Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 12 Avr - 21:14

Habituellement, lorsque tu retournes dans tes appartements, tu commences par défaire ta cravate, te mettre un peu à l’aise, éventuellement te préparer une infusion pour préparer la nuit à venir. Tu restes un moment sur le pas de ta porte, te passe une main sur le visage, fait quelques pas vers le coin bureau où tu as de quoi faire infuser quelque chose d’un peu plus fort que d’habitude. Tes gestes sont moins précis que d’habitude, tu t’interromps à plusieurs reprises, reprend tes mains, tes bras, le long de ton corps, lance un coup d’œil vers la porte.

Tu sais qu’il va venir – dans quel état, à quelle heure, des questions plus importantes à se poser. Tu finis par reposer – trop brutalement – la théière sur le bureau et, après t’être assuré que tu étais toujours présentable devant un miroir, tu sors de tes appartements. Ta porte se referme doucement derrière toi, tu t’assures qu’aucun de vos collègues ne se trouve toujours à trainer dehors et d’un pas trottinant – le cœur bat trop vite, l’allure a repris celle empressée que tu avais perdu depuis quelques mois – et tu t’arrêtes un instant devant la porte du de Wazières – tu sais exactement où elle se trouve, tu as géré toutes les arrivées et les dispositions préparatoires.

Tu replaces ta cravate une dernière fois et tu tapes cinq coups à la porte, avec le bout des doigts, le poing fermé, pour bien marquer le son.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 12 Avr - 23:04

Ce serait mentir que de prétendre que tu ne sais pas qui toque à ta porte avec une telle fermeté. Mentir, aussi, de dire que tu étais sur le point de toi-même quitter tes appartements afin de faire le même chemin jusqu’à la loge de Gustave, afin de reproduire cette exacte scène ― ton poing fermé, cinq coups sur le battant, une identique nervosité vibrant à quelque part entre ta gorge nouée et tes entrailles serrées.

Tu ne prends pas moins quelques fébriles secondes pour aussi replacer la tienne, de cravate, inspirer, expirer, puis ouvrir la porte sur la figure connue. Connue, et nerveuse, évalues-tu en un regard de connaisseur.
Tu es content de ne pas être le seul.

« Gustave. Un signe de tête poli, un regard prudent par-dessus l’épaule du secrétaire afin de t’assurer que vous êtes seuls. Pas qu’il y ait quoi que ce soit de répréhensible à souligner dans la situation, mais… Je t’attendais davantage de bon matin. » La familiarité dont tu fais preuve pourrait être répréhensible, tout bien considéré. Celle qui coule dans ta voix au ton taquin et s’accorde au tutoiement (unilatéral) réservé à vos moments privés. Un léger sourire étire tes lèvres, puis tu laisses le chemin libre à Gustave, ceci afin d’entrer dans tes quartiers (où, déjà, une mini tornade semble être passée pour éparpiller tes livres et babioles diverses aux quatre coins du petit salon aménagé ― on confirme, c’est bien chez toi, ici). L’invitation à entrer est un geste de la main, une question prévenante : « Puis-je t’offrir quelque chose à boire ? »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 12 Avr - 23:12

Tu fixes un instant de plus Dimitri – c’est le moment de tourner finalement les talons, laisser une phrase et réponse en suspens, faire comprendre par le geste que tu ne souhaites pas avoir plus de lien avec l’autre homme. Ce serait pourtant terriblement ingrat – les habitudes ont la vie dure – et surtout injuste, que tu ne détestes pas Dimitri, mais qu’avec le recul tu te rends compte que quelle que soit la façon dont tu observes tout ce que vous avez vécu, tu n’aurais pas survécu sur le long terme – ou plutôt, vous, auriez fini par disparaître dans un obscur lieu hanté. C’était une pensée terriblement mesquine – même si probablement pas tout à fait loin de la vérité – et tu finis par détourner le regard pour te glisser dans les appartements. « Je ne souhaitais pas interrompre votre sommeil, monsieur de Wazières. » Tu ne reprends pas de suite la perche tendue – les familiarités passées (et encore) ne tombent plus sous le sens, à présent que la dynamique entre vous a changé (et encore).

