Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 Draw me like one of your French girls (Prysha)

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Eliaz Caradec
Membre • Air
Membre • Air
Eliaz Caradec

Pseudo : Lou
Faceclaim : Tom Holland (crédit : @wickedwitches)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) B94aa7cbd69e17da2f3987ba8580981e
Ordre : Bourgeoisie
Idéologie : Royaliste
Âge : Vingt-trois ans.
Statut civil : mdr
Messages : 499
Points : 1639
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t97-eliaz-why-don-t-you-g
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyLun 17 Avr - 23:31

❖ Prysha et Eliaz
Draw me like one of your French girls
Le soleil déposait des paillettes d’or au milieu des splendides jardins de Beauxbâtons. S’avançant au milieu des allées parfumées — tout en exécutant de petits bonds pour éviter de marcher dans la terre humide —, Eliaz admirait les alentours où tout n’était qu’explosion de couleurs, comme si la nature savait que son temps était compté et que bientôt, l’automne recouvrerait l’herbe de ses feuilles rousses et craquantes.

C’était un temps idéal pour emprisonner ces images lumineuses à jamais, sur une pellicule ou sous les traits habiles d’un pinceau. C’était bien pour cela qu’il avait envoyé un pigeon à Mademoiselle de Bhopal Numéro Deux : afin de lui proposer l’un de leurs rendez-vous artistiques dans les jardins de l’Académie. Ils n’en avaient pas eu l’occasion depuis bien longtemps, et il devait bien admettre que la jeune fille lui avait manqué, malgré son caractère de petit cochon en habits de satin (et puis c’était mignon, un petit cochon) (de loin) (avec des gants).

Afin d’être à l’abri des regards, il décida de s’enfoncer au-delà des pans de verdure où se prélassaient les pique-niqueurs du dimanche. Il y avait un peu moins de monde près de l’étang, ce qu’Eliaz pouvait comprendre depuis le jour où un parfait crétin avait décidé de s’y entraîner avec d’autres membres du club de Pétanque et s’était débrouillé pour lui balancer sa boule sur le crâne. Son occiput s’en souvenait encore — tout comme sa fierté, qui avait été pas mal amochée par l’espèce de gémissement de douleur qu’il avait poussé en s’écroulant par terre, la main pressée contre sa tête douloureuse. Mais, ahem, c’était une autre histoire, et il n’y avait AUCUNE raison de s’y appesantir.

Eliaz se pencha donc par-dessus l’étang et admira les irisations argentées qui dansaient à la surface de l’onde vert émeraude de l’eau. Il fronça légèrement le nez, mais aucune odeur déplaisante ne vint heurter son odorat délicat. Les lieux étaient tout aussi jolis et enchanteurs que le reste des jardins ; son reflet à contre-jour, enveloppé de lumière, ondulait avec mille délicatesses. Il se pencha pour mieux admirer son visage. Il cherchait à arranger une mèche rebelle qui rebiquait sur son front lorsqu’il vit le reflet d’une petite silhouette familière s’approcher dans son dos.

Toujours accroupi au bord de l’eau, il laissa un sourire gagner ses lèvres.

“Coucou Prypry, j’ai failli t’attendre ! Ton photographe et modèle préféré ne t’a pas trop manqué, pendant l’été ?” Il chercha à discerner, sur son reflet déformé, si elle avait emporté son carnet à croquis. Et surtout, si elle allait lui accorder l'un de ses rares sourires.
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Prysha de Bhopal
Membre • Terre
Membre • Terre
Prysha de Bhopal

Pseudo : laraclette
Faceclaim : Amita Suman + ultra-violences (tumblr)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) Party-hard-beach
Ordre : Noblesse
Idéologie : Royaliste
Âge : 19 ans
Statut civil : Celibataire
Messages : 79
Points : 236
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t99-prysha-i-paint-flower
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyMar 18 Avr - 19:20

ELIAZ &
PRYSHA

Draw me like one of your French girls

Le soleil d’été se prélassait entre deux nuages blancs duveteux et la douceur de l’air allégeait les pensées de Prysha qui avaient l’habitude de se faire trop souvent orageuses. Elle avait presque envie de fredonner, alors qu’elle trimbalait un carnet de croquis presque plus gros qu’elle et son matériel de peinture dangereusement coincé sous un bras. Les jardins étaient un de ses lieux favoris à l’école et ils étaient particulièrement beaux aujourd’hui, éclairés par une si belle lumière qui donnait à l’herbe une couleur dorée. Prysha se dit joyeusement qu’aujourd’hui avec une pareille luminosité, même Eliaz ne serait pas trop moche à dessiner. Elle avait reçu son invitation quelques jours plus tôt avec la même excitation et appréhension qu’à l’habitude. Ces rendez-vous la remplissaient de joie car elle pouvait alors créer librement et s’entraîner de façon rigoureuse avec un modèle plus ou moins coopératif, mais leurs personnalités (enfin surtout celle d’Eliaz.) (il est sacrement chiant.) finissaient bien souvent par leur faire se hurler dessus, et il fallait dire qu’il avait le don de lui faire oublier qu’elle était une demoiselle de bonne famille (et pas une lutteuse mexicaine en collant et slip à paillettes qui peut se permettre d’envoyer une descente de coude à son ami breton parce qu’il lui fait prendre une pose improbable pour la cinquantième fois en trente secondes).

Elle mit quelques minutes avant de le repérer, en train de se mirer dans la surface luisante de l’étang. Elle s’approcha à pas légers, son esprit (diabolique) s’activant involontairement à le voir ainsi accroupi devant l’eau calme. L’idée d’envoyer Narcisse junior rejoindre les petits poissons dans l’étang lui arracha un sourire radieux (bien que légèrement machiavélique) ( et absolument pas parce qu’elle était elle aussi heureuse de le voir.) (ça jamais.) (non.)    

Sourire qui se fige immédiatement lorsqu’il la salue (comme s’ils avaient élevé les cochons ensemble). Prypry. Moins cinq points. Quand il arrivera à moins trente, elle commencera à lui dessiner un pif énorme, et un peu plus gros à chaque dessins, juste pour le voir paniquer à l’idée que son adorable nez puisse être devenu aussi monstrueux et disproportionné.  

“Je t’en prie, appelle moi Prysha.” (c’est le même nombre de voyelle, crétin). Le sourire revient légèrement (et toujours pas parce qu’elle est heureuse de le retrouver. Et puis c’est Kamala son modèle préféré d’abord.) et elle enchaîne en penchant légèrement la tête sur le coté, sa tresse se balançant paresseusement dans son dos “Es-tu prêt, ou préfères-tu que je te laisse encore cinq minutes pour tenter d’entrer en communication avec tes amis les têtards?” Elle retient à peine un rire. “Ou peut-être frères têtards si on se base purement sur la ressemblance physique, ils doivent sans doute se demander où tu étais passé depuis tout ce temps”  

Elle laisse tomber délicatement son matériel sur l’herbe, retrouvant une expression qu’elle croit digne et distinguée (non, toujours pas elle sourit toujours comme une belette enragée.) “Préfères-tu commencer à poser ou qu’on fasse les photographies d’abord?” Elle se mordis légèrement la lèvre, soucieuse. ”Peut-être qu’il vaudrait mieux que je commence à prendre la pose, la luminosité est sans doute optimale pour toi?”

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Eliaz Caradec
Membre • Air
Membre • Air
Eliaz Caradec

Pseudo : Lou
Faceclaim : Tom Holland (crédit : @wickedwitches)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) B94aa7cbd69e17da2f3987ba8580981e
Ordre : Bourgeoisie
Idéologie : Royaliste
Âge : Vingt-trois ans.
Statut civil : mdr
Messages : 499
Points : 1639
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t97-eliaz-why-don-t-you-g
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyJeu 20 Avr - 23:28

❖ Prysha et Eliaz
Draw me like one of your French girls
Mayday, mayday, Prysha de Bhopal souriait ! Certes, Eliaz ne doutait pas qu’il était irrésistiblement drôle, mais voir la joie se matérialiser ainsi sur le minois de la demoiselle de Bhopal avait quelque chose de particulièrement satisfaisant.

Toutefois, sourire n'empêchait pas la jeune fille de le gratifier de ses habituelles remarques ronchonnes. “Je t’en prie, appelle moi Prysha.” Prysha, Prypry... quelle différence ? L'un dans l'autre, elle lui avait définitivement manqué ! (Un peu.)

Eliaz émit un gloussement et se redressa, prenant soin de ne pas trébucher. Il n’avait aucune envie de se vautrer dans l’étang et d’en ressortir avec une tenace odeur de chien mouillé. “Okay, okay… Pryshounette.” Son propre sourire, toutefois, eut un léger frémissement d’horreur lorsqu’elle eut l’outrecuidance de le comparer avec l’un des têtards qui avait élu domicile au sein de l’étang.

Ew. Les têtards, c’était gluant, ça frétillait, ça n’avait rien d’agréable à prendre au creux de la main. Et ne parlons pas des crapauds qu’il devenaient, avec leurs affreuses gueules saupoudrées de pustules (en tout cas, c’était comme ça dans les histoires que lui lisait sa Maman, lorsqu’il était enfant). Alors il redressa le nez avec beaucoup de fierté et lança à la jeune fille, la bouche légèrement pincée :

“Pfff, tu sais ce qu’on dit, Prysh : la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.” Très fier de sa répartie, il reporta son attention sur l’attirail que Prysha avait emporté avec elle. Bien qu’impressionné par la taille de son carnet de croquis et sa farandole de pinceaux, il s’efforça de n’en laisser rien paraître (même si ses yeux brillaient avec une certaine convoitise) et s’empara de son propre appareil photo magique, noué autour de son cou grâce à une cordelette en cuir. “Okay, commençons par les photos ! Échangeons de place.” Il fit un pas chassé afin de permettre à Prysha de se dresser de toute sa hauteur devant l’étang, telle une nymphe aux cheveux de jais échappée des flots verts et roses couronnés de fleurs de nénuphars. “Tu serais merveilleuse, avec toute cette eau autour de toi. On pourrait presque croire que c'est ton élément” dit-il en plissant les yeux pour mieux apprécier le tableau qu’elle offrait. “Tu ne veux pas détacher tes cheveux ? Et, attends…” Il s'était mis à lui tourner autour, l’œil rivé sur l’objectif. “Essaie de faire la moue. Non, non, oublie, on dirait que tu as des problèmes gastriques. Souris, plutôt ? Pense à… à moi, tiens, ça devrait t’aider.” Merci Eliaz.

Il continua de trépigner tout autour d'elle, telle une girouette en guinguette “Lève les bras et tourne, pour voir ? Sur la pointe des pieds ?” Non, il ne la laisserait jamais tranquille. C’était ça, leur deal : il pouvait la prendre en photos sous tous les angles et, en échange, il lui offrait son esthétique naturelle (*tousse*) à capturer sur ses croquis.

Ça, et qu’elle supporte ses questions trop curieuses. “Au fait…” *clic !* “Personne ne t’a demandé en mariage pendant les vacances ?” *clic !* “Si tu as besoin de photos pour convaincre un éventuel prétendant…” *clic !* “Tu sais à qui les demander !” *clic !*
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Prysha de Bhopal
Membre • Terre
Membre • Terre
Prysha de Bhopal

Pseudo : laraclette
Faceclaim : Amita Suman + ultra-violences (tumblr)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) Party-hard-beach
Ordre : Noblesse
Idéologie : Royaliste
Âge : 19 ans
Statut civil : Celibataire
Messages : 79
Points : 236
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t99-prysha-i-paint-flower
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyMer 26 Avr - 23:03

ELIAZ &
PRYSHA

Draw me like one of your French girls

Et si Eliaz avait réussi l’incroyable, l’exploi, le miracle, la meilleure chose qui ait été faite depuis que Jesus ait changé l’eau en vin, que le baton de Moise se soit transformé en serpent et qu’Eliaz ait pu sortir plus de deux phrases sans avoir l’air d’un parfait idiot (c’est faux, c’est jamais arrivé): faire sourire la cadette de Bhopal. Ce qui dura approximativement trente secondes, le temps record qu’il mit à l’affubler du surnom le plus horrible qu’elle n’ait jamais entendu. Pryshounette. Peut-etre que s'il elle lui faisait part de son propre surnom pour lui, il se calmerait un peu Elnaze Carabete. Un frisson de dégoût lui parcoura l'échine, comme si quelqu’un lui avait cassé un œuf sur le sommet du crâne ou justement fait couler une poignée d'œufs de batraciens sous le col de sa chemise. Elle était familière de la sensation, ayant passé des années à courir dans la vase des étangs, les poches pleines de tétards et de la boue jusque dans les cils, pourchassant la malheureuse victime qui avait la malchance d’etre la plus proche d’elle (en réalité elle savait tres bien qui la fameuse victime était le plus souvent, mais elle refusait d’y penser) (aucune pensée) (ou que des pensées pures) (majoritairement) (l’étrangler en beuglant étant l’une d’etre elle), lui hurlant d’embrasser la grenouille qu’elle tenait dans les mains, hilare, assurant qu’elle se changerait en princesse, s’il lui faisait juste un tout petit bisou. Ah si un jour on lui avait dit qu’elle en viendrait à vouloir se changer en crapaud… “Pfff, tu sais ce qu’on dit, Prysh : la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.”

Elle roula des yeux, et exasperée (amusée aussi) elle repondit dans un souffle à peine audible “Une colombe bien dodue alors.” Hein? Quoi? Prysha n’a rien entendu et encore moins de remarque désobligeante. Mais Eliaz ne sembla pas trop s’en emouvoir et s’empara de son appareil photo enchanté et elle se prépara mentalement à la séance de torture medievale (les rats dans le seau qu’on faisait chauffer en moins) qui allait suivre en se placant sagement devant l’étang.“Tu serais merveilleuse, avec toute cette eau autour de toi. On pourrait presque croire que c'est ton élément”

“Oh mais je suis toujours merveilleuse Eliaz. Et figure toi que l’eau fait partie de mes élements, seulement, pas mon préféré. Mais nous pouvons faire un marché: si tu me veux en Ophélie et que je dois m’allonger dans l’eau pour satisfaire ta vision créative, tu devras venir avec moi. Hors de question de te priver d’une petite trempette. C’est bon pour le système immunitaire, et il fait chaud aujourd’hui…” En s’évantant d’une main, Prysha battit des cils, l’air diaboliquement innocent. Elle savait pertinement qu’Eliaz n’accepterait jamais de salir sa belle et proprette personne en plongeant dans l’eau stagnante de la marre. Mais elle pourrait gentiment l’aider? Cette idee qui commence à germer dans son esprit est captivante.

Mais sagement, elle défait sa natte, se crispant en pensant qu’il puisse essayer de toucher ses cheveux qui ondulent à force d'être ainsi maintenu en permanence. Elle prend la pause, se pliant (sans engouement) aux exigeances d’Eliaz, inclinant la tête, regardant au loin d’un air ténébreux et mystérieux (autant qu’une petite meringue en colère), tournant sur elle-même, fermant les yeux. Elle imagine cela comme une danse, lente, calme, gracieuse. Et très pénible. Il faut dire que le breton la fait vraiment se contorsioner dans des positions impossibles. “Au fait…Personne ne t’a demandé en mariage pendant les vacances ? Si tu as besoin de photos pour convaincre un éventuel prétendant… Tu sais à qui les demander !”

S’il pensait avoir vu son visage de constipée avant, c’était raté. Piquant un fard, ella serre les poings très fort, se sentant aussi impressionnante qu’un boursouf enragé. L’été avait été compliqué, entre la maladie de son dādā qui la rendait incroyablement inquiète (faux elle avait un coeur de pierre), les fiancailles de Kamala qui la troublaient (de marbre), son frère qui méritait les jetés de chaussures hebdomadaire qui finissaient toujours par se produire lorsqu’ils étaient obligés de passer du temps ensembles (de granit) et les lectures très stimulantes intellectuellement de la presse à scandale (de diamant même, taillé en forme de pic-a-glace qu’elle pourrait planter dans le ventre de tous les hommes stupides qui l’entouraient et qui ne comprenaient jamais rien a rien parce qu’ils étaient trop bêtes). Elle tente de conserver son ton poli et calme, mais le rouge lui a definitivement monté aux joues. Il lui deplait enormement de se faire rappeler qu’elle a d'énormes chances de finir vieille fille au train où vont les choses (oui, on est toujours melodramatique à 19 ans)

“Les prétendants font la queue jusqu’à Chamonix-Mont-Blanc. Tout le monde veut épouser une Comtesse, c’est bien connu. Surtout une aussi jolie et agréable que moi. Enfin Eliaz. Un peu de sérieux, voyons.”

L’idée qui avait germé plus tot semble éclore dans l’engrai fertile de son embarras. Elle continue de le regarder avec cet air qu’elle croit innocent mais qui hurle je vais faire une bêtise tellement fort, qu’elle s’etonne presque de ne pas le voir prendre ses jambes à son cou. Elle est même quasiment sûre que l’instinct de maman de Kamala s’est probablement reveillé flairant la sottise qu’elle s’apprete à commettre (même si l'instinct aimerait sans doute mieux renifler les caleçons d’une certaine personne de plus de 40 ans à l’heure actuelle). Rester concentrée sur l'idée. Distraire la cible.

“Et toi tu as passé un bon été? Un amour de vacances? Quelqu’un qui ne serait pas trop regardante sur…” Prysha gesticulla vaguement en direction d’Eliaz, le designant de la tête au pied. ça. Une personne en mal de lunettes adaptées à sa vue peut-être?”

Silence. Action! Sa chaussure qui trampouillait innocemment dans l’eau se met à bouger, et d’un coup de pied magistral, elle éclabousse le pauvre Eliaz qui n’avait rien demandé à personne, esquivant adroitement l’appareil photo qu’il tenait au visage. Il faut dire qu’elle s’en veut un peu, mais pauser est vraiment si ennuyeux et une Prysha ennuyée, c’est une Prysha chaotique (comme un petit enfant de trois ans, mais en encore plus mignon et salissant)

“Oups! Mais que suis-je maladroite… Je suis navrée Eliaz, j'ai glissé...”

Elle est sure que ca fera une belle photo au moins. Non?

roll te dice baby:

Pando
Revenir en haut Aller en bas
La Doyenne
Admin • We'll never be royals
La Doyenne

Pseudo : WLNBR
Faceclaim : Isabelle Huppert, par Pando
Messages : 426
Points : 1786
Date d'inscription : 16/01/2023
https://never-be-royals.forumactif.com
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyMer 26 Avr - 23:03

Le membre 'Prysha de Bhopal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Diamants' :
Draw me like one of your French girls (Prysha) GYfX8DN
Revenir en haut Aller en bas
Eliaz Caradec
Membre • Air
Membre • Air
Eliaz Caradec

Pseudo : Lou
Faceclaim : Tom Holland (crédit : @wickedwitches)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) B94aa7cbd69e17da2f3987ba8580981e
Ordre : Bourgeoisie
Idéologie : Royaliste
Âge : Vingt-trois ans.
Statut civil : mdr
Messages : 499
Points : 1639
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t97-eliaz-why-don-t-you-g
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyLun 1 Mai - 23:11

❖ Prysha et Eliaz
Draw me like one of your French girls
“Oh mais je suis toujours merveilleuse Eliaz. Et figure toi que l’eau fait partie de mes éléments, seulement, pas mon préféré. Mais nous pouvons faire un marché: si tu me veux en Ophélie et que je dois m’allonger dans l’eau pour satisfaire ta vision créative, tu devras venir avec moi. Hors de question de te priver d’une petite trempette. C’est bon pour le système immunitaire, et il fait chaud aujourd’hui…”

Hahaha. JAMAIS. Eliaz n’aurait supporté ni l’eau froide, ni la sensation de la vase qui se serait répandue vicieusement dans ses chaussettes propres, chatouillant ses orteils délicats. Plutôt rouler une pelle à tro… ouais, non, oubliez.

Au moins, Prypry se plia à ses directives avec une certaine aisance, adoptant des poses qu’il prit plaisir à emprisonner sur sa pellicule. Ses cheveux accrochaient des éclats de soleil, comme si des joyaux d’or scintillaient parmi ses mèches sombres ; sa silhouette se reflétait avec grâce dans l’étang qui se déployait à ses pieds comme un miroir empli d’une délicate brume vert clair. Eliaz était si concentré qu’il avait légèrement entrebâillé les lèvres, comme sa sœur aînée lorsqu’elle s’appliquait du mascara. Il n'avait absolument pas conscience qu'il devait avoir l'air particulièrement idiot béat.

La réponse de Prysha eut le mérite de lui rappeler de fermer la bouche avant que les mouches n'en fassent une piste d'atterrissage.

“Les prétendants font la queue jusqu’à Chamonix-Mont-Blanc. Tout le monde veut épouser une Comtesse, c’est bien connu. Surtout une aussi jolie et agréable que moi. Enfin Eliaz. Un peu de sérieux, voyons.”

“C’est marrant, parce que je ne vois aucun prétendant planqué dans les buissons. Ou alors, ils sont très discrets” fit-il remarquer en continuant de triturer l’objectif de son appareil photo enchanté. “A moins que tes fameux admirateurs ne soient des nains de jardin ?”

Mais si Pryshounette de Bhopal avait bien quelque chose, c’était de la répartie, et voilà qu’elle l’attaquait sur SES amours de vacances. Eliaz se figea aussitôt, résistant difficilement à l’envie de lui tirer la langue (mais il ne pouvait pas, parce qu'il n’avait plus six ans) (malgré les apparences) (et les moqueries régulières de son frère sur la question). Mais Prysha avait visé juste : actuellement, la vie sentimentale d’Eliaz était à peu près aussi plate qu’une limande écrasée. Ce n'était pas un secret que le jeune homme était totalement incapable de garder une petite amie, à cause d’une fâcheuse propension à, au choix :
A) Les demander en mariage prématurément ;
B) Faire tout déraper à cause d’un abus de champagne ;
C) Les réponses A et B ;
D) La réponse D

Mais Prysh n’en avait pas fini avec ses fourberies. Tout à coup, son pied entra en contact avec la paisible surface de l'étang, et… PLASH ! Eliaz se retrouva à moitié trempé, la chemise collée à ses épaules et le pantalon s’attachant désagréablement à ses mollets. Son appareil photo avait été épargné, mais il ne pouvait pas en dire autant de la mèche qui retombait devant ses yeux et qui dégouttait piteusement sur le bout de son nez.

Il leva vers Prysha un regard indigné, s’empourprant sous les gouttes d’eau qui ruisselaient sur ses joues glabres.

“Tu… tu… tu m’as mouillé !” s’étrangla-t-il en retirant précautionneusement de son cou la lanière de son appareil photo afin de le poser par terre, le plus loin possible des assauts de Mademoiselle “Coucou je suis une vicieuse créature” de Bhopal.  “Tu n’aurais pas dû faire ça ! Un Caradec rend toujours les coups qu’il reçoit, tout le monde le sait ! ” Il venait totalement d’inventer cet adage, mais il le prononça de tout son cœur, s’approchant dangereusement de Prysha et du bord de l’étang, bien décidé à avoir sa revanche.

Un peu trop dangereusement.

Son objectif avait tout simplement été d’éclabousser la jeune femme, de la même façon qu'elle l'avait fait ; cependant, la semelle lisse de sa chaussure cirée s’enfonça un peu trop rapidement dans la boue et dévia brusquement de sa trajectoire. Déstabilisé, Eliaz se rattrapa machinalement à la première chose qui tomba sous sa main, et qui se trouva être Prysha.

PLASH (x2) !

Les deux étudiant perdirent l’équilibre à l’unisson, Eliaz amortissant toutefois le choc, étant le premier à atterrir dans un mélange d’eau et de vase qui le fit aussitôt glapir d’horreur. Le corps de Prysha contre le sien ne fut que la cerise sur le gâteau. (Une cerise très lourde.) Par réflexe, il enfonça ses doigts contre son bras. Il sentait des végétaux inconnus chatouiller désagréablement son... euh... le bas de son dos. “Eeeewwww !!” De l’eau rentra dans sa bouche, elle avait un goût horrible. “Pousse-toi, pousse-toi, je vais me noyer ! Aaahhh !”

