15 Juillet 1932 -
Aujourd’hui, ils fêtent son anniversaire. Comme tous les ans, la petite fête se tient en plein après-midi lors des vacances d’été et regroupent sa famille et quelques voisins. Parmi eux, les Lebarde. Sa soeur est là, elle aussi. Elle sourit et rit avec Margaux Lebarde dans un coin. Puis il y a Pauline en train de sourire à ses parents et de poser des questions sur la “nouvelle soeur” qu’elles vont avoir.
C’est sa dix-neuvième année et il est tellement fier de ce qu’il a vécu jusqu’ici, de tout ce qu’il a encore à vivre. Il est heureux.
Sourire est facile lorsqu’il est entouré de sa famille. Et il sait que sa joie se fait ressentir chez tout le monde. Il essaye même pas de se contrôler. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il a envie de faire entendre et comprendre à tous à quel point il est heureux d’être, là, en leur présence. Entouré de sa famille et de quelques amis de Beauxbâtons.

Les premières heures de son anniversaire, il se concentre sur ses amis. Ils sont nombreux et il tient à apporter la même attention à chacun d’entre eux. Alors il sourit et rit. Raconte des blagues et est parituclièrement heureux lorsqu’elles trouvent leur public. Surtout qu’en réalité, c’est plutôt rare. Adrien a toujours plutôt eu tendance à être doté d’un humour de cinrconstance ou de situation. Ses blagues orales trouvent rarement entendeur.

Lorsqu’il est l’heure pour la majorité des invités de partir, il les remercie bien chaleureusement. Il aurait envie que cette journée dure pour toujours.
Ou du moins quelques heures de plus.

Pourtant, les Renard ne sont toujours pas seuls. Restent avec eux les Lebarde, comme toujours. Parfois, il a l’impression qu’ils vivent chez eux. Et inversement.
Ce n’est pas pour rien qu’il considère les soeurs Lebarde comme ses propres soeurs.

Lorsqu’il revient de la porte d’entrée où il a dit au revoir aux derniers invités, ses parents, sa soeur, les parents Lebarde, Margaux et Pauline sont tous dans le salon. Leurs voix semblent être en train de discuter d’école et d’autres choses un peu habituelles.
Mais devant lui, Aurore qui le regarde de sa petite taille.
La petite Aurore, qu’il a tenu dans ses bras quand elle était encore tout bébé.
Il a toujours envie, parfois, de se mettre à genoux pour lui parler mais elle lui a déjà fait remarquer qu’elle était trop grande pour ces trucs là maintenant.

“Bah alors, Magou, pourquoi t’es pas avec les autres ?”

Il a l’impression de l’appeler Magou depuis toujours. Il est le seul à l’appeler comme ça. Et même si elle semble pas apprécier particulièrement le petit surnom, il est fidèle à son rôle de grand frère de pensée et l’utilise toujours un peu plus quand elle lui demande de pas le faire.