Tu as un regard inquisiteur, retient toute expression faciale, face au désordre que tu connais un peu trop – ça te démange de commencer à lancer quelques sorts pour remettre à leur place affaires vestimentaires, babioles, objets de valeur. Tu restes près de la porte, avant d’entrer dans l’espace personnel du professeur, commencer à voir de trop, partout, tout le temps, des rappels vivaces d’années de soupirs et de commentaires qui tombaient – toujours – dans l’oreille d’un sourd. « Si vous avez quelque chose de doux. » Tu croises tes mains dans le dos, serre les doigts entre eux – là où tu as observé un peu trop l’annulaire de Dimitri pendant le repas de rentrée. « Êtes-vous bien installé ? Est-ce qu’il vous manque quelque chose ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 12 Avr - 23:53

Le réflexe vient de très loin :
« “Dimitri”, s’il te plaît. »
Pour le vouvoiement, tu sais que c’est inutile.

La présence de Gustave dans tes affaires, tes quartiers, te brûle, comme si tu te tenais trop près d’un feu ardent. Votre séparation a été un choix commun et par orgueil autant que respect, tu as tout respecté de la rupture de votre contrat de travail. Une seule carte postale envoyée depuis l’Égypte, un aveu que tu as laissé partir avec le pigeon en faisant tout pour ne plus jamais y penser, le cœur pris entre le soulagement et le regret à chaque coup d’ailes du volatile. Le secrétaire croise ses mains dans son dos, tu croises les tiennes devant. Tu fais tourner la chevalière à ton doigt.

Quelque chose de doux ― auprès du service à thé placé à côté des fauteuils et du canapé, tu observes les boîtes d’infusions remplies par tes soins. Oui, parce qu’avant même de ranger tes vêtements et tes effets de toilette, tu as jugé plus prioritaire de placer tout le nécessaire pour recevoir (thés, tisanes, alcools, alouette). Ton sens des priorités n’a pas changé. « Hibiscus ? » Le choix est approuvé et tu te mets à la tâche de préparer une infusion pour Gustave et toi. Rôles inversés.

Tu te concentres sur l’eau qui remplit la théière, est mise doucement à chauffer d’un coup de baguette, puis sur les pétales séchés à l’intérieur de la petite boîte de porcelaine. Rouge. « Rien ne semble manquer, confirmes-tu. Un bref coup d'œil de biais. Je ne doute pas que tu as fait un excellent travail de coordination pour cette rentrée. »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyJeu 13 Avr - 0:05

Tu penches sensiblement la tête pour signifier que tu as entendu, et compris, seul réflexe hérité d'années de pratiques, ceux pris depuis deux ans reprenant le dessus. « J'essayerais. » Verbaliser rend parfois le propos plus dur qu'il ne l'est réellement, et tu relèves le regard, à nouveau, pour attraper les yeux de Dimitri – ou plutôt observer son visage un instant, croiser ses yeux, et reprendre l’observation moins ostensible de sa personne dans un souci de politesse. Le compliment te semble étranger – non pas que le jeune maître ait été avare de mots agréables à entendre, mais ils n'avaient pas la portée actuelle. Il est bon d'entendre quelqu'un vous complimenter, lorsqu'on est certain qu'ils le pensent vraiment, mais tu es à peu près sûr que la plupart des gentillesses de Dimitri étaient machinales, pas réellement remarquées et qu'il le faisait parce que, parfois, il voyait, sans tout à fait saisir la portée de ce qu'impliquait certaines choses.

Pas une risette, alors, ne vient ourler tes lippes, pas même une réelle douceur dans le regard. « Merci, j'en suis ravi. N'hésitez pas à signaler tout problème ou manquement. » Et, là encore, tu pourrais en rester là, tourner les talons, et le laisser avec l'acidité de l'hibiscus sur le bout de la langue et des silences de deux années qui semblent interminables lorsqu'on a vécu presque 20 ans ensemble. « Félicitations également, encore une fois, pour votre titularisation. » Tu serres toujours tes doigts entre eux, la pression finit par rappeler le mouvement, y adjoindre une pensée au-delà du réflexe et tu laisses tomber tes mains le long de ton corps – encore une fois, cela mène tes yeux à la chevalière. Tu hésites un instant, relève le visage. « Monsieur votre père a dû être fier. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyJeu 13 Avr - 0:33

Gustave a bien sûr raison, à propos des compliments ― ceux à propos de son sens de l’organisation, à tout le moins. De t’être furieusement cassé tout le dentier sur la planification (de quoi que ce soit, d’une soirée à une randonnée en forêt à une expédition de trois mois) suite à son départ, tu as su apprécier à regret et retardement tout ce qu’il a fait pendant toute votre vie à deux, où il était plus fidèle encore que ton ombre. Une ombre ordonnée, présente, prévenante, dont l’absence a mis en lumière de sévères lacunes chez toi.

La politesse de l’homme te semble artificielle. Mécanique. Tu pourrais être n’importe qui que les mots seraient les mêmes. La raideur immobile t’est peut-être exclusive : incroyable privilège. Ça, et le regard qui croise le tien en quelques secondes volées, là où vous n’osez pas tout à fait vous regarder en face. C’est bien joli, pour tout ce temps à le dévisager discrètement (non) il y a quelques heures de cela.

Une cuillère, puis deux, pleine de pétales séchés. L’eau chaude, juste ce qu’il faut, déjà se colore de rose, avant que tu refermes le couvercle de la théière. « Merci. Un souffle. Hugues est en effet très fier. » Fier, un peu soulagé que tu te ranges (en apparence), définitivement surpris de cette vocation nouvelle. Une lubie comme une autre, s’est-il dit. Toi aussi, tu es fier, que tu supposes. « Paraît-il que la compétition était chaude ? Plusieurs de nos anciens collègues ont postulé, j’ai travaillé ce concours comme jamais tu ne m’as vu étudier, jadis. Tu ne m’aurais pas reconnu. » Tu secoues un peu la tête, amusé à ces souvenirs qui ont probablement une saveur très différente pour Gustave (celle des devoirs faits en double et des nuits de révision en toute illégalité). Tu déplaces d'un geste de la baguette le plateau à thé et ses tasses jusqu’à ce qu’il flotte au-dessus du guéridon. « Assieds-toi, c’est presque prêt. »

La curiosité que tu renvoies est prudente, mais ton regard est plus franc : « Depuis quand es-tu en poste auprès de Madame la Doyenne ? »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyJeu 13 Avr - 9:52

« Je sais que vous en avez les capacités. » Tu réponds simplement, observant un instant la chaise indiquée avant de t’y asseoir. Dimitri faisait partie de ces têtes bien faites qui, selon la plupart des gens, gâchaient leurs capacités en n’en faisant rien – ou en l’orientant mal. « Quand vous vous en donnez la peine, vous pouvez faire de grandes choses. » Tu ne te serais pas permis cette remarque avec toute autre personne que Dimitri – d’autant moins avec une personne de la noblesse – mais l’homme avait entendu des exclamations exaspérées par douzaine lors de votre enfance, pour réellement s’offusquer du ton de celle-ci. Tu gardes les jambes serrées l’une contre elles – tu te décrisperas, pour plus de confort, d’ici quelques minutes – et les mains sur les accoudoirs.

Ton regard se fait aigu, et la tête se repenche sensiblement – une mimique dont tu n’arrives pas à te débarrasser. « Depuis deux ans. » Tu n’as pas pris de temps pour toi, réfléchir très longuement sur ta vie – tu t’es jeté dans le vide dès que tu l’as pu ; et ç’a été une bonne chose, d’avoir un cadre stricte dans lequel commencé à te projeter. « J’ai eu de la chance. » Probablement pas que ça, et tu ne tiens pas à savoir si des gens ont aidé à ce que tu sois pris à ce poste – et si tu sais qu’il y a eu d’autres candidats (tu avais un peu fouiné et cherché qui iels étaient), tu avais bien rangé le carnet où étaient toutes ces informations. « Je suis surpris que vous ayez décidé de devenir professeur, surtout à Beauxbatons. » Dimitri aime transmettre, il aurait pu être un bon enseignant privé, qui se contente de donner quelques cours ici et là, ou des petites conférences (encore que son manque d’organisation aurait plutôt fait tourner ça en spectacle). Mais, de ce que tu avais entendu par ta famille et par les racontards – une bonne partie avait peut-être été poussé par Dimitri lui-même, et certains tout à fait faux –, le jeune noble ne s’était pas découvert une vocation en deux ans d’errance. « Vous faites une pause dans vos expéditions ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyJeu 13 Avr - 23:20

La familiarité est définitivement ce qu’il y a de répréhensible dans cette affaire.
Celle de la remarque de Gustave, qui aurait eu allure d’insulte aux oreilles de n’importe quel autre noblesse. La modestie avec laquelle tu l’accueilles, jusqu’à un sourire quasi timide, infiniment rare sur ta trogne farceuse et frondeuse.

Tu as un petit signe de tête négatif, critique dans le "tt tt" discret articulé dans un souffle, lorsque le sorcier te parle de chance. Tu n’y crois pas tout à fait dans ce cas, même si les références offertes ont été en or : Gustave n’a jamais travaillé à moitié. « C’est Madame la Doyenne qui a la chance que tu sois à ses côtés. »

Répréhensible.

Tu prends place dans un fauteuil, à une distance si grande du Larcher que ça en est ridicule. Ceci en étant à peine moins raide que lui, aussi. Sa question tombe tel un poids sur tes épaules, puis dans tes tripes. Tu évites son regard, soudain fort intéressé par la théière, la tisane à la robe carmin qui se verse dans chaque tasse de délicate porcelaine. Fuite métaphorique pour échapper à l'impression que Gustave sait, sait, sait, qu'il sait tout. « C’était une belle opportunité. Trop pour la laisser filer sans même tenter de la saisir. » La théière tremble dans son sortilège de lévitation. Un peu de tisane se renverse sur le plateau de service, flaque rouge qui nappe l’argenterie gravée. Tu ne fais rien pour éponger le dégât, ni le faire disparaître. « Vous faites une pause dans vos expéditions ? Ton sourire est sensiblement figé. Faux, là où il manque quelques rides aux coins de tes yeux. Pas du tout !, chasses-tu comme si cette possibilité était saugrenue et non pas tout à fait logique. Les mois d’été seront bien remplis. »

Tu attrapes ta tasse, celle qui baigne dans l’infusion d’hibiscus. Le liquide chaud coule le long de tes doigts, de ta paume, menace les manchettes de ta chemise. Tu cherches une position plus détendue, moins rigide. Ton reflet est trouble. « Ta vie au château doit être infiniment plus… paisible. »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyJeu 13 Avr - 23:41

Ton attention est immédiatement tournée vers l’eau qui dégouline et tu te félicites de ne pas avoir immédiatement sorti ta baguette pour faire disparaître toutes traces d’une faiblesse de corps ou émotionnelle. Tu sourcilles également à peine aux manières pincées d’un Dimitri habituellement trop expansif. Tout cela sonne bien évidemment faux, l’idée même que Dimitri ait pensé à s’intéresser aux possibilités de recrutement (de lui-même, de surcroit, sinon il aurait très certainement balayé l’idée avec la même légèreté avec laquelle il traitait toute mondanité) te semble aussi inquiétante qu’absurde. « Remplis ? Par des expéditions, je suppose sans trop m’avancer ? » Les mois d’été sont généralement propices à la formation et aux stages d’étudiants, venus de France ou d’ailleurs, il était rare que les deux mois de vacances suffisent à prévoir de manière sûre une véritable expédition (surtout avec un néophyte peu pratiquant, mais inutile d’insister là-dessus).

Tu n'as toujours pas sorti ta baguette – et Merlin sait combien ça te démange. « Dimitri, votre manche. » Tu finis tout de même par lâcher d’un ton sec. Tu tiens toi-même, à deux mains, ta propre tasse, l’une sous celle-ci pour la garder stable. « Ma vie est bien occupée, merci de vous en inquiéter. » Tu agrippes son visage du regard, dodelinant à nouveau du chef. « Comment comptez-vous occuper votre temps libre ? Préparer vos expéditions estivales ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyDim 14 Mai - 4:10

« Tu t’avances bien. » Confirmation bardée de tout ce qui se place en travers de la réalité de ces prétentions, mais dont tu ne diras rien pour ne pas attirer sur toi davantage de questions gênantes de la part du Larcher.

Tu avises la manche menacée par la tisane rouge et du bout de doigts secs, tu la remontes à peine. Tu cherches un linge avec lequel essuyer le liquide et la magie soudain loin de ton esprit tu finis par lécher ta main et ton poignet comme le ferait un gamin. Mine innocente, le sourire éclatant dans ta figure soudain bien moins sérieuse. « Oh, Gustave, tu sais très bien ce que je veux dire », rétorques-tu, un brin moqueur. Tu ne doutes pas un instant que sa vie est fort remplie, dans ce poste si près du pouvoir et qui fait appel à toutes ses capacités d’organisation, mais ce n’est pas ce que tu sous-entendais. Cette paix que tu évoques, c’est celle de ne plus crapahuter à travers le monde. Celle de ne plus remplir le rôle bien ingrat d’ombre, même si coquettement payée par la famille de Wazières. D’être ton ombre.
Tu espères parfois que ce n’était pas si ingrat.

« De la préparation, oui, prière de ne pas trop investiguer ce que tu vas préparer (un plan bancal de remboursement de créanciers aux molosses convaincants), j’ai aussi récupéré quelques documents à déchiffrer, pour les longues nuits d’insomnie. Chaque instant éveillé est précieux. » Un autre de tes traits dont ton ancien camarade a certainement souffert. De l’énergie, tu en as revendre : un trait de famille, faut-il parfois croire. Tu oses une vraie gorgée de tisane, avant de proposer, le regard curieux au-dessus de ta tasse : « Accepterais-tu, à l’occasion, de jeter un second regard sur mes transcriptions ? »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyDim 14 Mai - 21:06

Tu pousseras la question plus loin plus tard, probable que ses idées ne soient pas tout à fait sûres – encore que Dimitri a toujours eu quelques lubies assez marquées ; il faudrait que tu te renseignes plus avant sur ses précédentes expéditions (tu as préféré laisser ça de côté tant que tu ne fréquentais plus que les cadets encore scolarisés, laissant tes échanges d’hiboux dériver vers d’autres sujets que ton ancien maître). De toute façon, tu es trop occupé à afficher une mine un peu outrée, écœurée, lasse, que Dimitri choisisse son adjectif, face à l’attitude toujours aussi peu propre à l’étiquette. « Je… » Tu remontes les yeux pour attraper le regard du nouveau professeur, reprenant une mine vaguement réprobatrice. « Monsieur, vous avez des serviettes. » Tu aurais peut-être dû plutôt lui rappeler son âge, mais tu t’en serais tiré avec une remarque sur la maturité mentale et physique et tu n’avais pas envie de tomber dans ce genre de dialogues ce soir.

« Vous n’avez donc pas confiance en vos propres capacités ? » Tu te renfonces dans ton siège, observant la mine de Dimitri, essayant de découvrir ce qui se cache derrière cette demande qui te semble un peu incongrue (ça ne te traverse que vaguement l’esprit qu’il peut s’agir que d’un moyen détourné pour garder un contact régulier). « Je suis secrétaire, vous êtes professeur en disciplines occultes. » Tu n’as de toute façon pas le temps (bien sûr que si, tu peux et tu vas, évidemment, en trouver pour ces foutus transcriptions) à accorder à tout cela. Tu décides de ne pas pousser plus avant les mondanités, avant que Dimitri ne commence à se déshabiller ou parler du bon vieux temps. « Qu’est-ce que vous venez chercher à Beauxbatons, professeur ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 14 Juin - 6:15

La simple possibilité que tu n’aies pas confiance en tes capacités te tire un reniflement rieur, quasi un gloussement derrière ta main et ta tasse de tisane qui menace une nouvelle fois de tout asperger de son liquide. « Je ne t’apprends pas qu’il est toujours avisé d’avoir un second regard sur nos travaux, dans notre domaine. » Il a été le tien la majeure partie de ta vie. Et, s’il faut le dire, tu n’as jamais été aussi satisfait du travail de vos collègues que du sien, alors que tu plaçais une confiance totale en lui et en son jugement. Le notre soulignant ce qui reste vôtre, qu’importe le changement de profession de l’homme. « Si c’est ta façon de refuser, ainsi soit-il, mais ne m’insulte pas au passage. Pas si tôt dans nos retrouvailles, Gustave. » À ton tour de presque le réprimander, bien que ce soit avec légèreté.

Difficile de savoir lorsque tu es véritablement sérieux.

Tu humectes tes lèvres d’une langue encore trop sèche. « Ce que je viens y chercher ? », répètes-tu avec un brin de surprise à la franchise de la question, la panique veillant au fond de l'œil, sans que tu la laisses t’emporter si tôt. La répétition te fait gagner quelques précieuses secondes, truc le plus facile du monde. Le plus évident, aussi, sans doute, et trop souvent prémisses à quelques malices, dans ton cas et celui de celleux dotés de ton illustre nom. « De l’expérience, le privilège de pouvoir éveiller de jeunes esprits à ma discipline… enfin, ce que tous viennent chercher avec l’enseignement. » Que tu supposes, alors que tu n’as jamais montré d’ambitions de pédagogue. Que tu as menti avec brio, lors des divers entretiens, le sourire éclatant et la mine convaincante.
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyMer 14 Juin - 18:21

Tes lèvres se pincent à sa remarque, bien conscient que ta réponse pouvait être comprise comme un refus – et cela l’était, d’une certaine façon. Mais le Dimitri que tu connaissais était bien du genre à insister, ou – surtout – à ne tout simplement pas écouter. Et tu doutais, en réalité, qu’il respecte suffisamment ta position pour ne pas te voir comme le fidèle petit valet qui lui courait après il y a encore de cela deux ans. Ce qui est ironique, puisque tu reconnais chacun de ses menus mouvements, les petites manœuvres et les façons politique de faire et fuir les réponses, d’y réfléchir en répétant lentement ce que tu venais de demander.

« De l’expérience ? » Tu ne voyais décidément pas Dimitri en tant que professeur – ou à la limite pour se trouver un « stagiaire » AKA un « valet ». Quant à son tous viennent chercher avec l’enseignement te semblait bien vague, le genre de banalité qu’on disait lorsqu’on ne savait pas de quoi on parlait et qu’on souhait absolument changer de sujet. « Oh, vous avez croisé de jeunes apprentis et cela a développé en vous une appétence pour l’enseignement et la formation ? C’est vraiment digne de vous, professeur. » Tu lui offres un sourire – volontairement moins pincé. « J’ai hâte de vous entendre narrer vos dernières expéditions, qui sauront, j’en suis sûr, éveiller des vocations. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyVen 16 Juin - 6:19

Tu voudrais répéter “de l’expérience”, quitte à ce que l’affaire ait des allures de pièce de théâtre absurde, mais tu te retiens. Tu te contentes de hocher la tête pour assurer que bien sûr, de l’expérience, tout en cherchant à quelles branches te raccrocher si Gustave venait à investiguer de quelle expérience tu causes exactement. « Si nous, je, si j’ai pu développer un tel intérêt pour la profession avec le professeur soporifique qui était le nôtre, j’ose espérer avoir au moins autant de succès pour quelques élèves. » Cette fois-ci, il y a vraiment à croire à ta sincérité et à ton enthousiasme ― parce que tout n’est pas que mensonges et prétentions, et que tu as en effet déjà regretté un enseignement à ton sens pas assez “enlevant”. Déjà dit, sans vraiment le penser, que tu ferais mieux, que si c’était toi, et autres bêtises à ne pas prendre au sérieux, affaires de jeune adulte persuadé qu’il sait davantage qu’un professeur expérimenté.

Tes dernières expéditions ne sont pas glorieuses, mais eh, ce n’est pas exactement le sujet, et tu trouveras justement bien sujet à tricoter !

Tu laisses ta tasse sur sa soucoupe, sur le plateau. Tu t’appuies contre ta main. Dans tes yeux verts danse une malice familière, mariée au demi-sourire révélé entre tes doigts. « Je comprends donc que tu nous invites à nous revoir. Quoi, ce n’était pas ce qu’il impliquait, dans sa hâte à t’entendre narrer tes aventures ? Ça me semble une juste occupation de mon temps libre. »
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyVen 16 Juin - 20:52

Tu ne le diras jamais, mais tu apprécies qu’il se rattrape en ne t’incluant pas dans la passion pour le danger, les mystères et tout ce qui pourrait être qualifié de « palpitant » et « fascinant » et « bucolique » et « regarde ça Gus, vraiment, on a bien fait de venir malgré la tempête ». Ta passion pour le bris de sorts et pour l’aventure s’arrêtait à un alohomora et aller faire un tour au crépuscule dans le jardin de l’école. « Oh, ça oui, vous allez leur mettre plein d’étoiles dans les yeux. » Avec beaucoup de poudre, de démagogie et de laisser-aller parce que faire des devoirs implique de les corriger.

« Nous nous reverrons aux repas, aux réunions de direction et si vous avez des besoins spécifiques selon votre emploi du temps, nous sommes collègues après tout. » Tu lui offres toujours un sourire, du genre mielleux, appris dès que tu as commencé à assimiler les règles de la courtoisie et de la société qu’était le nid de vipère noble. « Ah oui ? Eh bien, égayez ma longue journée, professeur, racontez-moi une de vos anecdotes savoureuses que je n’ai pas encore eu l’honneur d’entendre. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyDim 2 Juil - 6:35

Nous sommes collègues après tout, ah ! Tu n’es pas loin de répéter la phrase tout juste après qu’elle ait été entendue, non sans moquerie ― tu te retiens parce que Gustave est un vieil ami et que ton mépris d’enfant, il ne le mérite pas tout à fait. Même si cette parade, tu la connais autant qu’il connaît les tiennes, et que tu sais qu’ainsi, il dévie ta propre invitation. Compréhension mutuelle qui se pare de mots, mais pas d’une frustration sous-jacente alors que vous savez très bien jouer le même jeu. Vous avez été éduqués à la même école, et nous ne parlons pas de Beauxbâtons.

Le mielleux de son sourire ne te dit rien qui vaille, et tu as bien raison de te méfier.
Puisqu’en termes d’anecdotes savoureuses, tu n’as pas intérêt à lui raconter la véritable grande dernière Aventure(tm) qui t’est arrivée, et que les plus récentes n’ont rien de bien palpitant.
Quoique.
Tu sais toujours trouver quelque chose à raconter.

« Oh, Gustave, vaine protestation, la deuxième de la soirée qui commence par ce oh, Gustave familier, il se fait tard, tu sais comme je suis bavard, lorsqu’il est question de raconter mes voyages, il sait très bien que tu es bavard peu importe la raison, et ma fatigue ne saurait pas faire honneur à mon récit, ni à mes humbles talents de conteur, la fausse modestie te va toujours aussi mal au teint, bien qu’une histoire de mausolée me vient à l’esprit. Un travail admirable sur les sceaux de protection, mais une banale erreur lors de leur gravure et… » La théière verse davantage de tisane dans ta tasse, dans celle de Gustave. Tu as un soupir un tantinet dramatique, mais non pas devant le déroulement et dénouement de cette histoire que tu ne racontes pas. « ... et je crains que ma chère famille t’ait déjà raconté trop de mes aventures pour te surprendre, ou te distraire, mon cher. » À moins qu’il n’ait jamais pris de tes nouvelles depuis tout ce temps.

Tu serais un peu vexé, tu dois l’avouer, que tu comprennes ou non ses raisons pour ce faire.
Ou même, très vexé.
Revenir en haut Aller en bas
Gustave Larcher
Membre • Secrétaire de la Doyenne
Gustave Larcher

Pseudo : frey
Faceclaim : Jonathan Bailey (ethereal + jbailey)
Photographie enchantée : Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Df9f571ee0420044d549f63d00cdd04cf30b4f94
Ordre : Roture
Idéologie : Neutre
Âge : 30 ans
Statut civil : célibataire
Messages : 81
Points : 491
Date d'inscription : 09/04/2023
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptyDim 2 Juil - 22:08

« Je ne me souvenais pas de vous aussi prévenant, je suis heureux de m’être mépris. » Tu ne crois pas aux améliorations sociales et polies de Dimitri, ou pas suffisamment, ce serait également te mettre sur le dos les échecs de ton ancien maître. Tu serais fort marri d’apprendre que livré à lui-même, il aurait enfin compris que réveiller des gens ou les garder fort tard était aussi mal appris qu’empreint d’une violence de classe – c’était un grand sujet actuel, avec la remontée des syndicats et des demandes sociales chez les non-magiciens. Que tu n'ais pas réussi à lui inculquer ces bases (tu sais qu’il s’avait, mais qu’il était trop obnubilé ou n’en avait rien à faire) et que quelqu’un d’autre ait pu le faire te vexerait plus que tu ne voudrais bien te l’avouer. « Oh ? Un mausolée ? Où donc ? » Tu reconnaissais mieux là le de Wazières, encore qu’il était plutôt du genre à se vanter de ses réussites plutôt que de laisser son interlocuteur sur sa faim. « Non, navré, mais je n’aie plus de liens avec votre famille, outre pour des mesures disciplinaires ou lorsque je revois les miens. » Impossible de dire que tu ne croisais plus les frères, les sœurs, les cousins, puisqu’ils étaient bien dans la même lignée que ton collègue ; promptes à passer outre les règles ou à chercher comment les contourner. « Merci pour la tisane, mais je croyais que vous ne souhaitiez pas prolonger la soirée, ai-je mal compris ? »
Revenir en haut Aller en bas
La Doyenne
Admin • We'll never be royals
La Doyenne

Pseudo : WLNBR
Faceclaim : Isabelle Huppert, par Pando
Messages : 426
Points : 1786
Date d'inscription : 16/01/2023
https://never-be-royals.forumactif.com
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) EmptySam 19 Aoû - 14:06

Je clôture love
2 points pour @Gustave Larcher feu
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty
MessageSujet: Re: Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)   Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Il manque tellement pas d'air qu'il est impossible à asphyxier (Dimitri)
Revenir en haut 

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: