{ TC1 - Le yacht du Roi }
ft. everyone
(( 18 septembre 1953 ))

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

outfit
Séparée de lui quelques minutes plus tôt, elle est contente de le retrouver. Même dans des conditions aussi particulières que celles-ci. Elle le voit lui sourire et elle a envie de lui sourire en retour. Elle a envie de l’embarquer et qu’ils se retrouvent juste tous les deux de nouveau, comme quand ils dansent lors de leurs petits rendez vous secrets.
Elle lève les yeux au ciel, un peu amusée, un peu surprise par sa déclaration. Manifestement, quoique soit le sort que Esther ait envoyé, Eliaz a manifestement aussi été touché. Oh, pas que les compliments la dérangent, elle es tjuste habitué à des compliments moins bizarres de sa part.

Elle entend pleins de bruits autour d’elle. Elle pourrait essayer de regarder ce qu’il se passe, essayer de regarder qui est où et qui fait quoi, mais en réalité, elle n’entend que peu de choses, se concentrant sur le fait que le serpent semble se mettre de plus en plus en colère, semble être de plus en plus certain de vouloir tous les tuer en les mettant à l’eau ou en les blessant mortellement.

Et en cassant le bateau, il semble.

Elle remarque que le bateau semble se fissurer d’un peu partout. Manifestement, le serpent semble se resserrer petit à petit sur eux, et essayer de casser le bateau en deux. S’il réussit, ils tomberont tous dans l’eau et elle n’a aucun doute sur le fait qu’ils seront beaucoup, si ce n’est tous, à y laisser la vie.

Lorsque les tremblements se font entendre et commencent à devenir trop violents, Eliaz lui tombe dessus. Et si dans n’importe quelle autre situation, elle aurait rougi et aurait détourner les yeux, là elle se dépêche de le pousser pour éviter de tomber dans une crevasse.

Elle entend Eliaz lancer un Reducto mais le sort touche un meuble de mobilier par loin. Bon… Elle ne l’apprécie pas pour son talent en magie, de toute façon.

Quelqu’un le perturbe, paraîtrait-il… Manami sourit doucement et rougit un peu. Après tout, elle n’est pas isnesible au compliment à peine déguisé, aussi peu bienvenu soit-il dans la situation actuelle.

Puis Mr. Rosier leur dit de ne pas le blesser. Qu’il protège son habitat. Ce à quoi Manami a envie de lui répondre que, oui, d’accord. Mais eux, ils protègent leur vie. Lancer des protego et des reparo ne suffira pas, elle en est sûre. Ils n’auront pas le temps de s’en aller que le serpent les aura des tous tuer.

Alors elle n’hésite pas avant de lancer un “Expelliarmus” qu’elle aurait voulu plus violent et plus fort. Mais le serpent est touché et c’est déjà ça. Elle se rend bien compte que l’endroit où le serpent s’acharne sur le yacht après son attaque fragilise l’endroit où Eliaz et elle sont. Alors elle hésite pas avant de lui prendre la main et de le trainer à sa suite pour aller se cacher sous un bout de quelque chose de non identifiable qui les cache légèrement du regard des autres et qui semble les protéger au moins un peu des fissures provoquées par le serpent.

Recap:

( C ) NOCTEM

27/50

3,5/50

Code:

<center>[img(70px,90px)]https://i.imgur.com/lC0myoR.png[/img]
<f>27/50</f></center>

<center>[img(70px,76px)]https://i.imgur.com/jCPaYbj.png[/img]
<k>3,5/50</k></center>

Se faisant prendre la main, Roméo avait suivi Poppy, alors que l’enseignant de Métamorphose l'enjoignant à aider à réparer la coque du navire. Devant l’interrogation de la sorcière blonde, il n’avait pu que hausser les épaules. Il n’avait qu’une compréhension limitée des métamorphoses et autres altérations de la matière, ayant plutôt consacrée son éducation aux artefacts, à la médecine et aux intrigues de cour. D’ailleurs, à la réflexion qu’il n’aurait pas ce soir, sa place aurait été toute trouvée, au sein des appartements royaux dans lesquels ses talents de soigneur auraient été remarqués et applaudis. Sa place, en fils aîné, ou du moins aînesse partagée, était dictée par son sang et son rang. Pour autant, il était vaguement sonné et il n’avait pas du tout réfléchi à tout ça. À la place, il répondit à Poppy un vague :
« Je n’ai pas fait métamorphose non, plutôt médicomagie… mais je vais te suivre, peut-être qu’il y aura besoin de moi aussi là-bas ? »
Il n’avait pas souligné à haute voix la requête de la sorcière qui lui demandait de l’accompagner, sa paume contre la sienne. Ce serait vaguement indécent, et il ne souhaitait pas vraiment faire naître du feu de l’action une romance. Encore que, les Grimsbane n’étaient pas un mauvais parti, et son paternel approuverait peut-être même cette union, à défaut d’une autre. Tout cela était des arguments s’accumulant dans les songes de Roméo, qui prit soin de sourire poliment. Aussi Roméo se mit en route avec celle qui pourrait peut-être sauver le navire et la fine société sorcière de France de boire la tasse, mais peut-être aussi celle dont on allait lui reparler. Souvent.

Arrivant dans les ponts inférieurs, Poppy reprit sa main, qu’il serra doucement. Il n’allait pas être spécialement utile ici bas, car personne n’avait l’air plus amoché que lui. Regardant le visage fermé et concentré de la sorcière, celle-ci prit des inspirations contrôlées avant de déchaîner sa magie réparatrice, qui produisit un effet impressionnant sur la coque. Il lui adressa un sourire encourageant qu’elle ne verrait pas, tandis que l’enseignant de Métamorphose se chargeait de lui lancer des encouragements. Elle serra sa main un instant, alors qu’elle maintenait ses efforts, et se concentrait sur la magie. Dans l’esprit de Roméo, cependant, il était temps de se rendre plus utile qu’un vague soutien moral.
« C’est très bien Poppy, continue comme ça ! Je vais voir si je peux aider ailleurs, je ne vais pas risquer de déclencher une catastrophe ici. Il y a peut-être des blessés descendus ici, je vais aller faire le tour du pont. Courage, on se revoit très vite ! »

Lui tapotant l’épaule de sa main libérée, il recula doucement pour ne pas la bousculer par mégarde, avant de tourner les talons et de retourner dans les coursives. Des sorciers et sorcières affolées déambulaient, l’air hagard et plus ou moins aspergés d’eau, mais tous et toutes semblaient en pas si mauvais état que ça. Passant de personnes en personnes, il essayait de reconnaître des têtes familières, il aperçut finalement une chevelure bouclée familière. Après un instant, son cœur manqua un battement lorsqu’il reconnut Shirin, l’air sous le choc, tirant un sorcier passablement confus et plus que Roméo identifia une seconde plus tard comme un Clairstellance dont il partageait la demeure, Raphaël. Se rapprochant d’eux, il se pencha vers Raphaël, leur lançant quelques rapides paroles.
« La réparation de la coque avance, mais si ce monstre continue, cela ne servira pas à grand-chose. Raphaël, tu n’as pas l’air d’avoir de concussion, mais je vois à tes yeux que tu t’es pris un sortilège de confusion. Je pourrais tenter de le lever, mais si tu attends encore un peu il devrait passer. Essaie d’aller quelque part à l’abri. Shirin, tout va bien ? Tu n’es pas blessée ? »

Prenant quelques instants à vérifier l’état général de la sorcière, avant de ranger sa baguette. « Je n’ai pas l’impression qu’on ait vraiment besoin de moi ici… je vais remonter sur le pont et voir ce qui peut être fait. La situation ne peut plus attendre, il faut qu’on passe à autre chose et si ce serpent doit y passer… je ne sais pas si tu peux, mais est-ce que tu veux me suivre ? Que l’on essaie d’arranger tout ça. »

Lui souriant sincèrement, autant pour la rassurer que pour distraire des marques de sang qui devaient encore consteller son visage, il lui fit un signe de la main avant de remonter vers les escaliers de menuisier. Le pont supérieur était dans un sale état. Entièrement trempé, il ne restait plus grand-monde, à part les quelques combattants et le serpent, encore enroulé autour de la coque. Il n’était plus si vaillant que ça, et il était temps d’en finir, autant que possible.

Prenant un instant pour se concentrer, à l'abri, il respirait à la manière de Poppy, calmement et profondément. Il n’avait plus droit à l’erreur, à présent.

« Impedimenta ! »

Le sort fusa vers le serpent de mer, le frappant de plein fouet dans l’orbite faisant face au sorcier déterminé. Pour la première fois, Roméo eût sincèrement l’impression d’avoir accompli quelque chose. Était-ce la dernière goutte qui faisait déborder le chaudron, ou un tir singulièrement chanceux ? Il n’en était pas sûr, mais soudainement le monstre sembla fléchir et desserrer son emprise autour du navire. En un bruit grinçant et pénible, les anneaux de celui-ci se relâchent. Son corps se détendit, et sa tête massive et criblée d'impacts de maléfices s'enfonçant dans l’eau de la baie, entraînant son long corps derrière lui alors qu’il prenait la fuite, manifestement sonné. C’était à présent terminé, il semblait. Intérieurement, Roméo ressentit un profond soulagement. Le monstre n’avait pas été tué, et il doutait que le Roi ne pourrait s'enorgueillir du succès de sa garde royale. Peut-être qu’il pourrait en tirer son épingle du jeu, ultimement. Mais ce qui comptait à présent, c’était de soigner les blessés. Ne rangeant pas sa baguette, il s’en fut chercher une serviette pour s’éponger le visage. Il ne pouvait décemment pas se trimbaler pour soigner tout le monde à tête reposée avec du sang séché sur le front.


22/50


0,5/50

Résumé:

résultats:

S’assurant que Raphaël continuait bien de la suivre, Shirin parvint à se mettre à l’abris. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de chercher si son père et sa tante se trouvaient ici et tentaient de réparer la coque. Inquiète de ne voir ni l’un ni l’autre et sentant l’angoisse la saisir, elle s’apprêta à dire quelque chose à Raphaël lorsqu’elle entendit une voix qu’elle connaissait « bien ». Si en d’autres circonstances, elle aurait sans doute bloqué et rougit, la gravité de la situation la rendit un peu hagarde. Mais c’est lorsqu’elle vit l’état dans lequel se trouvait Roméo qu’elle hoqueta de surprise.
« Par viviane, Roméo, tu… » Mais elle n’eut pas le temps de continuer, s’apprêtant à poser sa main gantée sur son bras pour le faire asseoir au moins, que le noble leur parla avec rapidité. D’abord confuse, le regard de Shirin se posa sur Raphaël et lorsque Roméo sembla identifier de quoi souffrait son coéquipier d’infortune que la bouche de Shirin s’ouvrit en un « o » de compréhension.
C’était donc pour cela qu’il lui disait n’importe quoi depuis toute à l’heure et qu’il agissait étrangement. La surprise passée, Shirin cligna des yeux.
« Non, mais on ne va pas le laisser comme ça… » s’offusqua-t-elle, agacée. Mais ils avaient quoi tous à le laisser dans son malheur ? Sans demander la permission, l’iranienne leva sa baguette et leva le sortilège du jeune homme.
Mais lorsque Roméo prononça son prénom, Shirin en put s’empêcher de sentir les battements de son cœur s’accélérer… avant de ressentir encore de l’agacement lorsque Roméo lui demanda si ça allait. Bien sûr que non cela n’allait pas ! Elle était terrifiée.
« Non, je ne vais pas bien… » ne put-elle s’empêcher de dire. « Enfin, je veux dire… Je ne suis pas blessée, je suis tombée mais… Non, tout va bien. » s’empêtra-t-elle dans ses explications de plus en plus agacée, cette fois-ci envers elle-même. C’était lui qui s’inquiétait pour elle, mais il s’est regardé un peu ?
Mais visiblement, cela ne sembla pas arrêter Roméo qui parla déjà de remonter sur le pont. Ahurie, Shirin le regarda comme s’il venait de lui annoncer une dinguerie. Mais lorsqu’il lui demanda de le suivre, Shirin bogua complètement.
Mais il est sérieux ?
Son sourire bien que rassurant la cloua sur place et lorsqu’elle réalisa qu’il lui faisait signe, Shirin se reprit.
« Att… » Mais trop inquiète à l’idée de le laisser affronter le serpent de mer dans cet état, elle s’élança à sa poursuite.
Sur le chemin, malheureusement, la manche de sa robe ainsi que le tissu de son gant se prit et tirant dessus, Shirin en fit pas attention et décida de laisser derrière elle son gant pour ne pas prendre le risque de perdre Roméo. Par réflexe et pour éviter de lire quoi que ce soit sur son chemin, elle attrapa la main de Roméo. Ne pouvant lire la matière organique, elle ne prenait aucun risque, si ce n’est le rouge de ses joues lorsqu’elle se rendit compte de ce qu’elle faisait et de la chaleur de sa main. Mais elle était décidée à ne pas le lâcher non sans croire réellement qu’il avait une commotion cérébrale qui le faisait prendre des décisions irrationnelles.
Levant sa propre baguette, incertaine cette fois-ci car elle savait bien que lorsqu’elle avait visé le serpent tout à l’heure il ne s’agissait que d’un coup de chance, elle vit Roméo plus entrainé sans doute, passer à l’action avant elle. L’impédimenta frappa le serpent. Une secousse fit s’accrocher un peu plus Shirin à Roméo, inquiète et essayant de ne pas pousser un cri de peur. Mais en voyant le serpent partir, elle ressentit un grand soulagement. Le son déchirant du serpent lui serre le cœur mais Shirin dans le fond aurait fait la même chose que Roméo. Peu importe à quel point le professeur Rosier avait voulu protéger ce serpent, une vie ne valait pas toutes celles qu’ils avaient potentiellement perdus.
A cette réalisation, Shirin sentit un coup de panique la saisir en pensant à son père et sa tante. Son regard se posa autour d’elle à leur recherche sans les voir avant de retomber sur Roméo, toujours couvert de sang et qui sembla chercher quelque chose. Comprenant qu’il voulait sans doute s’éponger le sang sur le visage, Shirin se rappela alors qu’il était sans doute blessé et qu’il avait besoin de sang et qu’elle n’avait pas lâché sa main.
« Roméo, assis-toi un peu, d’accord ? » l’implora-t-elle, le ventre noué. Puis, sans attendre, elle pointa sa baguette vers sa robe et se mit à déchirer le bout avant de récupérer le morceau de sa main gantée. « Tiens. Est-ce que tu as mal quelque part ? » Son regard inquiet se posa sur lui.
Alors qu’elle lève son morceau de tissu et commence à essayer d’effacer le sang de Roméo, elle entend l’agitation autour d’elle à cause de la fameuse faille qui semblait introuvable qu’elle s’arrêta. Son regard se posa sur la rambarde et elle eut un instant de doute. L’objet était gros mais lisible… et si cela permettait de faire en sorte que le bateau ne coule pas avec eux et d’autres gens peut être coincés.
Son regard croisa celui de Roméo et elle lui dit : « Je crois que je peux tenter de trouver la faille. » Elle déglutit difficilement. « Va te mettre à l’abri quand même, d’accord ? » Et avant qu’il n’est le temps de dire quoi que ce soit, elle posa sa main nue sur la rambarde.
Son regard part dans le vide et sa main se crispe sur la rambarde. Elle n’est déjà plus présente lorsqu’elle se plonge dans sa lecture. Mais si elle pensait que ce serait une lecture comme une autre, elle s’était totalement trompée. Alors qu’elle remonte, elle a l’impression de sentir les chocs. Plus elle avançait pour essayer de trouver la faille, plus elle se sentait souffrir comme si les chocs encaissés passaient également à travers elle.
Tiens bon, tiens bon, tiens bon, tiens bon…
La surface était trop grande mais ce fut au bon moment qu’elle trouva enfin ce qu’elle cherchait. Trop tard pour ressortir indemne. Shirin s’évanouit avant d’avoir pu revenir à elle-même et au chaos du pont.

Spoiler:

S’il pouvait y avoir un orchestre pour l’opéra qu’était la vie du jeune héritier de Lestang, Roméo était sûr qu’un air triomphal retentirait à l’instant où il fit lâcher prise au gigantesque serpent. Il y avait quelque chose de romantique dans l’air, et il ne se rendit compte qu’après un court instant que dans sa main gauche se trouvait celle de Shirin, dont il sentait la peau contre sa paume. Il sentit le rouge monter à ses joues, et son cœur ne ralentit pas du tout, mais sans doute n’était-il pas capable d’accélérer davantage après la galopade dans les escaliers et l’adrénaline qui avait pulsé dans ses artères. Roméo était soudainement assez peu conscient de ce qui l’entourait, et les cris déchirants du gigantesque serpent lui passaient royalement au-dessus de la tête. Se tournant vers Shirin, il la vit regarder autour d’elle, avant qu’elle ne se concentre sur lui. Il hocha la tête, avant d’être surpris de voir la sorcière déchirer un pan de sa robe.
« - Shirin, je… qu’est-ce que tu fais ? »

Aussi observateur qu’il puisse être, Roméo était passablement à côté de la plaque sur beaucoup de choses et ce ne fut que lorsqu’elle commença à lui tamponner le visage avec l’étoffe hors de prix qu’il comprit ce qu’elle voulait faire. Baissant la main qu’il avait levé pour… eh bien, il n’était pas sûr, il perdit quelque peu son sourire, devenant soucieux et sérieux devant celle qui lui faisait de plus en plus tourner le cœur.
« J’ai mal partout, mais rien de très grave. Je m’assurerai que tout ira bien quand on sera entièrement tirés d’affaires. »
Levant la main pour la poser sur son bras après avoir rangé sa baguette, pour rassurer la sorcière qui prenait soin de lui, il ne put cependant pas vraiment vivre son instant d'idylle en paix puisque Son Altesse décidat de reprendre la parole, amplifiée magiquement, pour les interrompre. Si Roméo n’était pas déjà réformiste dans l’âme, ces sept mots l’auraient largement fait basculer.

Se tournant vers Shirin, il vit un éclat nouveau dans ses yeux, une détermination qu’il n’avait pas vu chez elle auparavant. Elle semblait réunir ses forces alors qu’elle parlait, et lui demandât de se tenir en sécurité. Avant qu’il n’ait eu le temps d’entre-ouvrir ses lèvres, la main nue de Shirin s’abattit sur la rambarde, comme une hache sur un billaud. Elle se crispa, son regard perdu vers le ciel alors que Roméo savait qu’il était tourné vers l’intérieur du navire. S’écartant un peu, mais sans aller jusqu’à chercher un abris comme elle lui avait demandé, il la vit soudainement faillir et s’effondrer.
« Non ! »

Plongeant sur le pont détrempé, il heurta la rambarde pour rattraper autant que possible la sorcière, et par réflexe posa sa main sur la sienne, maintenant le contact avec le navire. C’était une réaction réflexe, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de parler en détail du don de Shirin avec celle-ci. Il prit instinctivement le parti de penser que si la conscience de la sorcière s’était aventurée au travers de la coque du navire, elle aurait besoin d’un contact pour revenir dans son corps. En tout cas, il ne changera pas d’avis tant qu’elle n’aurait pas montré de signe plus inquiétant. Fouillant fébrilement sa poche, il sortit sa baguette et la pointa sur le visage de Shirin.
« Enervatum… revient à toi Shirin, s’il-te-plaît… »

Regardant autour de lui, il cherchat un quelconque soutien, un médicomage ou un membre de la Clairstellance qui pourrait peut-être l’aider. Il était sûr d’avoir pu réussir ce sort, mais il n’était pas sûr de la suite.

Résumé:

résultats: