Have you seen my childhood ? L'enfance s'étiole au travers d'interminables leçons, la féminité l'écartant des maitrises magiques intéressantes bornant l'enfant à l'apprentissage de le bienséance. Etre une jolie poupée en dix leçons. L'éducation est durement enseignée, les velléités enfantines d'amusement fermement réprimées, toute extravagance se doit d'être effacée, toute opinion ne reflétant pas l'image de famille être intériorisée. Savoir tenir une discussion autant que savoir se taire sont inculqués façonnant la gamine aux attentes du paternel. Les tentatives maternelles pour intervenir dans l'éducation sont avortées, la mère est remise à la place qui lui revient. La femme qu'elle était commence à disparaitre derrière l'ombre du mari, reniant son existence propre, finissant par adhérer à la croyance que son époux sait naturellement ce qui est bon, l'esprit s'enfermant dans les préceptes martelés par le mari. L'enfant s'ennuie, envie l'éducation de ses pairs masculins. Mais elle obéit, myocarde creusé par l'espoir d'un fugace intérêt paternel, mais il ne la voit pas sa concentration ne sachant s'écarter des affres masculines. Tu feras une bonne épouse Yeva, ton futur mari sera satisfait, comme seule émanation de la considération du père, l'agneau fera un bon rôti.

Et toi la Duchesse de Lestang qu'est-ce qui te rend heureuse ? titre déroulé comme quolibet hérissant l'égo façonné par la fierté de la noblesse du carmin. Secouement de l'être face aux palabres qui ne lui avaient jamais été adressés avant, plaçant l'adolescente devant une énigme à laquelle elle ne répondra pas. Incapacité manifeste d'en connaitre la solution, l'enfant n'ayant vécu que pour plaire et non être contentée. Alors la princesse ne veut pas d'un verre ? Papa de Lestang serait déçu de sa parfaite petite fille ? nargue toujours l'impertinent, insensible aux oeillades noires qu'elle lui adresse à longueur de journée. L'irritabilité de la noble semblant s'inscrire comme visée, les palabres sarcastiques ayant égrenées la scolarité semblant toujours atteindre la véracité qui dérange, gratte l'esprit.  

propriétaire d'un chat blanc répondant au nom d'Asphodèle ayant comme principale activité de lézarder au soleil • ne sait pas nager, terrorisée par l'idée de suffoquer et de se noyer • la personnalité est changeante, perdue entre ce que son éducation a façonnée d'elle et ses réelles velléités • la recherche de la perfection sème le désordre dans l'esprit, réduit à néant l'estime personnelle devant son incapacité manifeste à être celle qu'elle devrait. • les convictions sont chamboulées, le myocarde retourné et l'esprit semble se perdre dans les tréfonds les plus corrompus de la personnalité : les années à s'être refusé ce qu'elle aimait réellement lui reviennent en boomerang l'envie d'explorer devenant plus perdition de soit que réelles expériences • le glas de scolarité est redoutée, aucune des alternatives se profilant ne semblant offrir réelle satisfaction : fuir et vivre ou rester et décliner raisonnant tous deux comme des choix perdants. • si la raison a admis que la reconnaissance paternelle ne serait jamais acquise il est dur de se détacher de ses attentes, de s'affranchir de qu'elle a toujours connu. Recherche constante de l'acceptation, de l'affection elle s'abandonne parfois pour quelques instants de chaleur malgré l'exécration interne que ses propres comportements lui inspire, jugement comme châtiment