( Le yacht du roi ) T’es trop de fier de toi, t’as fait une entrée ultra-charmante. Quelle femme ne serait pas attendrie devant une telle preuve d’affection entre deux amis ? De quoi installer la confiance, en somme. Tu demandes donc à ton cher Eliaz de te présenter à la sublime créature toute de vert vêtue. Et le copain s’exécute (roh, tu lui paieras un verre un plus tard) (même si de vous deux, c’est clairement le plus riche, ce petit fripon). Il te présente comme un expert des boules – si ce n’est pas séduisant, ça ! Bon, il aurait pu ajouter joueur de Botteballon, ça fait craquer les filles en général, mais tu pourras te débrouiller en gardant cet atout sous le coude. Eliaz te donne le blas’ de la jolie demoiselle, et t’essaies d’écouter parce que la dernière fois que tu as mélangé deux prénoms, la huitième année à qui tu venais te rouler une pelle et en aurait bien utilisé une pour creuser ta tombe. Oups. Tu pâlis visiblement quand ton grand pote-qu’il-ne-faut-pas-décoiffer-surtout (ça te donne envie d’achever ses bouclettes juste pour l’embêter) te révèle que ton interlocutrice n’est autre que Louise Berry. Et si tu te fiches bien qu’elle soit bourgeoise ou fille de machin – ça ne t’a jamais empêché de tenter ta chance – tu te souviens clairement qu’elle vient de faire élire déléguée de ton élément, à genre deux voix près, et qu’elle peut te causer de sérieux problèmes. Heureusement, Louise se dit enchantée de te rencontrer et te tend même la main. Euh, merde, il faut en faire quoi, déjà ? Tes cours d’étiquette sont super loin. Tu te doutes qu’elle ne veut pas une poignée de viril comme tu pourrais le faire avec Marius – ce que les filles sont ennuyeuses, parfois – alors, tu te contentes de la serrer doucement, avec un sourire à rendre mou tous les genoux à la ronde. « De même, mademoiselle Berry. » Mais regardez ce gentleman, si avec ça, elle ne fond pas ! C’est surprenant que Louise n’ait pas tilté en entendant ton nom, tant il est associé à des frasques légendaires, mais il faut dire que tu as été super sage depuis la rentrée (c’est-à-dire, que tu ne t’es pas fait choper) (sauf pour le duel sauvage avec Esther). Bref, tant mieux pour toi, tu n’as pas l’intention de lui donner de raison de se souvenir, ah ah, alors tu optes pour une retraite tactique. Séduire une déléguée, c’est un travail sur le long terme. La preuve avec Kamala, tout le monde sait qu’elle est raide dingue de toi. Ou presque. Cependant, au moment où tu t’apprêtes à leur souhaiter une bonne soirée, tu te sens soudain un peu… confus. La sensation passe, ton œil perd vite son éclat hagard. Bref, tu ouvres le bec, pile au moment où l’évènement se remet en marche, et tu te retrouves coincé avec Louise et Eliaz pendant tout le discours. Quelle plaie. Tu te tiens à carreau, malgré ton envie de crier avec un petit sortilège d’amplification « On s’en fout, laisse-nous monter, l’roitelet ! ». Ça n’aurait pas été très bien vu. Enfin, ça s’achève, gloire aux astres ! Heureusement qu’il y a un feu d’artifice pour rattraper le truc. Les explosions, t’aimes bien ça. Tu suis donc le mouvement pour grimper dans le yacht (belle bête, quand même, un jour, t’en achèteras un dans ce style, quoique peut-être en modèle réduit, soyons réalistes). Louise reprend la conversation, et tu décides de te faire bien voir avant de prendre congés – histoire qu’elle soit clémente quand elle finira irrémédiablement par te pincer en train de faire une connerie au cours des prochains mois. Bref, c’est un flot de compliments qui sort de ta bouche. « Une soirée chiante comme on n’en fait plus. Le discours de notre souverain était d’un rasoir ! Heureusement que la bouteille de champagne a fini dans l’eau, elle avait l’air dégoutante. Et ne parlons pas du feu d’artifice, j’aurais pu faire mieux à cinq ans. » Trop fier de tes mondanités parfaites, tu souris à pleines dents.

( Pando )

Résumé :

Il y avait certaines obligations auxquelles on ne pouvait pas échapper, et participer à ce gala et au baptême du yacht royal en faisait partie pour Lancelot. Croyez-le ou non, mais il aurait préféré de loin être cloisonné entre quatre murs à lire seul à la lumière de quelques chandelles que de devoir faire des courbettes et ronds de jambes à tout va pour montrer la loyauté dont faisait preuve sa famille à la royauté. Une loyauté qu’il n’était plus utile de prouver selon lui, vu cette proximité qu’ils avaient acquise avec le temps, proches du pouvoir sans en user outre mesure et sans avoir l’audace d’en vouloir plus que nécessaire.

C’est sur son trente-et-un qu’on l’avait mis, et si la cravate aurait tout aussi bien fait l’affaire, c’est d’un nœud papillon qu’il fut affublé. On avait beau lui dire que c’était une belle pièce, un objet de luxe, il ne voyait là qu’un ornement dérisoire essayant de l’étrangler comme le ferait une cacahuète avalée de travers. Des habits qu’il n’avait donc pas eu le luxe de choisir pour une soirée qui n’était pas dans ses plans pour voir des comportements qui risquaient fortement de lui donner une migraine suivi de discours écrits et répétés à l’avance pour éviter toute chance à la spontanéité de se dévoiler. Voilà ce qu’il s’apprêtait à subir en arrivant sur les lieux, à Monaco.

Se faisant aussi discret que possible, le jeune homme tenta de se fondre dans la masse, arrivé plus tard que les autres convives, il jouerait probablement de son astuce pour sortir un mensonge, ou du moins une semi-vérité, pour éviter les questions délicates quant à son retard. Après tout, il n’irait pas raconter sur tous les toits qu’il avait tout simplement perdu la surprise faite au Roi en la posant n’importe où dans sa chambre d’Hotel. Tout était bien qui finissait bien cependant car l’ayant retrouvée, il arriva à temps pour ne pas rater les festivités.

Et voilà qu’il commençait, ce discours qu’il avait déjà envisagé. Peut-être y avait-il du vrai et de la sincérité dans ce que disait le monarque, mais Lancelot ne s’y trompait pas, le discours était répété et probablement écrit par l’un des conseillers de la royauté, peut-être même pas son grand-père, se disait-il, tandis qu’il prit une gorgée de champagne dans la discrétion la plus totale, les yeux rivés sur le discours et jetant quelques regards amusés par-dessus son épaule pour voir un Monsieur Richebois paniquer à l’idée que son plan ne tombe à l’eau par un coup de malchance ou quelques secondes perdues dans un bafouillement impromptue. Un « désastre » qui n’arriva cependant pas au bonheur de tous, se terminant alors sous les feux d’artifices tandis que les convives étaient enfin invités à monter sur le navire. S’avançant pour voir des visages connus et ne pas se prendre de remarques sur son côté solitaire en revenant du gala, Lancelot se dit qu’il pouvait dire bonjour à son cousine Louise. Alors qu’il s’approchait, Coupe de champagne toujours à la main, il ne put s’empêcher d’entendre les « louanges » de Raphael à l’égard du discours. Levant un sourcil, le d’Ornessan se demanda tout d’abord s’il avait bien entendu et ensuite si l’élève n’avait pas un peu trop abusé d’alcool.

« Croyez-moi, si vous ne voulez pas faire partie de la prochaine salve de feux d’artifices, vous feriez probablement mieux de tourner plusieurs fois votre langue dans votre bouche avant de parler. » Dit-il avec un sourire à la fois moqueur et avenant, se doutant bien que quelque chose ne tournait pas rond. Inclinant la tête envers sa cousine en signe de salut, il lui dit alors « Bonjour, Louise. » Son regard déviant alors légèrement vers des visages qu’il connaissait bien, dont l’un lui semblait être celui de la plus évidente des coupables pour un tel coup qu’il trouvait, sans en dire mot, diablement amusant. « Je ne te dérange pas plus longtemps, je ne voudrai pas te déranger en d’aussi charmante compagnie. » Levant sa coupe, il s’écarta alors, se faufilant entre tous, comme disparaissant dans la foule pour rejoindre Esther, Isabelle et Manami. Passant son doigt dans les coutours de son nœud papillon qui ne demandait qu’à être enlevé, il les salua poliment.

« Toujours un plaisir de voir des visages connus. La soirée se passe bien pour vous ? » Dit-il alors, avant de se tourner vers la devineresse et de glisser un simple. « Je viens de tomber sur un autre élève qui avait l’air quelque peu… Confus. » Dit-il alors, accentuant ce dernier mot avec un sourire narquois sur le visage. S’il y avait bien quelqu’un capable de lancer un cofundus dans ce genre de réception, et en procédant par simple élimination de ses connaissances, Lancelot se doutait qu’elle n’était pas étrangère aux élucubrations de celui passerait probablement pour un hurluberlu auprès de sa cousine.

résumé:

( Le yacht du roi ) outfit du bg Si l’mariole avait kiffé l’idée d’un p’tit week-end pépère à la plage, il était moins chaud pour passer sa soirée avec les prouts-prouts pétants plus haut qu’leurs derrières. En fait, il avait tout fait pour esquiver cette soirée de yacht de merde. Ok, on avait compris que m’sieur le roi en avait une plus grosse (oui, il était jaloux). La première étape de son plan anti-soirée-yacht avait été son retour tardif l’Hermite Mage. Occupé à se faire gralaïe sous le soulail, Marius n’avait malheureusement pas vu le temps passer. C’était d’ailleurs la pionne qui l’avait chopé entre quatre yeux dans le hall de l’hôtel pour le sermonner sur « l’importance la ponctualité, blablabla ». Autant dire que l’discours n’avait pas vraiment attendri l’cœur du Vendéen. La deuxième étape du plan avait été de sortir sa tenue d’gala, c’est-à-dire un polo – col relevé – avec une broderie rougeoyante de deux cœurs entrelacés surmontés d’une couronne et d’une croix. Les tocards d’la haute allaient peut-être croire que l’bonhomme était fan de la royauté, avec un peu d’chance, alors qu’il était juste un patriote. Mais apparemment, la tenue ne fit pas l’unanimité puisqu’à l’instant où il sortit de sa chambre avec ses belles fringues, un violent sortilège de propulsion le renvoya directement d’où il venait. La pionne, bédame toujours cette pimbêche. Apparemment, sa nouvelle remontrance avait à voir avec l’fait que « la chemise est obligatoire, monsieur Vrignaud ». Alors, il s’était pointé à la soirée dans une chemise blanche et une cravate mal nouée piquées à l’un prof de l’académie. Heureusement, il avait réussi à emmener sa veste en cuir, pour garder un peu d’style. Clope au bec, Marius était arrivé pile au meilleur moment de la soirée : l’explosion de feu d’artifice. Certes, l’gugusse était un poil pyromane, mais il était surtout heureux d’avoir réussi à éviter l’baratin de m’sieur l’roi. Après avoir tiré sur sa clope une dernière fois, il balança son mégot par terre et décida de s’approcher du premier visage familier. Il aurait kiffé trouver Raph’ d’abord, pour lui expliquer son plan de fou, mais vu son retard, fallait pas traîner. Alors, ni une, ni deux, il choppa deux coupes de champ' sur un plateau et versa quelques gouttes de sa flasque dans l'une d'elles. Alléluia, personne n’avait fouillé ses poches à l’entrée (certainement un privilège de beau gosse). « Ça va, mistinguette ? » lança-t-il à la douce Sélène Acajor. « T'as besoin d'un verre de plus, non ? » ajouta-t-il en regardant le verre bien entamé de la miss. L’mec était doué pour choisir sa cible, une meuf esseulée qui s'envoyait déjà bien dans le gosier. Ça devait forcément marcher, non ? Marius s'en ficha de la réponse d’sa camarade. Il lui mit le verre dans les mains et tendit le sien, histoire de faire « Tchin » ensemble, pour écarter tout soupçon. Après quoi, l’gars s’prit une grosse lampée de champagne. Il était fier de son coup ehe. Raph’ le serait sûrement aussi. Pendant qu'il fixait Sélène, tout inquisiteur et plein d'espoir, il commença à ne pas se sentir benaise. Il avait chaud, il avait l'impression d'être compressé, et ses pompes lui pinçaient les petons. C’était chelou parce qu’il avait pris exprès ses godasses les plus conforts pour pouvoir courir après les drôlesses. Quand l’gugusse capta enfin ce qui se passait, il flippa sa race. Il penchait à mort à gauche parce que son pied droit venait de prendre 5 centimètres dans tous les sens. Et, bien sûr, il avait pas pris l'antidote.

( Pando )

Lancer de dés:

Souhaitant disparaitre et hésitant sérieusement à retourner auprès de son père et sa tante, Shirin sentit une légère panique la saisir qui fut coupée par l’arrivée d’une chevelure blonde et délicate et d’un sourire aussi éblouissant que la bonne humeur qu’elle dégageait. Poppy arriva comme elle le faisait toujours, comme une tornade de bonne humeur et de naïveté.
« Poppy, bonjour. » dit Shirin avant de vouloir porter sa main à ses cheveux tressés et perlés et s’arrêter en court de chemin pour ne pas prendre le risque d’y mettre le désordre. « Merci, c’est adorable tes compliments. Oui, ça m’a pris un certain temps d’ailleurs. » Dompter ses boucles, les protéger avec les tresses, mettre les perles… Presque deux heures au bas mot à cause de la densité de ses cheveux au naturel. Sans doute que cela aurait été plus rapide avec un peu de magie et à deux, mais Shirin avait tenu à faire cela à la sans magie comme elle le faisait avec Naveed.
La bonne humeur de Poppy détendit immédiatement Shirin qui fut heureuse que ce soit elle qui soit venue la voir.
« Tu as raison. » dit-elle, un sourire franc aux lèvres. « Tu es magnifique aussi. » commenta-t-elle d’un regard vraiment appréciateur sur le style de l’anglaise.
Mais avant qu’elle n’eut pu dire quoi que ce soit, Poppy sembla avoir trouvé une autre cible, M. Rosier, visiblement lui aussi tout seul.
« Oh euh d’accord. » dit Shirin, décidant qu’il était bien inutile d’arrêter Poppy dans son élan.
S’approchant de M. Rosier, Shirin se dit qu’elle ne le connaissait que peu, si ce n’est qu’il faisait partie du corps enseignant. Elle n’était pas du tout dans ce domaine de son côté et elle lui adressa un sourire réservé mais poli avant d’écarquiller un peu les yeux et se mordre la lèvre pour ne pas éclater de rire de gène pour lui lorsque Poppy demanda de but en blanc s’il était fiancé. Posant son regard sur la jeune femme, elle la regarda un instant ébahie par sa fraicheur et son côté sans gène mais décida de ne rien dire et reposer son regard sur Tristan.
« Monsieur Rosier. » le salua-t-elle néanmoins.
Sa réponse fit encore plus sourire Shirin qui essayait vraiment de se contenir. Mais l’arrivée de Calixte qui sembla ne pas avoir remarqué immédiatement Tristan et qu’il interrompit la conversation surprit Shirin qui posa un regard curieux sur Calixte. Son flux de parole était impressionnant et Shirin se retint de lui dire de ne pas oublier de respirer. Mais lorsqu’il reprit sur les potentielles fiançailles imaginaires de Tristan et le félicitant, Shirin se mit à regarder le sol pour ne pas se laisser aller à un fou rire qu’elle ne saurait contrôler.
Respire, pense à autre chose, mais surtout, SURTOUT, n’éclate pas de rire. s’intima-t-elle.
La réponse de Tristan la décider à prendre son verre sans alcool pour y boire et constater qu’il était déjà vide, bien que pardessus celui-ci, elle adressa un regard compatissant envers l’enseignant. Du coin de l’œil, Shirin vit pourtant un nouvel arrivant et tourna légèrement la tête vers Maxence. Lui adressant un sourire, Shirin s’apprêta à répondre à Tristan mais constata que le silence se faisait au fur et à mesure. Comme la fille de son père, décidée à ne pas lui faire honte, elle se tourna vers les invités de marque, comprenant que le roi ferait bientôt son apparition.
Sagement et concentrée, elle écouta le discours avec attention, elle. Elle ne pensa pas grand-chose du discours, mais s’amusa du feu d’artifice, glissant à Poppy et Tristan qui étaient les plus proches d’elle et pouvaient entendre dans le vacarme du feu d’artifices : « C’est très joli. » Et puis, elle se mit à applaudir de ses mains gantées en tapant sur son verre, vide à présent.
Puis, suivant la foule, elle ne lâcha ni Tristan, ni Poppy, ni Calixte, ni Maxence et malgré qu’elle regarde autour d’elle pour trouver son père et sa tante, elle les perdit rapidement en se disant qu’elle les verrait plus tard.
Se tournant vers Tristan, elle répondit enfin à la conversation laissée en suspens :
« Je suis sûre que prétendants ou prétendantes ou pas, cela ne gâchera la soirée de personne. » Elle adressa un sourire complice à Poppy et Calixte avant de reposer son regard sur Maxence et de lui dire : « Bonsoir ? » parce qu’elle trouvait que se faire fixer de la sorte était sans doute un peu gênant.

Spoiler:

Résumé (spoiler, Lysandre râle) :

Récapitulatif :

( Le yacht du Roi) Son regard avait finalement accroché celui de Manami. Son cœur exécuta un joyeux looping... avant de chuter brutalement lorsque la jolie noble secoua la tête, brisant net l'enthousiasme de l'étudiant. Oh… alors quelque chose n’allait vraiment pas. Eliaz brûlait de la rejoindre, de la presser de questions afin de découvrir la source de son trouble, mais les présences hostiles qui gravitaient autour d'elle le retinrent – d’autant plus qu’il ne pouvait pas abandonner Louise et Raphaël comme deux vieilles chaussettes (si on pouvait les comparer à des chaussettes) (des chaussettes qui sentaient très bon) (surtout l’une d’entre elle). Et puis tout à coup… Eliaz se sentit un peu... bizarre. C’était peut-être l’alcool ; pourtant, il n’avait pas l’impression d’avoir trop bu. Pour preuve : sa vessie ne s’était pas encore rappelée à lui ! Il jeta un regard en coin à Louise et Raphaël, se demandant si eux aussi avaient ressenti cette sensation d’étrangeté se répandre dans leurs veines. Si la première semblait écouter avec beaucoup d’attention le discours royal, le second affichait également un air légèrement égaré. Mh. Bizarre bizarre. Encore plus bizarre fut la remarque totalement inattendue qui s’échappa des lèvres de Raphaël. Depuis quand son ami avait-il rejoint les rangs de ces originaux qui se proclamaient « réformateurs » ?! Eliaz s’empressa de répliquer, catastrophé : « Mais enfin, Raphounet, tu ne peux pas dire des choses comme ça, tu pourrais choquer les oreilles de Louisette ! Tu n’as pas honte ?! » Raphounet. Louisette. Okay, il y avait peut-être définitivement un truc qui ne tournait pas rond, mais c’était comme si sa langue avait décidé de prendre son indépendance. « Notre Roi est un homme si… incroyable ! Oh, bien sûr, il doit chanter de l’opéra sous la douche lui aussi, et avoir les pieds qui sentent le fromage à la fin de la journée, et sûrement qu’il se cure le nez quand il croit que tout le monde a le dos tourné mais ehhhh comme tout le monde quoi !!! Vous ne faites pas ça vous ? Raph-Raph chéri ? Loulou adorée ? » Et il pouffa de rire, non sans avoir l’impression d’avoir un sérieux coup dans le nez. Et dans le cerveau.

( Pando )

Spoiler: