Statut civil : Célibataire, les yeux attachés à la mauvaise personne (mais l'Amour triomphera toujours.... n'est-ce pas ?)
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Sujet: Contre ceux d'en haut (ft. Simone) Lun 29 Mai - 0:58
( Contre ceux d'en haut )
Madeleine était émerveillée par les costumes. Du brocart, de la soie, des bijoux scintillants ; c’était absolument… splendide ! Et c’était ce qu’était censée porter l’héroïne de la pièce qu’elle s’apprêtait à répéter, une jeune femme noble promise à un homme qu’elle ne connaissait pas, mais que les diverses scènes allaient rapprocher, jusqu’à en faire des âmes sœurs. Fiancés de fortune, amoureux jusqu’au dernier souffle. C’était une histoire d’alliance politique, mêlée à la plus belle histoire d’amour que Maddie n’ait jamais lue.
Mais bien sûr, dans cette pièce, Madeleine n’avait pas exactement le premier rôle. Celui-ci avait été donné à une autre étudiante aux cheveux flamboyants et aux yeux d’azur, qui portait fièrement les couleurs de l’Air ; on avait toutefois accordé à Maddie le rôle de sa sœur cadette, beaucoup plus réservée quant aux fiançailles de l’héroïne.
Dans les loges de la salle de théâtre, Madeleine observait donc les costumes qu’on avait confectionné pour Simone, les yeux brillants. Tout était si… somptueux ! Les tissus étaient d’une fluidité incroyable, ils glissaient sous ses doigts comme de l’eau. Elle avait tellement hâte de voir sa camarade dans l’une de ces robes !
D’ailleurs, elle l’entendit pénétrer dans les loges et elle se tourna aussitôt vers elle, le visage rayonnant. « Simone, tu es là ! Regarde les robes qu’ils ont fabriqué rien que pour toi ! Ne sont-elles pas magnifiques ? » Elle s’empara de l’une d’elle, d’un blanc virginal qui s’accorderait à merveille avec les boucles cuivrées de la jeune femme.« Il faut absolument que tu l’essaies ! Tu ferais une splendide comtesse. » Elle lui sourit, persuadée que sa camarade serait tout aussi enthousiaste qu’elle à l’idée de parader dans l’une de ces tenues. Oh, c’était vrai que Simone Roire avait parfois des idées originales, très éloignées de celles auxquelles Madeleine croyait, mais…
... qu’y avait-il de mieux qu’une belle robe ? Personne, pas même la plus convaincue des réformatrices, n’aurait pu résister à tant de beauté !
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Sujet: Re: Contre ceux d'en haut (ft. Simone) Lun 29 Mai - 13:09
Une pièce de théâtre sur lune histoire d'amour à propos de noble, Simone avait envie de casser quelque chose. La rousse était romantique il est vrai mais cette histoire était niaise et surtout à propos de la noblesse. Mais elle aimait trop le théâtre pour ne pas joueur ce rôle et si elle modifiait certains tons de dialogues pour montrer que la jeune noble avait des doutes cela rajouterait une idée intéressante à la pièce. Avec cette idée en tête, Simone se rapprochait des loges pour une répétions mais aussi pour essayer les costumes. Elle n'était pas seule dans la loge car Madeleine Beauchamps l'attendait, celle-ci jouait le rôle de la petite sœur de l'héroïne. Madeleine était une dame de compagnie pour deux sœurs nobles et semblait fasciner par ce monde. La rousse ne comprenait pas cela et essayait de remettre Madeleine sur le droit chemin. Elle regarda les costumes fait de tissus splendides dont de la soie. Simone toucha les robes fait de magnifiques matières qui semblait être un gâchis de crée cela juste pour des pièces. Le travail était beau, il n'y avait rien à redire mais les pièces étalaient au seul usage de la pièce et des représentations. Simone connaissait le milieu du tissu, les Roire étaient des canuts depuis longtemps. Le tissage de la soie presque industriel, un savoir-faire ancien. La rousse se souvenait des moments à accompagner son père, mais elle vit très vite qu'elle n'avait pas la patience pour cela. Son appel était la politique, le droit et de pouvoir changer les choses. La jeune femme regarde la robe blanche d'une pureté inégalée. Oui elles sont très belles, les costumières se sont encore surpassée. Les tiens aussi sont beaux, en même temps si on joue des nobles il faut que ça soit parfait. Il ne faudrait pas qu'ils nous en veulent de ne pas les représenter fidèlement, il manque peut être un peu d'or. La pique est simple mais Simone essaie discrètement de faire changer d'avis Madeleine qui est en servitude envers des nobles et qui doit se sauver de cette situation, elle veux l'aider dans cette tache. Moi comtesse, je pense pas pourquoi se coincer dans les carcans si on peut rester libre. Simone prends la robe blanche, pourquoi essayez celle-ci en premier, cette robe virginale semble trop lisse pour elle. La rousse a du mal à l'enfiler mais elle demande pas d'aide à Madeleine qui est trop gentille et serviable et se fait avoir pour cela. La robe lui va bien, il y aura surement besoin de petites retouche mais pas plus que cela. Elle sort en tournant sur elle-même en regardant Madeleine. Elle est un peu serré au niveau des épaules mais sinon parfaite. Le blanc fait beaucoup trop virginale dans ce système particulier d'attendre le mariage avant d'être coincé pour toujours. Sans jamais pouvoir profiter, c'est dommage je trouve. La rousse regarde Madeleine en lui parlant pour essayer de lui montrer la bonne voie et la libérer du monde noble.
Madeleine Beauchamps
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Sujet: Re: Contre ceux d'en haut (ft. Simone) Dim 11 Juin - 22:47
( Contre ceux d'en haut )
Madeleine gloussait de bonheur au milieu de toutes ces jolis déguisements, ne se lassant pas d’admirer les jeux de lumière qui se moiraient sur les tissus délicats. Elle était trop envoûtée par ce décor enchanteur pour réaliser que Simone ne partageait absolument pas son enthousiasme pour les belles robes.
Aux yeux de Maddie, rien ne valait un diadème orné de pierre précieuses pour chasser toute velléité de rébellion. Alors lorsque Simone fit une remarque sarcastique sur les robes que lui présentait la demoiselle de compagnie, celle-ci passa totalement à côté de son propos et renchérit joyeusement : « Oh, tu crois vraiment qu’il faudrait encore de l’or ?! Mmhh… c’est vrai que ça t'irait bien ! Avec une peau comme la tienne, tu es née pour porter des bijoux, Simone. » Et Madeleine était sincère. « Mais plutôt de l’argent » ajouta-t-elle après réflexion. « On dirait que tes veines sont bleues… ça veut dire que tu as le teint froid. Et l’argent sied à merveille avec les teintes froides. » Madeleine était persuadée d’avoir lu cette (très) intéressante information quelque part.
Toutefois, le reste des paroles de Simone la plongea dans un abîme de perplexité. Cette fois-ci, elle fut en mesure de déceler quelque chose qui ressemblait à du sarcasme dans le ton de sa camarade – mais elle ne comprenait toujours pas où la rousse souhaitait en venir. Elle se mit à se tordre les mains, essayant de trouver quelque chose de spirituel à répondre.
« Pourquoi une comtesse ne serait-elle pas libre ? » demanda-t-elle finalement, désarçonnée. « Il n’y a rien de plus merveilleux que de faire partie de la noblesse, d’être une pièce maîtresse dans l’échiquier de la royauté ! Nous, nous sommes de pions, mais les comtes et les comtesses… ce sont au moins des cavaliers ! Non – des Tours ! » Et Madeleine éprouvait une affection toute particulière pour ces pièces nées pour protéger le Roi, incapable de se déplacer autrement qu’en crabe.
Les paroles de Simone sur le mariage ne parvinrent qu’à renforcer son incrédulité. « Et le mariage, c’est... c’est le but d’une existence ! C’est justement après le mariage qu’on profite de la vie. Quand on est liés pour toujours à son âme sœur… » Son visage se fit plus rêveur lorsqu’elle s’approcha de Simone pour rajuster quelques pans de sa jolie robe, resserrant un nœud par-ci, lissant un jupon par-là. « Tu n’aimerais pas te marier, Simone ? Imagine, si un beau duc venait t’emporter sur son Abraxan… » reprit-elle, plus rêveuse que jamais, ses yeux clairs plongés dans le vague. « Si tu ne devais choisir qu’un seul garçon de Beauxbâtons, lequel prendrais-tu ? » Et de rêveuse, voilà que Mad se fit curieuse, tel un chat qui voyait passer un papillon dans son champ de vision et ronronnait d’avance à l’idée de bondir sur ses grandes ailes bariolées.
Lun 29 Mai - 0:58
