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 It's a little bit funny, this feeling inside

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Maxence de Wazières
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Maxence de Wazières

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MessageSujet: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptySam 16 Sep - 21:41


( It's a little bit funny, this feeling inside )
Maxence savait que c’était une mauvaise idée. Et par mauvaise idée, il fallait entendre : « Extrêmement, terriblement, horriblement mauvaise idée ». Et pourtant, il ne comptait pas y renoncer.

Il savait que les potions étaient imprévisibles. Ce n’était pas comme l’alcool, qui se contentait d’aiguiser certains aspects de la personnalité préexistants – exacerbant un besoin impérieux de tendresse ou harponnant un désir de violence profondément enfoui. Les potions, elles, créaient de nouvelles émotions : elles tordaient la personnalité comme s’il s’agissait de pâte à modeler, s’insinuant dans les veines sans que l’on puisse résister à leurs effets, ouvrant dans l’esprit de leur victime un nouveau champ de possibles jusqu’alors inconnus.

Et c’était bien pour cela qu’il comptait boire le contenu cristallin de la fiole nichée dans la paume de sa main. Il avait mis des jours à le concocter, réunissant tant bien que mal les ingrédients nécessaires. Il ouvrit le bouchon, approcha la potion de ses lèvres. Divers parfums s’y mêlaient : cuir luxueux des fauteuils de la bibliothèque de Beauxbâtons, pelage chaud d’un chat qui avait sommeillé toute l’après-midi au soleil, odeur discrète d’une peau balayée de longs cheveux blonds…

Elle était parfaite – la potion, cela s’entend. Le cœur battant la chamade, il en prit une gorgée et ferma brièvement les yeux, laissant ses effets s’épanouir sous son épiderme, s’accrochant à ses pensées pour graver dans sa mémoire chaque sentiment, chaque émotion qu’il ressentirait.

Il ne savait peut-être pas ce qu’était l’amour.

L’Amortentia le lui ferait découvrir.

***

Il ne sut pas exactement comme il se retrouva dans la bibliothèque. Il était tard, la plupart des étudiants étaient partis dîner au Restaurant ; il ne restait là que les retardataires qui ne tarderaient pas à se faire rabrouer par les Délégués s’ils ne se dépêchaient pas de ranger leurs affaires.

Maxence n’y fit pas attention. Il s’assit dans un fauteuil, là où il avait pris l’habitude de travailler avec elle – et un bref instant, il se perdit dans la contemplation du siège qui lui faisait face, imaginant qu’elle y était lovée, ses yeux sages rivés sur les pages d’un livre. Il eut l'impression de faire un énorme effort pour s’arracher à sa rêverie et sortir de son sac un long ruban de parchemin. Il devait y noter... y noter quelque chose – mais quoi, déjà ? Ses souvenirs étaient flous, fuyants. Les potions altéraient la mémoire, c’était l’un de leur principal désavantage, mais Maxence avait pris soin d’écrire sur le dos de sa main, avant de boire la fiole : Ceci est une expérience. Tu as pris un Philtre d’Amour – Ecris ce que tu ressens.

Il prit sa plume, la trempa dans de l’encre, mais une nouvelle fois ses pensées s’éparpillèrent.

Il réalisa qu'il ne voulait pas écrire. Il ne voulait pas rationaliser la situation dans laquelle il se trouvait. Il ne voulait pas réfléchir.

Il voulait seulement la voir. La contempler comme on contemple une œuvre d’art. Graver dans sa mémoire chaque millimètre carré d’elle ; chaque anfractuosité de son visage doux et clair, chaque grain de sa peau, chaque reflet doré de ses cheveux. S’imprégner de son parfum. De sa peau satinée.

D’elle.

Sa plume dansait sur le parchemin, il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’il avait noirci le papier d'un unique mot.

Sélène Sélène Sélène Sélène Sélène Sélène Sélène…

« Sélène » dit-il alors à voix haute, et pas uniquement pour exorciser ses pensées de son prénom – mais parce qu’il venait de la voir apparaître entre deux rayonnages et tout à coup, ce fut comme si son cœur avait crevé sa cage thoracique. « Sélène ! » dit-il plus fort et un sourire s’épanouit sur son visage.

Un sourire heureux. Insouciant. Et totalement artificiel.



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Sélène Acajor
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MessageSujet: Re: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptyLun 25 Sep - 19:00


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L’esprit coincé entre les rhétoriques et le droit magique, Sélène essaye de s’occuper la tête. Des mois qu’elle tente de ne pas penser, de ne pas réflechir, elle qui a tendance à surranalyser la moindre situation, le moindre problème, le moindre mot. Elle ne considère pas que chaque mot en cache un autre ou que tout à un sens caché mais elle prend toujours une attention toute particulière à ne pas mal intérpreter un moment, de peur que ça ait des répercutions qu’elle aimerait éviter sur le futur.
C’est la raison pour laquelle avant-hier par exemple, lorsqu’une jeune élève de première année lui a demandé de la laisser tranquille alors qu’elle pleurait dans leur salle commune, elle ne l’a pas fait. Elle ne l’a pas laissé seule et s’est assise à côté d’elle, lui a laissé le temps de calmer ses larmes et a offert une oreille attentive alors qu’elle lui parlait des insultes et autres ignominies que les plus jeunes élèves du gang de la jeune du Chesnes lui avait dites tout le long de la journée.
Elle l’a reporté à Kamala ce matin d’ailleurs, conversation toujour un peu tendue, lorsqu’elle doit reporter quelque chose comme ça à son amie, sachant pertinemment l’amitié que les deux nobles partagent.
Toujours est-il que Sélène a toujours tendance à surranalyser les situations. Juste pour être sûre de rien louper. Juste pour être sûre de toujours avoir la réaction, le comportement approprié selon le moment, l’endroit ou les personnes qui se présentent à elle.

Il y a pourtant une situation qu’elle n’a pas surranalysé, une situation à laquelle elle a répondu sur le coup de l’émotion, une situation à laquelle elle évite de penser. Qui la pousse à s’occuper l’esprit, à s’enfermer plus encore dans les cours et ses devoirs que ce qu’elle ne fait d’habitude.
L’idée même qu’elle puisse réfléchir au jour où elle l’a laissé devant la salle commune après une révélation, qu’il ne pensait sans doute pas, la plonge dans une angoisse qui la force à se fermer aux émotions qu’elle pourrait ressentir. Elle a jamais pris le temps d’y réfléchir, aux émotions qu’elle a ressentit ce jour là. Ne se l’est jamais autorisé.
Pour quoi faire ? Se rendre compte que ses sentiments, si encore ils sont réels, sont probablement réciproques ? Et après quoi ?
Sélène n’est pas une petite fille qui cherche l’amour, n’est pas romantique, ne croit ni au prince charmant, ni aux fins heureuses de contes de fée. Une fille comme elle, aussi bourgeoise, bien éduquée et gentille soit-elle, n’a rien à faire en compagnie d’un noble comme lui ; aussi solitaire, brisé et attachant soit-il.

Elle est sortie de sa dissertation sur le droit des roturiers au travail lorsqu’elle entend des rires moqueurs et vicieux passer devant elle, semblant courir vers un endroit précis de la biblioth!que. Elle fronce les sourcils et range rapidement ses affaires avant de se lever et de les suivre à quelques secondes prêt. Quoiqu’il se passe, des rires comme ceux là ne promettent jamais rien de bon. Souvent des situations lors desquels Sélène intervient pour défendre un plus jeune, un plus faible, un moins riche.

Lorsqu’elle arrive derrière les têtes rieuses, elle se rend compte qu’elle a été mené à un endroit de bibliothèque qu’elle évite avec assiduité depuis tous ces derniers mois. Elle pousse les gens qui ont commencé à former un arc de cercle et Merlin merci se rend compte qu’ils ne sont pas nombreux, cinq personnes à tout casser.
C’est lorsqu’elle entend son prénom qu’elle se retourne vers la source des rires et des moqueries.
Devant elle, Maxence est là, un sourire béat et idiot sur le visage, répétant de nouveau son prénom, imbécile heureux qu’il est de la voir.

Elle s’approche de lui et se met accroupie devant lui pour voir ses yeux.
Définitivement, quelque chose ne va pas. Ses yeux sont vides, comme regardant quelque chose, quelqu’un, qui n’est pas là. Absents. Plus que d’habitude.
Elle se retourne vers les quelques élèves qui sont toujours là, des sourires malsains sur le visage, comme s’ils savaient que ce qui était en train de se passait était digne de ragot. “Partez d’ici ! Vous voyez bien qu’il est pas dans son état normal ! Allez ! Oust ! Je suis à ça d’appeller les délégués. Et pas ceux qui sont sympas. Shoo ! On se disperse, y’a rien à voir !” Ses mains bougent comme pour les balayer, leur présences et leurs envies de raconter à l’école toute entière la débauche évidante de ‘de Wazières, le digne fils de son père’.

Sélène attend qu’ils soient tous partis, obligée d’utiliser un de ses regards moins gentils et plus froids pour éloigner les plus récalcitrant, avant de se retourner vers Maxence.
Elle lève les yeux vers son sourire béat et regarde autour d’elle pour essayer de trouver ce qu’il a bien pu se passer pour le mettre dans cet état. Dans ses mains un parchemin. Elle a beau être accroupie face à lui, le parchemin dans l’autre sens, elle distingue clairement son prénom écrit dessus.
Qu’est-ce qu’on lui a fait ?
Qu’est-ce qu’il a fait ?
Elle prend le parchemin de ses mains et le plie attentivement avant de le mettre dans son sac.
“Maxence, comment tu vas ? Tu peux me dire ce qu’il se passe ?”
Elle lui parle doucement, toujours accroupie face au fauteuil, le visage un peu près au niveau de ses cuisses, le regard levé vers lui. Elle a envie de lui tenir les mains, de le faire sortir de sa rêverie et de le ramener dans le présent, dans le réel, mais elle ne le fait pas.
Ce ne serait pas sa place, de le toucher ainsi. Leur proximité est déjà presque de trop.
Elle est déjà de trop.



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Maxence de Wazières
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MessageSujet: Re: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptyDim 5 Nov - 22:12


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Qu’importaient les gloussements, les moqueries, les rumeurs qui se tissaient dans l’ombre de la bibliothèque ? Rien ne comptait – rien, hormis elle.

Le noir lui allait si bien. Elle était magnifique ; elle exerçait un magnétisme puissant sur son cœur, comme la lune qui emportait la marée sur le sable blanc d’une plage. Il voulait la contempler éternellement, il voulait fondre contre elle et n’exister qu’à travers ses yeux.

Se pouvait-il que son adoration soit réciproque ? Etait-ce la raison pour laquelle elle s’accroupit devant lui, ses yeux envoûtants plongés dans les siens ? La main de Maxence se redressa, s’approcha du visage tant désiré de Sélène – mais s’arrêta à deux doigts de sa joue, n’osant la toucher.

Maxence n’avait jamais été tactile ; au contraire, il se débrouillait toujours pour s’installer le plus loin possible de toute présence humaine, s’enfonçant le plus profondément possible dans son siège pour être certain que personne ne l’effleurerait par inadvertance. Et pourtant, à cet instant, il brûlait d’apposer sa paume contre le visage de Sélène, tout en redoutant son contact. Il avait l’impression de rêver, et que le moindre mouvement de sa part ferait voler en éclats ce songe.

Car tout ceci ne pouvait être qu’un rêve. Maxence n’avait jamais ressenti un tel sentiment et une petite partie de lui-même, très profondément enfouie sous les effets de la potion, tentait désespérément de rationaliser les émotions qui pulsaient dans ses veines... en vain.

« Je vais bien » finit-il par répondre d’une voix douce, une voix qui ne ressemblait pas à la sienne. « Je vais bien, puisque tu es là. » Sa main toujours en suspension dans les airs, comme maintenue par un fil invisible, il adressa un sourire à son amie. Lui qui avait parfois du mal à regarder les gens dans les yeux, voilà que ses pupilles – dilatées par la potion – étaient vissées à celles de Sélène. « Je voulais te prouver que tu avais tort » ajouta-t-il sans cesser de sourire rêveusement, ni cesser de l’admirer comme s’il était face à l’une des plus belles sculptures du monde.

C’était le fin fond de sa conscience qui parlait, mais il ne savait plus exactement ce qu’il voulait dire par-là. Il savait seulement que ça avait un rapport avec leur dernière conversation – dont il conservait d’ailleurs un souvenir un peu honteux, qui fit monter le rouge à son visage. L’espace d’un battement de cils, une expression de gêne s’installa sur ses traits… mais la fascination qu’il éprouvait pour Sélène revint bientôt illuminer son visage, alors que son regard redevenait brumeux.

« Est-ce que tu comptes me demander en mariage ? Est-ce pour cela que tu t’es mise à genoux ? » L’espoir faisait frémir sa voix.




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Sélène Acajor
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MessageSujet: Re: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptyVen 15 Déc - 23:14


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Elle s’inquiète pour lui. Elle s’est toujours inquiété pour lui. Elle lui parle comme s’il était un animal sauvage apeuré. Parce qu’elle a l’étrange impression que, face à elle, ce n’est pas le Maxence qu’elle connaît. C’est un Maxence dans un état clairement second. Elle ne sait juste pas (encore) le comment du pourquoi il est comme ça.
Elle essaye de lui parler, de lui faire révéler ce qu’il s’est passé. Elle essaye de comprendre avec le peu, trop peu (quasi nul) nombre d’indices qui l’entourent. Mais à part la feuille pliée en sécurité dans son sac et son air béat, elle n’a pas grand chose à quoi se rattacher.
Ses mains la démangent, ses bras aussi. Cette envie, toujours, de s’approcher, de le toucher. De vérifier que malgré son état étrange, il va bien. Qu’il n’est pas blessé. Le rassurer qu’elle est là. Pour lui. Pour l’aider. Oui, pour l’aider. Pas pour lui, non. Jamais pour lui. Elle n’a pas le droit.

Elle se retient de bouger lorsqu’il approche sa main de son visage. Lorsque ses doigts effleurent presque sa joue. Elle ne sait pas si elle se retient de se rapprocher ou de s’écarter. Mais elle ne bouge pas, finalement. Et c’est lui qui, juste à quelques millimètres du contact, retire ses doigts.
C’est mieux comme ça. Et toute trace de déception dans l’esprit de Sélène est chassé en à peine quelques secondes. Pas le temps pour ça. Pas de raison d’être déçue.

Lorsqu’il se met à parler, elle a l’impression qu’il s’est passé une éternité. Et sa voix est étrange. Elle n’est pas habituée à l’entendre de cette manière. Avec cette douceur. Non. Non, ce n’est pas de la douceur, c’est doucereux. C’est dérangeant. C’est trop. Ce n’est pas lui.
Si elle doutait encore qu’il était sous un sorte d’enchantement, ce n’est désormais plus le cas.
Puis les mots suivant lui donnent l’impression de tomber dans un tourbillon d’étrangeté. Elle est aussi surprise par les mots que par le fait qu’il les prononce. Elle est surprise qu’il s’autorise à lancer des mots pareil dans un endroit qui pourrait être fréquenté si elle ne s’était pas arrangée pour faire sortir les oreilles baladeuses. Elle est surprise qu’il s’autorise à lancer des mots pareils. Tout court.

Puis il lui dit qu’il voulait lui prouver qu’elle avait tord. Et malgré elle, elle sait de quoi il parle. Parce qu’elle n’a jamais réellement eu le temps (ni l’envie) de se poser sur ce moment passé juste devant l’entrée de la résidance. Elle n’a jamais vraiment pris le temps d’y repenser. De réfléchir à ce qu’il lui a dit. Aujourd’hui encore, elle essaye de se convaincre qu’il ne savait pas ce qu’il disait. Ou bien alors qu’il le pensait réellement mais qu’il se trompait probablement sur ce qu’il ressentait.
Qu’il confondait une amitié forte et un lien d’entraide et d’appréciation avec de l’amour.
Sélène n’aurait de toute façon pas pu se laisser croire que les sentiments de Maxence étaient réels. Ça l’aurait forcé à observer ses propres sentiments, et aujourd’hui encore, c’est quelque chose qu’elle est dans l’incapacité de faire.
Pas parce qu’elle ne le veut pas.
Mais parce qu’elle est toujours persuadée que l’amour est un concept. Que ça s’apprend.
Que ça n’a pas sa place dans des relations telles que la leur.

Les questions suivantes, la font se relever. Loin d’elle l’idée de lui permettre de nouvelles questions comme celles-cI. Elle s’assoit à côté de lui. Pas assez proche pour qu’ils se touchent, mais pas trop loin pour qu’elle puisse observer son visage et ses yeux clairement dilatés.

“Maxence… Est-ce que quelqu’un t’a jeté un sort ? Est-ce que tu as bu quelque chose d’étrange ? Dis moi tout. Comment tu comptais me prouver que j'avais tord ?”

Sélène n’est pas stupide. Elle a une idée précise de ce qu’il s’est passé. Après tout, elle connaît et sait reconaître les symptômes de l’amortentia. Mais quelque part, elle espère que Maxence n’a pas été assez idiot. Qu’il n’était pas assez blessé. Pour aller dans un extrême comme celle ci.



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MessageSujet: Re: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptyDim 21 Jan - 22:48


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Il avait la sensation d’être dans un rêve. Ou dans l’une de ces boules à neige que l’on vendait aux marchés de Noël, emprisonnant sous une coupole de verre un minuscule paysage féerique au sein duquel virevoltaient d’infimes morceaux de cotons. La situation lui semblait tellement... irréelle.

Maxence avait déjà été ivre. Il avait déjà goûté à ces mélanges suspicieux et écœurant que l’on se glissait aux soirées avec des clins d’œil espiègles en guise d’avertissement. Il avait également déjà eu son lot d’obsessions, de passions qui le maintenaient éveillé la nuit, le cœur battant la chamade et l’esprit en ébullition.

Mais ce qu’il ressentait actuellement… c’était comme un mélange de tout ça. On avait pris quelques gouttes d’émerveillement, une grande rasade de fascination, une dose généreuse d’insouciance et une pincée de déraison, et voilà que chacune de ses pensées se tendait vers un unique objectif, le but d’une vie sans lequel celle-ci n’aurait plus de sens : Sélène.

Sélène qui le regardait, Sélène qui se relevait, Sélène qui s’asseyait près de lui, terriblement proche et lointaine à la fois. Sélène qui lui posait des questions dont le sens lui échappait et, pourtant, il savait confusément que ses interrogations étaient purement rationnelles. Peut-être lui devait-il la vérité ? Après tout, c’était pour elle qu’il avait fait tout ça.

Il décida d'essayer. « Non, on ne m'a pas jeté de sort. Ecoute... il paraît que l’on peut sentir plus de dix mille odeurs, peut-être même des millions, personne n'a jamais réussi à trouver le chiffre exact. Et pourtant, lorsqu’on respire les effluves d'un philtre d’amour, il n’y en a que trois en moyenne qui survivent. Trois, sur l'infinité d'odeurs auxquelles on a été confronté dans notre vie. Ce sont les plus importantes. Celles qui nous font ressentir le plus d’émotions. » Ses prunelles cherchèrent celles de Sélène, mais il ne pouvait s'empêcher d'observer aussi son visage, ses épaules, sa taille délicate que l'on devinait sous le tissu sombre de sa jupe. « Il suffit souvent de respirer un peu d'Amortentia pour être troublé, pour ressentir quelque chose qui ressemble à de l’amour. Mais moi, je ne pouvais pas me contenter de ça. Je ne veux pas savoir à quoi ressemble l’amour. » Il se pencha vers elle, au bord de son siège, prêt à tomber, à se mettre à genoux à son tour pour l’implorer, sans vraiment savoir de quoi. « Je veux savoir ce que c’est. » Un nouveau sourire caressa ses lèvres, sa main frôla celle de Sélène. « Pour toi. » Il n’osait toujours pas la toucher, mais la simple illusion de sa peau contre la sienne était si douce…« Est-ce que tu comprends ? Il faut que tu comprennes. C’est important. Une fois que je saurai ce que c'est, peut-être que toi aussi, tu pourrais... tu pourrais... » Les mots lui échappaient.

Tu pourrais m'accepter... ?


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Sélène Acajor
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MessageSujet: Re: It's a little bit funny, this feeling inside   It's a little bit funny, this feeling inside EmptyMer 7 Fév - 21:33


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Elle se doute que ça doit avoir un rapport avec leur discussion de l’année dernière. Discussion étant un bien grand mot pour ce qu’il s’est en réalité passé. Lorsqu’il lui a dit qu’il l’aimait, Sélène n’y a pas cru. Parce qu’elle sait que ce n’était pas vrai. Après tout, Maxence n’avait aucun raison concrête pour tomber amoureux d’elle. Elle n’était pas de son rang, elle n’était pas particulièrement belle selon ses standards,, et son intelligence étant ennuyeuse au mieux, carrément énervante au pire.
La réaction naturelle de Sélène avait été à l’époque de penser qu’il confondait probablement la reconnaissance qu’il avait pour l’aide qu’elle lui avait fourni avec un autre sentiment. Qu’il confondait simplement de l’amitié pour plus. Sélène était déjà à un point à l’époque où elle avait du mal à accepter qu’ils puissent être amis, alors imaginer qu’ils puissent… Que Maxence puisse l’aimer, c’était bien au delà de ce qui était possible.
Alors forcément à l’époque, elle l’a rejeté. Pas même en lui disant que ses sentiments n’étaient pas récuproques, puisqu’après tout, ses sentiments à elle n’avait même aucune importance dans cette histoire (pas qu’elle ait déjà essayé de les comprendre ou de les écouter). Non, elle lui avait juste dit qu’il se trompait. Qu’il ne l’aimait pas. Elle n’a jamais parlé de cette conversation à personne mais au vu des discussions sur les relations amoureuses de ses proches ou même juste de ses camardes, elle sait que sa réflexion était probablement malvenue.
Qu’importe. À l’époque, c’était ce qu’elle pensait. Et aujourd’hui, elle le pense toujours. Il ne l’aime pas. Et même ici, même là, c’est la potion qui parle, pas lui.

Lorsqu’il commence à répondre à ses questions, elle se rend vite compte qu’elle l’écoute sans l’écouter. Elle sait d’avance que ce qu’il va lui dire ne va pas, doit pas, la convaincre. Elle porte attention à ses mots mais elle contrôle tout son corps, tout son esprit pour qu’aucun de ces mots de la touchent ou ne lui fassent un quelconque effet.
La priorité est de le sortir de cette situation sans que ça influe sa relation avec sa famille ou que ça n’empire encore un peu plus sa façon d’être perçue à Beauxbâtons.
Il parle des trois odeurs que l’on sent dans l’amortentia sur une quantité d’autre mais ne précise rien sur celles qu’il a senti. Sélène se retient de demander. Ça ne la regarde pas. Ça ne la concerne pas. Il continue en parlant d’être troublé en sentant ces odeurs en particulier.
La question passe rapidement dans l’esprit de Sélène sur ce qu’elle sentirait, elle. Est-ce que ce serait le pelage d’un chat, ou des vieux livres de bibliothèque qui lui rappelleraient Maxence et l’époque où ils passaient beaucoup de leur temps ensemble ? Ou est-ce que ce serait des odeurs liés aux baguettes et à son souhait pour son futur ? L’idée passe aussi vite qu’elle est apparue. L’idée est dangereuse et elle l’efface instantanément, la balaie comme si elle n’avait jamais existée.

Elle voit, sent le regard de Maxence la détailler. Elle ne sait pas si c’est la pudeur, la gêne ou la timidité qui la fait détourner le regard et rougir avant de se râcler la gorge.
Il continue à parler, probablement pensant pouvoir justifier son acte idiot. Il lui dit qu’il voulait savoir ce que ça faisait. Qu’il ne pouvait pas se “concenter” de savoir à quoi ça “ressemble”, d’être amoureux.
Lorsqu’il se penche, elle recule légèrement sur ses talons. Elle doit garder une distance de sécurité entre eux. Dans l’état de Maxence, c’est d’une importance capitale. Elle connaît les effets de l’Amortentia et elle n’a pas envie que cette histoire se termine en un scandale plus grand qu’il ne l’est probablement déjà (après tout, elle n’était pas seule avec lui lorsqu’il a commencé à appeler son nom comme un amoureux épri).

Les mots qui suivent lui font prendre une grande inspiration.
Maxence…
Dans quel bourbier il s’est fourré avec cette potion… Pourquoi ?

Elle sent parfaitement sa main froler la sienne. Pendant un très court instant, elle ne sent plus que ça, et son contrôle sur son corps, ses pensées semble l’abandonner. Sa main a l’air si chaude, si enveloppante, si confortable.
Elle reprend le contrôle bien vite lorsqu’il lui dit qu’il veut savoir pour elle.

Elle l’écoute lorsqu’il finit enfin par presque la supplier de comprendre son geste.

“Je pourrais quoi ?” Elle est pas certaine de vouloir la réponse alors elle continue. “Maxence…” Elle brise la barrière qu’il semblait hésiter à rompre et pose ses mains sur les siennes qu’elle pose sur ses genoux à lui. “Écoute moi…” Elle veut qu’il revienne à la réalité. C’est le plus important. Avec un peu de chance, il aura oublié tout ce qu’il aura dit dans cette discussion lorsqu’il ne sera plus sous influence. “Prendre de l’Amortentia, c’est dangereux. Et la sensation que ça procure, enfin… Tu devrais le savoir, non ?” Elle ne se cache pas, ne fuie pas, le regarde dans les yeux. “Les sentiments que tu ressens, que tu penses ressentir actuellement, ils ne sont pas réels. Pas plus que ceux que tu as exprimé l’année dernière… L’Amortentia ne donne qu’une sensation d’un amour factice. Ce n’est pas pour rien qu’elle est considéré comme l’une des potions les plus dangereuses qui existe.” Elle lâche ses mains, les remets sur ses cuisses à elle pour l’aider à garder l’équilibre, toujours accroupie devant lui. “Tout comme l’année dernière… L’amour n’est pas… L’Amortentia ne te montrera pas ce que c’est. Et notre amitié est belle, et forte, et solide et tu as juste confondu ça pour quelque chose que ce n’est pas. D’accord ?”

Elle lui sourit, gentiment, doucement. Comme on sourirait à un enfant à qui on vient de refuser une sucrerie tout en lui disant que tout irait bien.
Sélène est persuadée que ce qu’elle dit est la vérité.
Il est impossible pour elle, pour lui, pour eux que ça ne le soit pas.
Si c’était le cas, ça n’entrainerait rien de plus que de la douleur.



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