Hell is something you carry around with you (Eliaz)

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Esther Béguin
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Esther Béguin

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MessageSujet: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptyMer 7 Juin - 21:33

Esther &
Eliaz

Hell is something you carry around with you

Mussey. Un nom qu'Esther ne connaissait que trop bien. C'était la pionne tantôt marrante, tantôt casse-couille qui lui faisait passer ses nombreuses heures de retenue depuis son arrivée à Beauxbâtons. Et la cadette Béguin était pour sûr l'élève que Pétronille Mussey côtoyait le plus, malgré elle. D'habitude, elle l'aimait bien, enfin, au mieux elle la tolérait quoi. Mais aujourd'hui, Ô combien elle pouvait la DETESTER. Ca lui aurait coûté quoi de la coller à l'année ? De la pendre par les pieds ou de la désongler avec une pince à épiler ? N'importe quelle torture aurait été plus douce que celle qu'elle venait de lui imposer. « Putain Caradec ! Tu peux pas fermer ta grande bouche !? » Être attachée à un lutin de Cornouailles géant (quoique) pour le week-end, vraiment, Mussey ? Et le pire, c'est qu'Esther n'avait encore rien fait ! Soit disant qu'ils allaient repartir sur de bonnes bases pour l'année à venir, mon cul oui !

Tirer la gueule était bien sûr l'expression favorite de la rouquine, mais aujourd'hui, des relents de meurtre semblaient voiler son regard renfrogné alors qu'ils arrivaient au Salon Dînatoire, croisant sur le chemin une Victoire étonnement aussi dégoûtée que sa sœur. Esther aurait pourtant parié sur un rictus. Chelou. M'enfin, fallait pas trop s'attarder sur son visage déformé au risque de se couper l'appétit pour de bon. Toisant le buffet, Esther soupira (non, on aurait plutôt dit un grognement en fait), se dirigeant sans un mot vers les plateaux en tirant un grand coup sur la menotte ensorcelée qui la liait à Eliaz, comme un abruti profond le ferait en tirant la laisse de son clébard durant la promenade. Tu vas chouiner encore longtemps ou tu comptes ramener ton cul ? (Bon ça, elle l'avait pas dit, mais elle l'avait pensé très fort. C'était pas le moment de perdre en énergie dans des conversations inutiles avec des créatures aussi bêtes que des trolls des montagnes.) Pas le choix, fallait sortir la baguette. Nouveau regard meurtrier vers Caradec, qu'elle crût voir déglutir doucement. Les maléfices attendraient. Là, sa préoccupation première était plutôt d'empiler couverts et assiettes sur son plateau sans devoir se battre tout de suite avec son double du jour, ni avec quico--

« HAHAHA regardez ! Caradec et le phacochère sont amoureux !!! » Esther se figea et se tourna tant bien que mal dans le bon sens pour pouvoir faire face au crétin qui avait hurlé ça dans le restaurant de l'école. Est-ce qu'un regard incisif suffirait à lui faire comprendre à qui il s'attaquait ? (Pire, est-ce qu'IL avait entendu?) « Qu'est-ce qu'elle a la morveuse ? » Fourchette ou couteau ? Ca aurait été une bonne question à poser à Isabô si elle avait été là (d'ailleurs où était sa la boule de suie préférée ?) mais la table des profs n'était pas assez loin pour choisir l'une de ces options. Et c'est ainsi que d'un discret coup de baguette, Esther envoya valser la soupe de citrouille encore chaude du sombre idiot qui l'avait verbalement alpaguée. En pleine poire. « Pff, cent points. » Ouais, c'est sûrement ce que Mussey aurait dit. Lui tournant à nouveau le dos, Esther repris là où elle s'était arrêtée une minute plus tôt. « Bonjour. Une soupe de citrouille. » Puis, jetant un coup d'œil à Eliaz, s'exclama : « Quoi ? Parce que tu crois qu'il va se laisser faire sans rien dire ? Tout le monde n'est pas comme toi. » A chouiner dans les robes de Guimond à la moindre petite boule de pétanque. « M'faut des munitions. » ~ @Eliaz Caradec
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MessageSujet: Re: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptyMer 2 Aoû - 0:37


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L’horreur.

Non, pire que ça : L’ENFER.

Satan s’était éveillé dans les couloirs de Beauxbâtons, prenant l’apparence de la terrifiante créature dont le poignet était relié au sien et qui ne cessait de le fusiller du regard, comme s’il était responsable de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il n’avait rien demandé, lui ! C'était Esther qui avait commencé les hostilités. Lui, il n'avait fait que suivre le mouvement ; il ne méritait pas d'être puni !

Ô monde cruel.

« Uuggh arrête de tirer comme ça Béguin, tu vas finir par m’arracher la main ! » finit-il par geindre, exaspéré. Eliaz tenait beaucoup à sa main. C’était déjà suffisamment difficile comme ça de ne pas pouvoir l’utiliser pleinement pendant un week-end… Si, en plus, il devait la perdre ! « Pfff, c’est pas juste ! Moi, je voulais juste passer une rentrée tranquille, et voilà que je me retrouve accroché à une... une... uugghh. » En plus, Esther sentait le tabac. Eliaz détestait l’odeur du tabac.

La journée allait être looonnnngguuuue.

Sur le chemin du Restaurant, le duo dépareillé croisa Victoire et Eliaz eut brièvement l’impression d’avoir avalé un Boursouf. Ou une brique. Quelque chose qui était resté en travers sa gorge, en tout cas. S’efforçant d’effacer certaines images particulièrement gênantes de son esprit (sa main qui se perdait dans un flot soyeux de mèches rousses, par exemple) (ROUSSES COMME L’ENFER), il se concentra sur les plats qui s’amoncelaient sur les tables du Restaurant, lesquels s’avéraient bien plus attrayants que la frimousse de gnome à laquelle il était attaché.

Mais cette dernière était bien plus imprévisible – redoutable – INFERNALE – qu’il ne le pensait. Lorsqu’elle balança discrètement une soupe à la citrouille sur un étudiant qui avait eu le malheur de se moquer d'eux, il resta comme deux ronds de flans, se demandant s’il avait 1) la berlue 2) mangé par erreur un champignon hallucinogène 3) vraiment été témoin d’un mouvement d’humeur d’Esther Béguin et ô nom de Dieu, cette fille était vraiment cinglée.

Toutefois, il ne put s'empêcher de rétorquer : « Pfff cent points, tu parles ! Moi, je t’en aurai donné à peine cinquante. Tu aurais dû viser les vêtements, pas la tête. Un pull en cachemire, c’est BEAUCOUP plus compliqué à laver que des cheveux. Tu pourrais le savoir, si seulement… » Il fronça le nez, dévisageant Esther de haut en bas d’un regard dubitatif. « Enfin, si tu savais ce que ça veut dire, de prendre soin de ses affaires. » Il se tourna à son tour vers les assiettes et soupières. Il aimait bien la soupe à la citrouille, qui lui rappelait les bons petits plats de sa maman, mais il avait peur de ce qu’Esther appelait des « munitions » et opta plutôt pour les aliments les plus secs qu’il pouvait trouver : du pain, des légumes grillés, aucun dessert, rien qui ne pourrait être susceptible de chatouiller les instincts guerriers de Mademoiselle Béguin.

« J’espère que tu ne postillonnes pas. La salive est faite pour rester dans la bouche, pas pour être partagée avec n’importe qui » dit-il en la traînant jusqu’à une table ronde un peu isolée, essayant d’éviter les regards moqueurs de leurs camarades (ce qui ne l’empêchait pas d’être aussi rouge que les cheveux d’Esther).

Puis en s'installant, il ajouta, vexé par la précédente remarque dont l’avait gratifié la jeune femme : « Et puis d’abord, sache que je ne me laisse jamais faire sans rien dire ! Je suis juste plus subtil que toi. Si quelqu’un m’embête, je ne l’attaque pas comme si j’avais du sang de grizzli dans les veines. Non, je… euh, je… » Il glapissait, okay. Et appelait les délégués à la rescousse. Mais cette option n’était plus tellement d’actualité : il n’avait pas envie de passer pour une mauviette aux yeux de Kamala ou de Manami (surtout de Manami).

Il referma sa main autour de sa fourchette, ignorant le mouvement que cela provoquait à celle d’Esther (oui, il avait choisi de manger de sa main menottée, et personne ne pourrait l’en empêcher). « … je fais les choses bien. En gentleman. Je règle les choses en face à face, avec tact et diplomatie ! » Deux mots qui n’appartenaient probablement pas au vocabulaire d’Esther. Si seulement elle avait été un peu plus… distinguée… comme Victoire, par exemple !

… Ouais, non, il préférait éviter de penser à la sœur de son cauchemar ambulant.

« Tu comptes la manger, ta soupe, ou tu vas vraiment la rebalancer sur quelqu’un ? » Il n’aimait pas beaucoup la proximité du liquide brûlant et de ses propres vêtements. « Parce que si c'est le cas, essaie d'être discrète, j'ai vraiment pas envie qu'on prolonge notre punition ! Déjà qu'on va devoir... aller aux toilettes... ensemble... et se doucher, et dormir, et... ngh... rassure-moi, t'as pas un copain qui ressemblerait à une armoire à glace et qui risque de mal prendre tout ce truc ? »
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MessageSujet: Re: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptySam 12 Aoû - 17:48

Esther &
Eliaz

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Eliaz parlait. Il parlait beaucoup. En fait, il ne faisait que ça depuis que la pionne avait eu la merveilleuse idée de les attacher l'un à l'autre. Comme si elle n'était pas au courant que certaines potions devenaient de véritables bombes lorsque deux ingrédients incompatibles s'y mélangeaient. Esther n'était peut-être pas le chaudron le plus brillant du laboratoire, mais elle n'aurait jamais commis pareille erreur.

La rousse, qui attendait plutôt sagement qu'Eliaz ait fini de se servir (sûrement pour ne pas faire de geste brusque qui aurait pour conséquence la chute de ses précieuses munitions), semblait à peine prêter attention aux réponses du garçon. Trop occupée à menacer du regard celui qui s'était moqué d'eux et qui avait pris une pumpkin-shower par la même occasion. Aussi, elle se fit trainer par la menotte jusqu'à une table éloignée. « J’espère que tu ne postillonnes pas. La salive est faite pour rester dans la bouche, pas pour être partagée avec n’importe qui » Tout en déposant son propre plateau, elle ricana brièvement, en un petit souffle moqueur. « Ouais, t'en connais un rayon en partage de salive. Avec n'importe quoi. » Est-ce qu'il comprendrait qu'Esther avait été la témoin indirecte des atrocités qu'il avait commises avec la Défaite ? Qu'elle était peut-être la seule à savoir ce qu'il s'était passé entre eux ? Bon. D'un côté, elle savait pas tout non plus. En fait, elle savait pas qu'ils avaient oublié, elle avait aucune foutue idée de s'ils étaient en couple ou pas. De s'ils s'aimaient ? Mais à vrai dire, elle en avait rien à foutre. Ils étaient aussi pitoyables et dégoûtants l'un que l'autre.

Par contre, s'il continuait à remuer son bras comme ça, elle allait vraiment finir par lui planter sa fourchette dans la main. Du genre "couché". Mais bon, il avait p'têtre raison, c'était pas le moment de prolonger la punition. Sentir son eau de Cologne entêtante à longueur de journée serait un supplice suffisant. « Arrête. » Et blablabla il continuait de parler, de tenter de se convaincre qu'il n'était pas la mauviette qu'il était, de toute évidence. « Caradec. J'te jure que si tu continues d'gesticuler comme ça, c'est plus une boule de pétanque que tu vas r'cevoir en pleine gueule, mais une boule de bowling. » Et Esther était très sérieuse. Elle le fixait sans sourciller, sourcils froncés et lippes pointant légèrement vers le bas. Son poignet lié frappant soudainement la table afin d'en récupérer le contrôle. Le geste avait fait sursauter le bol de soupe, dont une goutte du contenu s'était échappée, atterrissant alors à un centimètre du pull d'Eliaz. Remarquant cela, Esther lui offrit un sourire sarcastique, qui aurait pu être angélique sur n'importe quel autre visage, mais qui paraissait particulièrement terrifiant sur la Béguin junior. Bien, au moins, il finirait sûrement par se calmer maintenant.

Mais pas du tout. Eliaz n'avait rien vu. Pourquoi ? Parce qu'il PARLAIT. Encore, sans cesse, à jamais. « Déjà qu'on va devoir... aller aux toilettes... ensemble... et se doucher, et dormir, et... ngh... rassure-moi, t'as pas un copain qui ressemblerait à une armoire à glace et qui risque de mal prendre tout ce truc ? » Esther grimaça à la mention des activités qu'ils allaient devoir partager ; se doucher et dormir ensemble ? Hors de question. De toute façon, s'il osait poser les yeux sur elle, elle les lui ferait avaler. Mais la question qu'il venait de lui poser la fit piquer un fard. Esther Béguin rougissait. Elle bégayait presque. « J'ai une gueule à avoir un copain !? J-j'en ai rien à foutre des mecs. » Elle jeta un coup d'œil rapide aux alentours, s'assurant que Beauchamps mâle n'était pas dans le coin. Elle eut également une pensée pour un certain noble - qui même s'il n'était qu'un ami - pourrait peut-être la regarder de travers ce soir, à leur retour à Mercure. De toute façon, ce qu'elle disait n'était que la vérité véridique. Et toc. « Et puis, c'est pas d'un mec que tu d'vrais avoir peur. » ajouta-t-elle en plantant sa fourchette dans le plat de résistance. Esther n'était-elle pas une menace suffisante ? Ce condensé de PURE TERREUR dans un corps d'adolescente prépubère devrait amplement faire l'affaire, non ?

Terriblement gênée, Esther tenta de retourner la situation. « D'ailleurs j'te préviens, si y'a la moindre midinette qui vient m'chercher des noises... » Et bien quoi ? Honnêtement, elle n'y avait pas pensé. Mais si c'était Victoire, elle se ferait un plaisir de l'écrabouiller. « ...Et bah, elle est pas prête à c'que j'lui prépare. » M'ouais. L'air cool, mystérieux et dangereux, c'était clairement pas pour elle. Surtout avec les joues aussi roses, et la mèche de ses cheveux qui venait de tomber dans sa soupe. ~ @Eliaz Caradec
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MessageSujet: Re: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptyLun 18 Sep - 0:00


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« Ouais, t'en connais un rayon en partage de salive. Avec n'importe quoi. » A ces mots, un certain nombre de prénoms traversa l’esprit d’Eliaz et l’espace d’un battement de cils, il ne sut plus quoi dire. A qui pouvait-elle bien faire référence ? Il ne regrettait aucune de ses histoires passées (aussi désastreuses qu’elles aient pu être), sauf peut-être avec… vision d’une cascade de cheveux cuivrés, d’un goût de champagne contre ses lèvres, d’un corps moite et parfumé harponnant le sien… mais non, impossible qu’Esther soit au courant. PERSONNE n’était au courant. Ce n'était qu'une erreur de parcours, un mauvais souvenir dont personne n'avait envie de s'embarrasser l'esprit...

Heureusement, le sujet changea rapidement.

Tout d’abord, Esther fit claquer son poignet contre la table et Eliaz ne put s’empêcher de sursauter. Il s’en était fallu de peu pour qu’il ne tâche son pull avec de la soupe – mais Dieu merci, il avait échappé au pire.

Puis il prononça les mots petit ami et tout à coup, la jeune tigresse devint chaton maladroit. Eliaz pencha la tête en avant, sa curiosité soudainement chatouillée par le comportement fuyant de la jeune femme. Il n’avait jamais vu Mademoiselle Béguin aussi rouge, c’était presque… mignon. (Ou du moins, plutôt adorable.) (Dans la mesure où une créature démoniaque qui matérialisait ses pires cauchemars pouvait l’être.)

Et comme Eliaz n’avait pas la langue dans sa poche, lorsqu’elle lui demanda si elle avait « la gueule à avoir un copain » : « J’en sais rien, moi ! Tu sais, même les trolls ont des trollesses, ils leur offrent des gros gourdins avec des fleurs accrochées dessus pour les séduire et le pire, c’est que ça marche ! J’ai lu un article dans le journal là-dessus, je te le passerai si tu veux, c’était super intéressant et un peu rassurant. Alors bon, si les trolls arrivent à avoir de amoureuses… pourquoi toi, qui es quand même moins repoussante (au moins, tu ne sens pas la boue et la morve) tu n’aurais pas quelqu’un ? » Mh, okay, ça sonnait peut-être un peu plus désobligeant que dans sa tête. Mais pour sa défense, il n’y avait aucune malveillance dans sa voix ou dans son regard ; seulement de la curiosité et une pointe d’indiscrétion (très, très légère). « Si c’était le cas, je le répèterai pas ! Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! » Et pour appuyer ses paroles, il voulut faire un salut solennel, mais ne parvint qu’à faire remuer le poignet d’Esther.

Elle n’avait toutefois pas tort en affirmant que ce n’était pas d’un mec qu’il devait actuellement avoir peur. Quant à sa question sur la possibilité qu’une midinette lui cherche des noises…

Eliaz réalisa alors que leur position pouvait prêter à confusion. Ils étaient proches, après tout ; leurs mains se frôlaient,, leur punition imposait une promiscuité corporelle qui pouvait presque paraître désirée, et ce n’était pas DU TOUT l’image qu’il souhaitait renvoyer. Qu’on le croit en couple avec la terreur Béguin, et ses rêves qui impliquaient une gracieuse silhouette auréolée de cheveux bruns risquaient de se terminer avant même d’avoir pu connaître l’esquisse d’une concrétisation. « Je ne sors pas avec des midinettes » fut finalement tout ce qu’il trouva à rétorquer, son poignet s’agitant de plus belle alors qu’il cherchait à planter sa fourchette dans un brocoli. Dans sa détresse, le pauvre légume glissa et atterrit avec un "ploc" mou sur la poitrine d'Esther. « Et pour l’instant, non, je ne suis avec personne, mais euh c’est un choix, totalement un choix ! Je, ahem, j’attends la bonne personne. » Et ce fut à son tour de rougir, le sang fourmillant tout à coup sous les courtes mèches châtain qui effleuraient ses joues. « Pas juste quelqu’un pour s’amuser, mais pour… construire quelque chose. Quelque chose de... de beau, de durable. Tu n’y as jamais pensé, toi, entre deux lancers de boules de pétanque ? »

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MessageSujet: Re: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptyMar 7 Nov - 18:54

Esther &
Eliaz

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Un monologue sur la parade nuptiale des trolls, sérieux? Bordel, c'était quoi ce délire ? Esther se demandait si ce type était réellement absorbé par son propre fantasme ou s'il se foutait simplement de sa gueule. Son esprit tournait à toute vitesse pour comprendre comment quelqu'un pouvait enchaîner autant de bêtises en une seule tirade. Mais malgré tout, il y avait quelque chose dans ses yeux qui reflétait une innocence presque naïve ; il se préoccupait réellement de sa vie sentimentale. Nom d'une citrouille, ce mec était aussi bête qu'un troll en rut.

Elle se demanda un instant si l'Angleterre était à blâmer pour cette absurdité, mais elle se rappela vite qu'Eliaz n'était pas anglais. Poppy Grimsbane devait être un cas à part.

Tous ces questionnements dans l'esprit de la rouquine lui permirent de surmonter son embarras pour laisser place à un minois grimaçant. Les yeux écarquillés, les sourcils froncés, la bouche déformée par la surprise… Esther était figée. Elle ne l'interrompit même pas lorsqu'il lui proposa de lui passer l'article dans lequel il avait lu toutes ces âneries. Elle était trop hébétée pour répliquer.

La p'tite Béguin était sur le cul.

Elle hésita un instant, prête à lui balancer un « T'es vraiment qu'un crétin, tu sais ça ? », mais à quoi bon ? Il ne l'aurait sûrement pas compris. Alors elle se contenta de grogner, les yeux roulant au plafond : « Huh ? Tu t'emballes, là, Caradec. T'es pas dans un film d'amour non-magique. Enfin, fais ce que tu veux, mais épargne-moi tes mièvreries, tu veux ? » Peut-être avait-il lu trop de contes de fées, mais c'était une explication bien trop indulgente pour sa débilité. Est-ce qu'il pensait sérieusement qu'elle allait s'épancher sur sa vie privée ? Il avait craqué son slip ou quoi, ce Caradec ? Si elle devait parler de ce genre de truc un jour, ce serait plutôt à Isabelle qu'elle se confierait. Quoique. Elle n'était même pas sûre de devoir en parler un jour. Parce qu'Esther n'avait jamais été amoureuse, elle n'avait jamais aimé personne. C'était presque comme si elle se l'interdisait - elle avait une trouille bleue de l'attachement. C'était pas pour elle, et ça le serait jamais.

Le breton lança une attaque maladroite entre sa fourchette et son brocoli, et, oh surprise, ce fut le brocoli qui gagna, rebondissant mollement sur la poitrine d'Esther - qui sans plus de surprise - vit rouge. « Pas juste quelqu’un pour s’amuser, mais pour… construire quelque chose. Quelque chose de... de beau, de durable. Tu n’y as jamais pensé, toi, entre deux lancers de boules de pétanque ? » Elle allait lui faire bouffer, sa boule de pétanque. « Mais connard, t'es sérieux là ? » L'inspiration du garçon lui fit rapidement comprendre qu'il allait sûrement enchainer sur un « Ah oui, très sérieux, tu ne veux tout de même pas finir ta vie toute seule ? » Aussi, elle se dépêcha de préciser : « T'as pas vu que ton maudit brocoli s'est catapulté sur moi ? » Elle se recula en faisant grincer sa chaise, puis se leva en suspendant par la même occasion la main d'Eliaz bien trop loin de son assiette. « Regarde ! De quoi tu m'parles d'amour quand même un foutu brocoli prend ses jambes à son cou ? » Esther désignait du menton la tâche verte et humide laissée par le légume, puis souffla avant de se saisir d'une foutue serviette brodée et de la jeter avec mépris sur la table après s'être grossièrement essuyée.

Elle dut prendre une grande bouffée pour ne pas démarrer au quart de tour et déverser ses munitions en rab sur le crâne de son codétenu, puis s'efforça de s'asseoir en retenant un juron de plus ; lui préférant un grognement sourd, histoire de pas finir par coller sa main sur sa tronche. S'il s'agissait d'un jour lambda, elle n'aurait pas hésité une seconde, mais là, tout ce qu'elle en tirerait, c'était une journée de plus collée à ce ouistiti. Elle se contenta donc de donner une claque à la fourchette du garçon qui s'envola sous la table voisine ; s'il ne savait pas manger avec, il n'en avait plus besoin.

Un silence s'imposa, comme si le monde entier retenait son souffle en attendant leur prochain coup de théâtre. Esther était énervée, mais bon, elle pouvait pas rester plantée là à se gratter le cul toute la journée. Ils allaient devoir se parler, c'était inévitable. Fallait bien qu'ils arrivent à survivre ensemble pendant au moins encore vingt-quatre heures. Alors elle prit une inspiration profonde et se lança, sans retenue cette fois. « Hé, quand t'auras fini de te goinfrer, tu pourras m'dire c'que vous fabriquez, ma sœur et toi ? » ~ @Eliaz Caradec
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Eliaz Caradec
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MessageSujet: Re: Hell is something you carry around with you (Eliaz)   Hell is something you carry around with you (Eliaz) EmptyJeu 4 Jan - 23:48


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Esther n’avait pas tort : Eliaz s’était un peu emballé. Mais il n’y pouvait rien : il voulait que la mini-terreur menottée à son poignet comprenne ce qu’il voulait dire, lorsqu’il parlait de sentiments ! Okay, elle avait probablement la peau aussi dure qu’un dinosaure de la préhistoire, mais il devait bien y avoir des organes mous qui palpitaient là-dessous, non ? Des poumons qui se resserraient, un cœur qui bondissait, un estomac qui se nouait lorsqu’elle était confrontée à certaines interactions ?

Il s’était tant emballé qu’il n’avait pas remarqué le brocoli qui avait ricoché sur sa camarade. « Mais connard, t'es sérieux là ? » Les yeux d’Eliaz s’arrondirent d’incompréhension face à ce coup d'éclat. « Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait encore ?! Je suis innocent, votre Honneur, j’vous le jure ! » « T'as pas vu que ton maudit brocoli s'est catapulté sur moi ? » … Oups. Effectivement, il y avait peut-être eu un acte de violence perpétré par un brocoli sauvage. Mais bon, Eliaz était sûr que ce genre d’accident arrivait même aux meilleurs ! « « Regarde ! De quoi tu m'parles d'amour quand même un foutu brocoli prend ses jambes à son cou ? » Eliaz répliqua, piqué au vif : « Hé, on parle d’un légume là ! Je compte pas me fiancer à un légume ! » Il comptait plutôt se fiancer à une charmante, élégante, troublante, intéressante jeune femme dont, si possible, le prénom commençait par Ma et finissait par Mi, avec un Na au milieu (ce qui réduisait drastiquement le champ des possibles élues.)

« Ma fourchette ! » s’indigna-t-il ensuite lorsque la sauvageonne décida d’administrer une pichenette à l’innocent ustensile. « Elle est toute sale maintenant ! Hors de question que j’approche de ma bouche quelque chose qui a touché le sol ! Pfff, t’es vraiment pas sympa ! » Il voulut faire la tête, mais si Eliaz avait un certain nombre de défauts, la rancune n’en était pas un. (C’était ça, d’avoir une mémoire de strangulot)

Alors quand Esther changea de sujet de conversation, amenant Victoire sur la table (à défaut d’y amener les bonnes manières), toute sa colère s’envola et Eliaz ne fut plus que gêne et stupeur.

« Qu… qu’est-ce que tu veux dire par là ? » balbutia-t-il, davantage pour gagner du temps que par désir d’entendre Esther approfondir ce qu’elle avait en tête. Il sentait ses joues le brûler, alors que son sang palpitait plus fort au souvenir de la soirée qu’il avait passée avec l'aînée de son cauchemar. Il ne fallait surtout pas qu'Esther découvre la vérité. Personne ne devait la découvrir ! Il en allait de leurs réputations respectives ! Et si Sélène avait vent de l'histoire... oh nom d'un abraxan ivre, il en entenderait parler jusqu'à la Saint Glinglin. Plutôt se teindre les cheveux en vert ! (Ou pire : en ROUX !) « Je ne fabrique rien avec Victoire. » prétendit-il avec toute la mauvaise foi qu'il avait en réserve. « On connaît juste des gens en commun, c'est tout. Et puis d'abord, pourquoi je m’imposerais une deuxième Béguin ? J’ai dû déjà en supporter une au club de pétanque, c’est pas pour m’en coltiner une deuxième pendant mon temps libre ! »

Et dans une lâche tentative de détourner son attention, il pointa du doigt (de sa main libre) la tâche qu’avait laissé son brocoli en rebondissant sur Esther. « T’as une trace, là. On dirait un petit cochon. Tu veux que je la nettoie ? Sinon, j’peux te passer un t-shirt propre. » Esther et Eliaz avaient le mérite de partager leurs couleurs, à défaut d’autre chose. Le jeune homme ajouta, non sans afficher une légère moue : « J’ai pas envie qu’on me voit me promener avec quelqu’un qui a des traces bizarres sur ses vêtements. » Qu'elle ne s'imagine surtout pas qu'il lui faisait une telle proposition par pure bonté d'âme !
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