. S’élevant sur deux étages, le premier est réservé à l’écriture et à la réception des correspondances. Au-dessus, sous un tourbillon des charpentes et le bruissement de plumes se perchent de nombreux boulins, chacun d’entre eux logeant un couple d’oiseaux. Trois balconnets servent de plage d’envol, tandis qu’une série de petites lucarnes entourées de carreaux vernissés permettent les retours des envoyés autant que la protection de ces derniers des nuisibles.

Pièce secrète : N’apparaissant qu’aux heures miroirs, son accès dévoile un lieu dont le sol entier s’apparente à un matelas géant. Recouverte çà et là d’oreillers des plus moelleux et de couvertures duveteuses, cette chambre incite volontiers à la paresse comme à la sieste. Tout individu qui s’y assoupît, ne serait-ce que pour quelques minutes, matérialise le contenu de son dernier rêve autour de lui/d’elle, se réveillant par la même occasion dans son paysage onirique devenu bien trop réel. Douce chimère ou atroce cauchemar ? Il n'y a que la résolution du songe, seul-e ou à plusieurs qui permette à la porte de sortie de s’ouvrir à nouveau, pour le plus grand soulagement ou soupir du dormeur/de la dormeuse.

Les entrailles du château : La descente dans les souterrains est marquée par un sortilège de phosphorescence, qui indique le chemin vers la Cave ainsi que la Salle des Carrosses. Mais qu'y a-t-il par delà les signes ? Où mènent ces dédales profonds et froids ? Rares sont ceux qui trouvent le courage d’avancer dans le silence pesant de la pierre, et les rumeurs vont bon train : d’anciens cachots ? D’anciennes salles de rites ? Ou peut-être même une salle renfermant une créature millénaire qu’il ne vaudrait mieux pas réveiller ? Les mystères sont nombreux ici, et peut être vaut mieux t’il parfois laisser les ténèbres tranquilles …