Non, Eliaz n’était pas du tout une drama queen.
⇜ code by bat'phanie ⇝





Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
La Doyenne
Admin • We'll never be royals
La Doyenne

Pseudo : WLNBR
Faceclaim : Isabelle Huppert, par Pando
Messages : 426
Points : 1786
Date d'inscription : 16/01/2023
https://never-be-royals.forumactif.com
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyLun 1 Mai - 23:11

Le membre 'Eliaz Caradec' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Diamants' :
Draw me like one of your French girls (Prysha) BeNyO4k
Revenir en haut Aller en bas
Prysha de Bhopal
Membre • Terre
Membre • Terre
Prysha de Bhopal

Pseudo : laraclette
Faceclaim : Amita Suman + ultra-violences (tumblr)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) Party-hard-beach
Ordre : Noblesse
Idéologie : Royaliste
Âge : 19 ans
Statut civil : Celibataire
Messages : 79
Points : 236
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t99-prysha-i-paint-flower
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyJeu 11 Mai - 21:22

ELIAZ &
PRYSHA

Draw me like one of your French girls

L'après-midi se déroulait plutôt paisiblement. C’est-à-dire que pour l’instant personne n’avait encore assommé personne à coups de pelle et les coups de sarcasme restaient encore raisonnés. C'était donc une belle après-midi. Prysha se pliait aux directives du breton de moyenne grâce, s'empêchant de souffler fort par le nez et de rouler des yeux comme un petit hippopotame énervé à chaque fois qu’il lui faisait prendre une nouvelle pose. Mademoiselle de Bhopal n’aimait pas vraiment suivre des ordres. Elle n’avait presque pas le temps de remarquer l’air idiot qu’il arborait en la photographiant (en même temps c’était un air on ne peut plus naturel sur son visage de doux abruti). Se mordant les lèvres, elle s'empêcha de sourire une nouvelle fois.

“C’est marrant, parce que je ne vois aucun prétendant planqué dans les buissons. Ou alors, ils sont très discrets…A moins que tes fameux admirateurs ne soient des nains de jardin ?”


Était-il trop tard pour demander une pelle? Son sourire se fit immédiatement la malle. Prysha dû faire appel à tout son (faux) calme, à ses années de cours intensifs d'étiquettes et surtout à sa croyance profonde qu’elle n’était absolument pas taillée pour faire de la prison (elle avait beaucoup trop de charme et de grâce pour se retrouver condamnée à porter un immonde uniforme de taularde) pour ne pas se mettre à vociférer que de toute façon le seul nain de jardin présent était l'espèce de babache photographique qui lui faisait face et que s’il ne changeait pas de ton, il irait sans doute voir les buissons de très près dans peu de temps. Rejettant ses cheveux en arrière et pointant le nez en l’air et agitant les mains d’un air agacé, elle prit une expression sévère

““Monsieur Caradec, vous savez très bien que mon rang exige une certaine discrétion. Je ne vais pas me mettre à batifoler dans les parcs entourée de mes prétendants enamourés. Tout le monde ne passe pas son temps à faire n’importe quoi dans les tavernes.”(tousse mauvaise foi tousse)


Mais l’affront du Carabête offrait une parfaite justification à sa fourberie aquatique. La politesse et la bienséance avaient des limites, et les limites avaient été dépassées à l'instant même où elle avait posé les yeux sur son visage de nigaud. Un petit peu d’eau n’avait jamais fait de mal à personne. Extrêmement satisfaite d’elle-même, elle battait des cils d’un air (absolument machiavélique) innocent en se trémoussant joyeusement, ravie de faire des bêtises, n’ayant que très peu de peine à étouffer la pointe de culpabilité qui lui piquait les côtes. C'était mal et elle le savait et les jeunes filles de bonne famille ne jouaient pas dans l’eau et ne prenaient pas autant de libertés et de ce fait ne s’amusaient jamais et restaient gentilles et sages et n'embêtaient pas de pauvres garçons candides. Mais l’expression d’Eliaz vallait bien de se sentir un peu coupable. On aurait dit un poisson lune, tout gonflé de colère ou bien même un crapaud buffle. Et d’ailleurs en un instant, il emprunta le buffle au crapaud et se mit à la charger en hurlant

“Tu n’aurais pas dû faire ça ! Un Caradec rend toujours les coups qu’il reçoit, tout le monde le sait ! ”

Elle avait oublié que bien que riche, il faisait tout de meme partie de la populace, et que les hommes de la populace n’avait aucun problème à tacler une gentille (non) demoiselle pour l’envoyer valser dans la vase. Les promeneurs dans le parc ont d’ailleurs certainement pu entendre à un kilomètre à la ronde l’alarme stridente de leurs cris (comme un iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii très très aigu) qui retentirent lorsqu'ils s'entraînèrent mutuellement dans une chute inexorable en direction du lac. Heureusement pour elle, le breton amorti leur naufrage, ce qui l'empêcha d'être trop mouillée ou de se faire mal.

C'était décidé, Prysha n’avait pas besoin de pelle. Elle le noierait a mains nues (car à tout bien reflechir elle serait sans doute fabuleuse dans son habit de prisonnière). Rougissante de colère et d’embarras (elle n’avait aucune envie de se retrouver prisonnière des bras d’Eliaz) (une telle proximité, vous avez pensé au risque d’attraper des bébés?!) elle se débattit elle aussi pour se défaire de l’emprise du breton qui lui aggripait les bras sans ménagement et devait sans doute être en train d’avaler autant d’eau que de cheveux. Avec un dernier effort, elle le repoussa et s’assit sans ménagement dans le lac. Fichu pour fichu, tant pis pour sa jolie robe bleue à fleurs.  

““Espèce de…. Espèce de… de… Vilain! J'espère que t’attraperas le tetanos!” hurla-t-elle en lui envoyant une poignée de vase dans les cheveux.

Ophélies de mes fesses, ils devaient sans doute plus ressembler aux monstres des marais qu’à de jolies rousses submergées. Honteuse, elle frappa l’eau du plat de la main, comme pour se libérer de sa culpabilité et de sa rage. Elle avait passé l'âge de patauger dans la gadoue et terrifier les garçons en les pourchassant avec des vers de terre, des limaces ou des grenouilles. Et elle savait très bien qu’Eliaz avait horreur de la saleté et que de se retrouver ainsi propulsé (meme si c’etait entièrement de sa faute à lui) (elle était absolument irréprochable) (en toutes circonstances) dans le lac était sans doute absolument horrifique pour lui. L’envie de l'étrangler était toujours présente, mais il restait son ami et elle savait qu’il fallait qu’elle le secoure ou il allait probablement piquer une énorme crise sous-marine et nous faire une apoplexie si on ne le sortait pas de là assez rapidement et que ses doigts se mettaient à friper. L’indienne se redressa et le tira sans ménagement et avec mauvaise humeur en dehors du lac.

“Vraiment Eliaz, tu n’as aucune tenue enfin. Il faut apprendre à te maîtriser, c'était une réaction complètement disproportionnée. Regarde toi, tu es couvert de boue.”

Comme si ce n'était pas elle qui lui en avait envoyé dans la figure une minute plus tôt. Extrêmement agacée, Prysha tira sa baguette et haussa les sourcils d’un air menaçant.  

“Si tu veux te venger, essaie au moins de faire ça bien.”

Il méritait qu’elle lui fiche un peu la trouille. Au lieu de le changer en bolée enchantée, Prysha s’appliqua à lui jeter un sort nettoyant et séchant dont elle avait le secret qui lui ôta son apparence marécageuse.

“Voilà. Tu es toujours fâché?” (parce qu’elle, oui.)


Roll the dice:


Pando
Revenir en haut Aller en bas
La Doyenne
Admin • We'll never be royals
La Doyenne

Pseudo : WLNBR
Faceclaim : Isabelle Huppert, par Pando
Messages : 426
Points : 1786
Date d'inscription : 16/01/2023
https://never-be-royals.forumactif.com
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptyJeu 11 Mai - 21:22

Le membre 'Prysha de Bhopal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Diamants' :
Draw me like one of your French girls (Prysha) GYfX8DN
Revenir en haut Aller en bas
Eliaz Caradec
Membre • Air
Membre • Air
Eliaz Caradec

Pseudo : Lou
Faceclaim : Tom Holland (crédit : @wickedwitches)
Photographie enchantée : Draw me like one of your French girls (Prysha) B94aa7cbd69e17da2f3987ba8580981e
Ordre : Bourgeoisie
Idéologie : Royaliste
Âge : Vingt-trois ans.
Statut civil : mdr
Messages : 499
Points : 1639
Date d'inscription : 09/04/2023
https://never-be-royals.forumactif.com/t97-eliaz-why-don-t-you-g
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptySam 27 Mai - 20:12

❖ Prysha et Eliaz
Draw me like one of your French girls
La vase avait vraiment un goût abominable. Cette expérience était très déplaisante, elle ne méritait qu'une étoile sur cinq (et seulement parce qu’on ne pouvait pas en mettre zéro).

Prysha et lui devaient faire autant de vacarme que des poulets qu’on déplumait : entre les éclaboussures, les cris et les gémissements d’horreur qui s’échappaient de la gorge de l’étudiant de l'Air... C’était un miracle que personne n’ait encore pointé le bout de son nez sur la rive, histoire de se payer une bonne tranche de rigolade et d’immortaliser ce moment dans l’appareil photo d’Eliaz qui traînait toujours dans l’herbe.

“ Espèce de…. Espèce de… de… Vilain! J'espère que t’attraperas le tetanos!”

Mais elle l’attaquait, en plus ! Si l’audace avait pris forme humaine, nul doute qu’elle aurait adopté la figure et la longue chevelure ténébreuse de Prysha de Bhopal !

Eliaz grimaça de plus belle, essayant désespérément d’essuyer la substance gluante qui rampait sournoisement sur sa joue (mais il ne parvint qu’à s’en mettre davantage dans la bouche).

« On peut vraiment attraper le tétanos dans l’eau ? » (Il espérait que la panique ne s’entendait pas trop dans sa voix.) « C’est horrible ! Je ne veux pas attraper le tétanos ! J’suis trop jeune pour mourir ! » Néanmoins, il ne savait pas s’il pouvait en dire autant de sa camarade. Dix-neuf ans, c’était déjà un très bel âge, non ?

(Non ?)

Mais Prysha (qui ressemblait de moins en moins à la jeune femme noble, charmante et adorable qu’il portait dans son cœur, et de plus en plus à une diablotine échappée de ses pires cauchemars, avec un supplément Chantilly de boue et Mauvaise foi) n’en avait pas fini avec lui et… euh… pourquoi pointait-elle ainsi sa baguette sur lui ?

Eliaz leva les mains, pâlissant sous les rigoles d’eau boueuses qui continuaient de ruisseler sur son visage.

« N-non, non, inutile d'être violents, baisse cette baguette s’il te plaît Prysh trésor, je suis désolé, c’était un accident, je… je… oh ? »

C’était étrange, tout à coup : il n’avait plus froid. Ses vêtements avaient cessé de coller à sa peau comme s’ils cherchaient à fusionner avec son épiderme, et ses mains n’étaient plus couvertes d’une atroce pâte verdâtre qui dégageait une entêtante odeur d’algue avariée. Même ses ongles étaient impeccables, comme s’il venait de faire une manucure.

Eliaz leva un regard incrédule sur Prysha.

« C’est… c’est toi qui as fait ça ? » Ses yeux s’écarquillèrent, tel les prunelles d’une biche prise entre les phares d’une voiture. « Woaaahhh, c'est génial ! T’es trop forte ! Bravo Prypry, tape m’en une ! » Il leva la paume de la main, espérant très fort que sa camarade accepterait de lui accorder un high five en bonne et due forme.

Non, Eliaz n’était pas rancunier. (Même si Pryshounette était particulièrement douée pour lui courir sur le haricot. Mais disons que c’était un petit haricot.) (Ouais, non, oubliez cette métaphore foireuse svp.)

« Tu sais quoi, Prysh ? Je vais faire pareil ! C’était quoi ton sort ? Attends, j’crois que je sais ! » L’un des (nombreux) défauts d’Eliaz était qu’il parlait souvent trop vite et, au lieu d’attendre la réponse de Prysha, il démarra bille en tête, avec une assurance digne d'un Sphinx : « Evanesco ! »

Mais non, ce n’était pas Evanesco.

Bien sûr, le sortilège eut une certaine efficacité, puisque Prysha cessa d'être mouillée et couverte de boue telle un monstre du Loch Ness miniature dotée de bras et de jambes.

Le problème, c’était que le sortilège ne faisait pas la différence entre l’eau, la boue et… et le reste, aka : les chaussures et les vêtements.

(Rassurez-vous, il n’était pas assez puissant pour retirer en prime les sous-vêtements.)

(Mais c'était bien tout ce qu'il restait sur le dos de Prysha de Bhopal.)

Eliaz rougit comme un homard plongé dans de l'eau bouillante.

« Oh nom d’un dragon à paillettes !!! Je suis désolé Prysh, je… je… je vais arranger ça ! Ne me tue pas s’il te plaît ! »

Eliaz regagna précipitamment le rivage. Pitié, pitié, que personne ne ramène sa fraise par ici ! Que diraient ses camarades, s’ils l’apercevaient avec son appareil photo ET une Prysha de Bhopal à moitié nue près de l’étang ? Que dirait Kamala ? (Rien, probablement. Elle se contenterait de l’assassiner froidement et de cacher son corps dans l’un des potagers du hameau.) « Tu aurais des… des vêtements de rechange ? Un plaid ? » Il grimaça. « Tu veux les miens ?! » Déjà, il commençait à déboutonner sa chemise, le cœur battant la chamade à l’idée qu’on puisse les apercevoir en si mauvaise posture.

Okay. Cette histoire allait mal finir.

⇜ code by bat'phanie ⇝


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
La Doyenne
Admin • We'll never be royals
La Doyenne

Pseudo : WLNBR
Faceclaim : Isabelle Huppert, par Pando
Messages : 426
Points : 1786
Date d'inscription : 16/01/2023
https://never-be-royals.forumactif.com
Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) EmptySam 27 Mai - 20:12

Le membre 'Eliaz Caradec' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Diamants' :
Draw me like one of your French girls (Prysha) 8dX721y
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty
MessageSujet: Re: Draw me like one of your French girls (Prysha)   Draw me like one of your French girls (Prysha) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Draw me like one of your French girls (Prysha)
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» prysha - surrounded by idiots
» prysha - i paint flowers so they will not die
» don't write unless you're dying - Prysha

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: