allumette – 04/08/1931 naissance au sein même du château familial de Lunéville, quelques minutes avant son frère jumeau ;
Calixte, κάλλιστος, le plus beau,
Charles, karl, le fort : les ambitions des parents pour leurs fils aînés sont plutôt claires.
fumerolle –1934 naissance d’un adelphe, mais la curiosité des jumeaux déjà très énergique se trouve vite déçue devant ce bébé bien moins intéressant que les chats derrière ils courent déjà dans le domaine.
feux follets –1931 – 1944 13 premières années de vie qui s’établissent dans un laxisme dont les jumeaux – puisqu’ils sont indissociables – n’ont pas conscience ; ils font ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, accumulent les expériences et les initiatives douteuses.
flammèche –1938 première confrontation à l’autorité à sept ans, quand vient le temps d’apprendre réellement les bases de la magie, après la lecture et l’écriture ; les précepteurs se heurtent à un échec face à deux sosies intenables, qui ne connaissent l’étiquette que pour mieux s’en affranchir et ne supportent ni règles, ni cadres, ont élevé l’indiscipline au rang d’arts au point d’inquiéter les deux parents un peu dépassés. Calixte touche pourtant du bout des doigts, pour la première fois, de la sécurité qu’un cadre posé et un emploi du temps peuvent amener dans sa vie, sans pour autant qu’il n’en prenne vraiment conscience.
coup de vent – 08/1941 les conversations de couloir, qu’il écoute perché sur une rambarde ou allongé sous une table, portent à ses oreilles une rumeur qu’il n’a jamais entendue – ou jamais écoutée :
tiens, tant qu’on parle des de Wazières dans le journal, tu ne t’es jamais demandé si les petits, c’était vraiment ceux de Monsieur ? ; et qui trouble Calixte suffisamment pour qu’il prenne un peu de recul sur sa famille, et sur les articles dont la presse fait chou gras.
brasero – 01/1942 première cuite, à l’issue d’un nouvel an grandiose, d’une fête à la hauteur du Versailles Lorrain ; les jumeaux ne font pas les fiers le lendemain, mais leur gueule de bois attire bientôt vite plus de félicitations moqueuses que de réprimandes.
brûlure – 07/1942 sept mois, déjà quatre départs de feu sur le domaine, et le dernier en date, c’est à Calixte et Charles qu’on le doit : un
sortilège ou véritasérum qui a mal tourné ; leur chambre est calcinée, mais ils ne sont pas hilares comme en temps normal, parce qu’il y a eu des blessés cette fois : Calixte a le bras bandé là où un rideau lui est tombé dessus et est décontenancé devant l’absence de punition de la part de leurs parents. Il n’avait jamais jusque-là pris la mesure de la portée de ses actes.
feu & soufre –09/1944 Charles et lui sont voués à la même fournaise dans la sphère élémentaire qu’on confie entre leurs doigts à Beauxbâtons : le
soufre les attend avec impatience mais si Charles en est ravi, Calixte se demande ce que ça dit de lui,
de eux et de tous les de Wazières ; depuis l’incendie qu’il a causé, son rapport à sa famille s’est modifié, et Calixte s’intéresse davantage à ce
qu’on dit d’eux et l’image qu’ils renvoient,
tous. À Beauxbâtons, Charles joue avec le respect des règles, s’épanouit, Calixte lui, vacille et se questionne.
cendres –1945 à chaque nouvel article dans le journal, les conséquences sont les mêmes à Beauxbâtons : les rumeurs enflent et reviennent. Charles insiste pour qu’ils n’en aient rien à faire,
laisse les parler, Cal, ils s’en lasseront, Calixte ne cesse d’y revenir, et de se questionner. Entre son arrivée à Beauxbâtons et la fin du tronc commun, le doute s’enracine en lui et commence à porter des fruits ; il ne sait plus s’il aimerait que la rumeur soit vraie, ou fausse, mais le seul fait qu’elle existe le dérange viscéralement.
étincelles – 1944-1948 tronc commun ses quatre premières années se passent remarquablement bien, compte tenu des inquiétudes que certains pouvaient avoir sur la discipline – et son respect – imposée et attendue par Beauxbâtons ; Calixte se fond dans la masse, suffisamment subjugué par la nouveauté de l’internat, la mixité sociale, pour ne pas broncher sur la rigueur qui est de mise dans l’enceinte de l’école ; des résultats corrects, voire plutôt bons ; les professeurs sont plus ou moins unanimes : élève studieux mais dissipé, turbulant mais très social et bienveillant, qui n’hésite pas à aider les autres.
incendie – 10/1947 – 4e année galopeur dans l’équipe Soufre de Botteballons ; remplaçant dans un premier temps, intègre l’équipe en titulaire en 1948 (5e année) ; en est très fier et s’astreint à une vraie hygiène de vie pour être constant dans son implication.
étincelles – 1948-1953 – premier arc de spécialisation ses quatre premières années lui ont fait véritablement prendre conscience du décalage entre sa famille
et les autres, et de tout ce qu’un cadre strict et constant a pu lui apporter ; le choix de spécialisation est un virage dans sa vie, et pas uniquement scolairement : ses parents lui imposent l’éloquence, mais le laissent complètement libre de choisir ce qu’il veut – de toute manière son avenir est tout tracé – alors Calixte cherche à se composer un parcours
cohérent entre
occulte et
arts et lettres. C’est un échec : il veut goûter à l’élémentalisme quand les artéfacts le lassent en 6e année, la métamorphose devient une nécessité curieuse quand l’éloquence commence à vraiment lui porter sur les nerfs pendant la 8e année ; au terme de son premier niveau, Calixte a touché à 7 aspects des 4 domaines et n’a rien construit de concret pour son avenir.
étincelles – 1953 – second arc de spécialisation son envie de stabilité a mûri depuis sa 5e année, il entame la 10e avec un vrai projet de vie et une réelle ambition :
faire mieux. Calixte veut repartir sur de bonnes bases, se recentrer sur un projet : se trouve des excuses pour trouver des liens entre les soins aux sorciers et la magie expérimentale. Il refuse de voir qu’il est incapable de justifier autrement ses choix de spécialité que par un
j’sais pas, j’étais curieux.
étincelles – clubs outre l’équipe de Botteballon, Calixte rejoint le club de Vinification ensorcelée sous l’influence de Charles, et la danse de salon par son propre choix : il aime le vin, il aime danser, le premier invite dangereusement à
l’excès, la seconde activité lui paraît relativement exempte de tout glissement délétère.
neige – 1948-1950 – 5e, 6e et 7e années années de tension avec Charles et avec la famille de Wazières ; Calixte souhaite s’en dissocier et prouver au monde – ou plus humblement à Beauxbâtons – qu’il n’est
pas comme eux : il prend de plus en plus sur lui, tombe dans la provocation ouverte lorsqu’il s’agit de pointer ce qu’il considère comme les travers de Wazières ; Calixte glisse sur une mauvaise pente : le besoin de contrôler sa vie et de l’enfermer dans un carcan solide, stable et respectable. L’abandon du cours d’éloquence et rhétorique, pour lequel Charles le soutient, aide les jumeaux à se réconcilier.
salamandre – 04/1949 – 08/1949 – 5e année Faustine est sa première copine, et la seule avec laquelle il s’est affiché ostensiblement dans Beauxbâtons ; leur rupture quand elle lui reproche d’être un
gros con et un
jaloux possessif lui laisse un goût amer : Calixte est convaincu qu’elle n’a trouvé que ce prétexte pour ne pas rester avec un de Wazières, que c’est sa famille et non lui-même qui est responsable de sa rupture. Il n’empêche que c’est une blessure que Calixte vit très mal, lui qui a toujours eu et obtenu ce qu’il voulait ; toutes les autres ruptures auront des raisons différentes, mais il en arrive à chaque fois à la même conclusion :
ce n’est pas de sa faute.
braises – 11/1951 une autre de ces conversations que les oreilles curieuses de Calixte n’auraient pas dû entendre mais qu’il est heureux d’avoir surprise : les mots sont flous dans sa mémoire, obscurcie par un jeu à boire proposé par Charles et auquel il n’avait pu que céder, les bouteilles de
Floc de Gascogne, millésime 1947, ayant teinté de rosé ses souvenirs. Mais Calixte se souvient du principal : redorer un nom, redorer un blason, redorer des coffres, redorer un avenir, aussi. La teneur de la prophétie s’est perdue entre les vapeurs d’alcool et leur formulation sibylline, mais l’importance d’un
bon mariage occupe depuis totalement l’esprit d’un Calixte pourtant très distant face à toutes celles qui pourraient lui tourner autour. Ernestine Guimond, pour ne pas la nommer, en fait partie.
fumée – 09/1953 nouvelle rentrée, nouvelle année, nouvel arc, nouveau enjeu. Calixte est persuadé d’être sur la bonne voie, persuadé de faire de son mieux mais persuadé, aussi, que son mieux n’est peut-être
pas suffisant ; il veut faire les bons choix, prendre les bonnes décisions, et se creuser des ornières dont il ne sortira pas. Alors il veut se montrer prudent, aller à l’encontre de son instinct, de son impulsivité, de sa spontanéité, de ses pas et de ses envies. Charles a paré un certain nombre de Bézants qu’il ne tiendra pas deux mois avant de céder à l’envie
de faire quelque chose d’inconsidéré. Au fond de lui, Calixte lui donne raison, mais il brûle d’envie de lui prouver qu’il a tort.
il est gaucher, l’une des rares – et notables – différences avec son frère jumeau • il ne se rend pas compte de sa toxicité pour ses amis, son exubérance s’entremêlant à son insécurité affective et sa quête de stabilité, il peut être particulièrement étouffant et omniprésent • il a tendance à se mettre en hauteur : il grimpe sur les murets, sur les bancs, s’assoit sans même y penser sur le dossier des chaises ou sur les tables, fait toujours en sorte, inconsciemment, de surplomber les autres • il parle vite, très vite, oublie parfois des mots ou des syllabes, quand il n’inverse pas les mots dans la phrase. Ses parents l’ont poussé à choisir éloquence en 5e année pour corriger ce travers, il a appris à bien s’exprimer – mais sans parvenir à réduire son débit de parole. • contre toute apparence, Charles et Calixte partagent davantage un lien de frères que de jumeaux. Ils ne sont pas fusionnels, pas ennemis, juste complices et identiques. Leurs caractères explosifs, la possessivité de Calixte et l’extrême indépendance de Charles les poussent souvent à hurler et s’éloigner mais ils reviennent toujours l’un vers l’autre. • coupable mais pas responsable, Calixte veut bien faire, Calixte s’excuse beaucoup, s’en veut beaucoup, mais Calixte se trouve aussi trop souvent des excuses pour justifier ses écarts et son indiscipline. • est-ce dû à son énergie dévorante ? Calixte est plutôt petit, malgré une silhouette élancée ; tout en explosivité, il n’a rien d’impressionnant ou d’intimidant, il est plutôt fin, agile, et facilement bousculable • en apparence, on ne lui connaît aucune copine, et tout aussi surprenant une seule ex, non pas qu’il n’y en ait pas d’autres, mais Calixte a tout fait pour que ça ne se sache pas, ses échecs dans ses relations amoureuses lui laissant un goût amer – et ne sont bien sûr jamais de sa faute. • après son choix d’aspect pour son deuxième arc de spécialisation, ses proches ont lancé des paris sur le nombre de changement que Calixte va faire d’ici la fin de sa scolarité. Il est au courant, et c’est la seule chose qui le retient de ne pas céder tout de suite à l’envie de revenir sur son choix de soins aux sorciers. • le commentaire qui revient le plus souvent lorsqu’on parle de lui, c’est Eh bien, il a bon fond, c’est sûr, mais… et la suite n'est généralement pas avare en critique. Tous s’attendent à ce qu’il explose définitivement dans un travers digne des de Wazières. • le doute sur la légitimité des jumeaux de Wazières plane depuis des années, c’est une rumeur qui va, qui vient, et traîne parmi les différents ragots de Beauxbâtons, prête à ressurgir à chaque fois que les journaux se délectent d’un nouvel article sur un membre de leur famille. Et à chaque fois, Calixte se demande si c’est vrai, et s’il doit espérer que ce soit vrai. • au quotidien, malgré tout ce qu’on peut penser, Calixte prend beaucoup sur lui pour ne pas céder à ce qu’il appelle le chaos de Wazières. Il ne veut pas être comme les autres, il veut se construire un avenir stable, solide, droit et posé. Ça fait de lui un élève étonnamment studieux, particulièrement obstiné et à l’indiscipline bien plus contrôlée que son frère.
Jeu 13 Avr - 23:48
Et sa personnalité combinée à ses petites anecdotes très réalistes le rendent déjà attachant mine de rien ; j'ai hâte de le voir en action avec les autres membres de la famille. 
J'aime beaucoup aussi les petites anecdotes à son sujet, ça donne juste envie d'en lire plein plein et de le découvrir encore plus !
Tu n’aurais pas pu me faire davantage plaisir qu’en nous rejoignant, qui plus est avec ce personnage 
Avec ce côté un peu romantique, toutefois, dans sa crainte de ne pas s'attacher à la bonne personne, en plus de tout ce qu'il a d'excessif et de peur sûr de lui-même. J'ai très hâte d'en lire encore davantage 
Je suis vraiment contente que les bases de Calixte vous plaisent comme ça huhu 
Au moins il prend sur lui. 
Le prenom est vraiment super cool et original, je pense pas l'avoir vu avant. Puis cette histoire 
Ton interprétation est encore mieux que ce que j'imaginais pour Calixte 
