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 Quand court le renard, l'abraxan a le poil humide - Bobo

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Roméo de Lestang
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Roméo de Lestang

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MessageSujet: Quand court le renard, l'abraxan a le poil humide - Bobo   Quand court le renard, l'abraxan a le poil humide - Bobo EmptySam 30 Déc - 19:11

Ce qu’il y a de bien avec un abraxan, c’est sa taille, sa force prodigieuse. Ce n’est pas l’animal-emblème de l’académie magique pour rien, et il y avait dans son port altier un quelque chose de royal, une étincelle magique qui lui conférait une aura particulière. Roméo n’avait jamais vu de près une licorne, mais il doutait qu’une de ces créatures légendaires ait le charisme et la prestance d’un abraxan. Mais, malgré tous ces aspects majestueux, il n’empêchait que laver un abraxan à grandes eaux était digne d’un châtiment à réserver aux traîtres contre la couronne.
Ce qui était vaguement ironique, mais Roméo sentait trop l’odeur du crin de cheval humide pour apprécier la situation à sa juste valeur. Il venait de passer une partie conséquente de sa fin de journée à accomplir des tâches de récurage de canasson ailé et il en était fourbu. Mais au moins, en prenant l’initiative de prendre un tour aussi tôt dans l’année, le Lestang était conscient d’avoir une faveur qu’il pourrait demander à un autre moment, pour se libérer de façon incongrue et c’était somme toute assez pratique. Autant en profiter tant qu’il lui restait du temps cette année, avant que la sortie du mois de septembre ne marque durablement les emplois du temps des étudiants de Beauxbâtons et qu’il ne dût se concentrer sur ses études.

Les cheveux humides, et la chemise également, Roméo revenait d’un pas peu vaillant vers le château. Il était encore chargé de quelques serviettes qu’il lâcherait au lavoir, où divers sorts se chargeraient de rendre à ces étoffes assez grandes pour constituer des tentes leur souplesse et leur odeur de propre à la lavande. La nuit était déjà tombée depuis quelque temps déjà, pas assez pour chasser les traits de rose pâle du ciel, mais assez pour que le firmament commence à étinceler. La journée avait été longue, et Roméo n’avait même pas daigné utiliser sa baguette pour porter ses serviettes par un sort de lévitation. À ne plus le reconnaître. Cela lui aurait cependant été très pratique alors qu’un éclair de fourrure passa entre ses jambes, le faisant trébucher entre ses bottes et tombant tête la première dans la pile de serviettes humides et odorantes. Roméo jura de façon très peu honorifique pour un noble de son rang, et se saisit de sa baguette. “Oh toi… accio !

Attrapant l’animal fugace qui tentait de se faire la malle, il le ramena face à lui, dans le but de lui passer un savon. Enfin, pas comme pour les abraxans. “Non mais ça va pas de faire du slalom entre les jambes des gens ?! Maintenant je sens encore plus le canasson qu’auparavant, et c’était déjà pas facilement tolérable. Qu’est-ce que tu as à dire pour ta défense ?

Regardant de plus près la bestiole qu’il avait attrapé au collet de sa baguette, il découvrit un renard passablement déconfit. Poussant un soupir par ses narines, Roméo leva les yeux au ciel avant de reprendre. “Puisque tu as visiblement confondu l’aile du serpentaire pour un poulailler, je vais t’emmener faire une petite visite guidée, le temps que je me défausse des serviettes. Ça sera ta punition vu que je viens de me quicher la tête dans du crin de cheval aîlé.

Mettant sa baguette dans sa bouche, le renard toujours flottant à ses côtés, Roméo entreprit de rassembler les serviettes en vrac sur le perron de la porte. Une fois en tas, il prit sa baguette d’entre ses lèvres avant de se retourner vers le goupil. “Et maintenant, une préférence sur la destination ?

@Bohort d'Ornessan
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Bohort d'Ornessan
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Bohort d'Ornessan

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MessageSujet: Re: Quand court le renard, l'abraxan a le poil humide - Bobo   Quand court le renard, l'abraxan a le poil humide - Bobo EmptyMar 2 Jan - 20:38

ootn --
La journée avait pourtant été bonne. Il avait été en cours, avait presque réussie à terminer la journée sans heures de retenue, avait finalement par en avoir une, donnée par un des délégués lorsqu’il l’avait trouvé en train de lancer un sort de neige sur deux élèves se bécottant dans la cours. Et vraiment, quelle injustice. Il faisait ça pour éviter la vision intolérable de l’amour juvénile aux yeux innocents des enfants des plus jeunes années. Il prenait juste son rôle de vieil élève de Beauxbâtons très au sérieux.
Puisqu’il avait été interrompu, il est sûr que pleins de jeunes élèves, des enfants vraiment, ont dû être dégoûté à vie de l’amour, à voir deux jeunes des années supérieurs s’embrasser comme ça sans aucune réserve.
Ils auraient pu faire des efforts. Ils auraient pu au moins trouver un placard à balai ou une classe peu utilisée. C’est pas comme s’il en manquait à Beauxbâtons.
Bohort est particulièrement bien placé pour le savoir.

Enfin qu’importe, après cette heure de retenue ajoutée à ses quelques dix (ou vingt) autres heures qu’il a encore à faire, il avait même été travailler à la bibliothèque. Que ce soit l’horaire auquel s’y rend aussi habituellement Léandre n’avait, bien évident, rien à voir avec sa présence.
Pas que le garçon aurait accepté de lui parler, de toute manière.

Et enfin, il avait été manger au refectoire. Et ça avait été franchement pas dégueu. Pas que ce le soit d’habitude, après tout pas rares sont les fois où il se dit que la cuisine de Beauxbâtons équivaut, si ce n’est parfois surpasse, celle des cuisiniers des d’Ornessan.
Il avait donc mangé avec grand plaisir et s’était assez rempli le bide pour ne pas avoir à trop penser à Léandre ou à quoique ce soit d’autre. Ou quique ce soit d’autre.

Et c’était bien parti pour réussir. Il s’était mis au lit, avait réussi à lire un peu de ce nouveau recueil de poème auquel il avait tendance à se comparer en ce moment (amour déchu, non partagé, et autre choses romantico dépressive dans le style) et avait même réussi à fermer les yeux sans trop penser au fait qu’en le voyant arriver dans la bibliothèque, Léandre avait récupéré ses bouquins et était parti en vitesse.

Et pourtant, aussi bien parti pour réussir à dormir qu’il était, il avait fini par se réveiller, une migraine atroce lui éclatant la tête en plusieurs morceaux et des sensations trop familières dans ses extrémitées.

Et le voilà, aux environs de vingt heures trente, à se trimbaler dans les couloirs de Beauxbâtons en essayant de sortir du bâtiment le plus rapidement possible. Son membre supplémentaire lui pendant à l’arrière lui faisait toujours aussi bizarre lorsqu’il courait. Il avait l’impression que la moitié de son corps se trainait derrière lui comme une partie automate sur laquelle il n’avait aucun contrôle.
Devant lui, un obstacle. Des jambes. Il pourrait se cacher et reprendre sa course plus tard mais il a juste envie de sortir le plus vite possible et la pire chose qui puisse arriver est que la personne se mette à crier de peur de se retrouver face à un renard en pleine école.

Il s’attendait pas à ce que les jambes appartiennent à son cousin. Et il ne s’attendait pas non plus à ce que le cousin en question utilise un accio pour le faire revenir vers lui et le garder en suspension à ses côtés.

Sérieux ?
Puis, d’où il vient comme ça déjà ? Il a une de ses odeurs.

Roméo répond rapidement à sa question en lui parlant de canasson. Il était probablement avec les abraxans. Mouais. Il est surpris lorsqu’il voit qu’il se rapprocher de sa truffe et qu’il lui pose une question.
Bohort est un renard. Quelle est l’intérêt pour lui, de parler à un renard ? Et est-ce que, vraiment, il s’attend à ce que le renard lui réponde ?
Il peut pas faire grand chose, Bo, bloqué dans sa fourrure rousse, mais il est persuadé que dans les yeux du renard, il peut lire du jugement.
Qui fait ça ? Parler à des animaux, sérieux…

Il parle, parle, parle, et pendant tout ce temps, Bohort est toujours en l’air. Il compte le reposer à un moment ? Il espère. Ce serait cocasse qu’il le trimballe comme ça toute la nuit et que Bohort finisse par se transformer en humain au lever du jour, toujours en l’air aux côté de Roméo. Cocasse mais si drôle à la fois.

Une nouvelle question à son encontre et Bohort se contente de bailler, la gueule grande ouverte et la langue se repliant juste à la limite de ses dents inférieures. Quitte à se balader en volant, il peut utiliser le moment pour se reposer.
Il a toujours trouvé ça chiant de devoir courir quand il se transforme pour être sûr de pas se faire crâmer. Là au moins, il a pas le choix.
Autant profiter du moment pour se laisser aller.

@roméo de lestang

en bonus une photo d'un renard qui baille
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