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 Société sorcière et monarchie magique

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La Doyenne
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MessageSujet: Société sorcière et monarchie magique   Société sorcière et monarchie magique EmptyJeu 26 Jan - 12:21

Société sorcière et monarchie magique
I need my golden crown of sorrow
Les 5 ordres
La société magique française se structure en 5 Ordres d’importance et de pouvoir décroissants :

Royauté
Maison dirigeante
(non jouable)
Le Chef de l’État sorcier français porte le rang de Roi et sa légitimité est de droit stellaire. René-Charles II, dit l’Ensorseigneur, a ainsi été désigné et sacralisé par les Astres, comme ayant le thème astral le plus à même de gouverner et guider le peuple. La dynastie magique des de Valois (actuelle détentrice du trône) et sa branche cadette les d’Orléans se disputent la couronne depuis des siècles, cherchant à éviter que le pouvoir ne leur échappe ou à le récupérer pour le règne suivant. La famille royale semble inaccessible, intouchable, à la fois connue et particulièrement inconnue de tous. Il se murmure que même les nobles sont tenus en respect, la maison régnante leur accordant quelques faveurs et banquets sans pour autant que la moindre relation affective n’en ressorte.
Noblesse
Élite magique titrée
(seules les familles du forum peuvent être incarnées)
Sont considérées comme nobles, les familles ayant obtenu du Roi un statut favorisé, impliquant tant des privilèges, que des droits et devoirs envers le Régent et son peuple. Estimée comme étant la classe sociale supérieure, la noblesse sorcière se stratifie, par degré de dignité et de proximité avec la Monarchie, selon trois titres : Duc-hesse, Marquis-e et Comte-sse. La préséance des patronymes à la Cour repose sur l’ancienneté, les alliances, les hommages et illustrations. Leurs unions sont principalement aiguillées par les conseils avisés des Clairstellaires.
Clairstellance
Augures des Cieux
(un travail dans l’Occulte, une particularité filiale ou personnelle sont nécessaires)
Nés sous une bonne étoile, les Clairstellaires s’illustrent dans des rôles de conseillers ou consultants pour le Roi et sa population. Ils désignent les individus possédant des facultés (telles que la voyance, le télépsychisme, la tangiscopie et les enfants des astres) ou issus d’une lignée, où une capacité s’est au moins une fois manifestée et pourrait potentiellement réapparaître. Afin de maximiser ce potentiel, il n’est pas rare que les mariages se fassent principalement au sein du même Ordre. Si après deux générations le pouvoir s’est perdu, la famille entière est déchue de son rang.

En savoir + :
Bourgeoisie
Habitants aisés
(il est important que la famille de votre personnage soit rattachée à l’une des Sous-corporations)
Roturiers étant parvenus à s’élever du bas peuple par leur fortune, qu’elle soit soudaine (par un coup de chance voire de génie) ou accumulée précieusement sur des générations, les bourgeois jouissent d’une reconnaissance et influence principalement dues à leurs ressources souvent jalousées. Leur capital social, culturel et financier offre un contre-poids, non sans certaines frictions au sujet des Sous- ou Corporations, à l’autorité des classes plus élevées.
Roture
Restant du peuple
(libres de création)
Sans titre, ni particularité magique de l’Invisible ou abondance de Bézants, la grande majorité des sorciers français appartient aux Roturiers. Ces sujets ne peuvent pas profiter des avantages réservés à la Clairstellance et à la Noblesse. Ils se voient parfois refuser l’accès à des professions ou à des charges plus prestigieuses. Seuls l’enrichissement, le mariage, l’anoblissement ou l’apparition d’un don pouvant servir à la corporation de l’Occulte & Spiritualité, permettent une ascension sociale.
Quotidien des sorciers
Années 50 : Le royaume magique s’est tenu à distance du conflit mondial qui vient de secouer l’Europe non-magique. Certains sorciers, ne comprenant pas cette désolidarisation sorcière face aux massacres de milliers de sans-pouvoirs ont contribué à leur manière à la libération du pays en formant l’EM - Entente Magique. Cette scission entre les directives royales et les résistants sorciers a marqué une première déflagration dans l’autorité de la Couronne magique et a scindé durant de longs mois en deux le peuple magique français. L’emprise du pouvoir royal divise presqu’autant qu’il n’unit dans les hautes sphères sociales.

Communication : Communiquer dans le Royaume dans les années 50 se fait principalement par Pigeon Voyageur. Certains foyers possèdent leur propre réseau de pigeons familial mais les bureaux de la Voie Ailée sont également disponibles dans chaque bourgade française pour que tout-e sorcière et sorcier puisse faire partir un oiseau dans les meilleurs délais. A l’échelle nationale, les transmissions plus officielles, ainsi que les divertissements se font à travers la radio et les journaux.

Économie : La monnaie du Royaume sorcier de France est le Bézant, abrégé en Bz, qui se présente sous forme de pièces d’or, d’argent et de cuivre au portrait du Souverain. Une différence en taille et en numérotation permet également d’en distinguer la valeur : 1 Bz, ½ Bz et ¼ Bz. Soigneusement conservés dans des coffres individuels ou familiaux, les avoirs de tout-e sorcier-ière sont entreposés à la Banque Fontanges & Fils.

Gastronomie : Élevant le bien-manger au rang d’art, les plaisirs de la table à la française profitent de l’ensorcellement des mets et d’un savoir-faire inégalé. Chaque localité offre son lot de spécialités culinaires sorcières, telles que les crêpes volantes bretonnes, la choucroute au chou mordeur d’Alsace, la liqueur de prune dirigeable appréciée en digestif dans le Lot-et-Garonne ou encore le soufflé salé comme sucré ne retombant jamais, longtemps envié aux réceptions de la haute-société, dont il ravit les becs fins.

Mode : À l’instar de sa cousine éloignée la gastronomie, la mode est une institution chez le peuple français des années 1950, et pas seulement chez les non-magiques. La mode est aux étoffes soyeuses, riches, et l’opulence de la tenue n’est pas réservée qu’aux bourses les plus fournies. Certaines boutiques se spécialisent dans les tissus magiques offrant le meilleur rapport qualité/prix : exit les vêtements monotones et portés jusqu’à l’usure, certaines pièces sont aujourd’hui vendues avec motifs ou couleur interchangeables, afin de toujours être à la pointe de la tendance. Chez les sorcières et sorciers, on retrouve donc des robes longues à jupon, des manteaux arrivant jusqu’à la cheville, des vestons à ajouter par dessus la chemise, des accessoires de la tête aux pieds et les pantalons ne sont plus seulement réservés aux sorciers ! On porte des pièces larges mais ajustées, que l’on vient cintrer, pour mettre en valeur les épaules et la silhouette. Des liens ici et ici  pour aller plus loin.

Mœurs : Bien en avance sur la société non-magique française, les années 1950 sorcières sont marquées par une véritable course aux égalités. Alors que le gouvernement reste réticent à s’ouvrir à la parité, de nombreuses sorcières et sorciers militent pour une société plus libre, moins centrée sur elle-même. Les décisions du gouvernement lors de la seconde guerre mondiale ont ouvert une brèche : aujourd’hui, les sorcières et sorciers français sont plus enclins à se battre pour leurs droits et pour ce qui leur semble juste. On voit apparaître de nombreux groupuscules militants, et la jeunesse porte en elle des valeurs que la génération au pouvoir ne comprend que trop mal. Au sein de la société, les tabous tendent à s’effacer, qu’ils concernent la sexualité, le genre, les relations familiales ou l’acceptation des autres.

Non-magiques : Parfois également surnommés les Sans-pouvoirs, le terme de Moldu, anglosaxon, n’existe pas en France. La cohabitation avec les Non-magiques se fait avec une certaine cordialité dans la plupart des régions, la majorité des villes et villages possédant des quartiers réservés à la population sorcière. Les mariages bien que pas prohibés, ne sont pour autant pas encouragés et la sorcellerie demeure maintenue à l’abri des regards indiscrets par souci du respect du Code International du Secret Magique.

Presse : Accompagné d’un croissant gonflant ou d’une pâtisserie enchantée, le temps du petit-déjeuner ou de la pause café, le quotidien officiel Le Cri de la Gargouille relate sous forme de brèves, d’interviews comme d’exclusivités l’actualité magique française. Parvenant, pour l’instant, à échapper à la censure royale par son impression clandestine, Le Chahut du Chartier répand, quant à lui, ses satires, pas toujours bienvenues, de manière hebdomadaire.

Sang : Les considérations sur le sang demeurent un concept principalement anglais et seules quelques familles récemment immigrées ou maintenant des relations avec la Grande-Bretagne s’y raccrochent encore. Sur sol français, l’hégémonie du cruor est absente et aucune distinction n’est faite entre les différents types de sang. Le rang, les titres et les richesses qu’un-e sorcier-ière possède ou non, constituent les principaux critères de distinction et de discrimination.

Sports : Peuple sportif et fervents amateurs de compétition, les sorcières et sorciers français passent en moyenne près de trois heures par semaine à pratiquer une activité sportive. Amateurs de jeux de balle, on peut nommer le Polo-Ailé et le Botteballon parmi les deux sports compétitifs les plus suivis à l’échelle nationale. Mais une petite discipline tout droit venue du sud du pays commence à faire quelques amateurs dans le reste de l’hexagone, et la Pétanque Sorcière devient de plus en plus en vogue pour occuper les après-midis ensoleillées des sorciers français.

Transports : En plus de l’usage des habituels balais, du métro ensorcelé couvrant l’ensemble du territoire mais pas moins encombré et des portoloins réglementés par le Ministère des transports magiques, le pays voit se démocratiser depuis quelques années l’utilisation du véhicule hippomobile, à deux chevaux ailés (souvent des Gronians) pour la population. Les classes plus aisées s’offrent des calèches avec un plus grand attelage, tandis que Beauxbâtons conserve le monopole des déplacements par un carrosse tirés d’Abraxans.

Marché du travail
Les métiers ne sont pas exercés librement mais soumis à un strict contrôle par quelques familles et derrière elles, par la main ferme de la Monarchie qui veille à conserver son pouvoir au travers de tous les aspects de la société. Chacune des neufs corporations est divisée par des sous-corporations et sont elles-mêmes dirigées par les personnes désignées par les neufs familles s’étant imposées au fil des siècles comme les maitresses du destin, décidant de l’avenir de tous.

Utile : Vous trouverez la liste de l’ensemble des Corporations et des Sous-corporations dans ce sujet, ainsi que la possibilité de rajouter votre famille à la tête de l’une d’entre elles.

Ces corporations font l’objet à la fois d’une règlementation générale décidée par la monarchie et publiée par décret royal en 1192 (et actualisée une vingtaine de fois depuis) et à la fois d’une règlementation spécifique propre à chacune d’entre elles et décidées par les familles dirigeantes. Elles disposent notamment de pouvoir disciplinaire à l’encontre de ses membres qui ne peuvent cependant être des châtiments corporels ou de privation de liberté qui sont sous le monopole de la royauté.

L’accès aux corporations est réglementé et très surveillé par les familles dirigeantes. Après avoir terminé sa formation à Beauxbâtons chaque élève se doit de payer un droit d’entrée dans une corporation afin de pouvoir exercer le métier qu’il souhaite. Ce droit d’entrée varie selon chaque corporation et selon la sous-corporation que souhaite intégrer le futur apprenti : son montant peut amener les familles les plus modestes à ne pouvoir se former à des métiers permettant une ascension sociale. Certaines d’entre-elles imposent également un système de parrainage par les plus hauts placés de la corporation ou de la sous corporation (parfois professeurs à Beauxbâtons) augmentant les chances des excellents élèves de se voir ouvrir les portes des sous-corporations les plus sélectives et habituellement plutôt réservées aux enfants de bonnes familles. Néanmoins, ce système permet également aux descendants, des nobles ou des familles bourgeoises, médiocres d’accéder à ces sous-corporations sans avoir à y mettre beaucoup d’efforts.

Les demandes d’intégration aux corporations et sous-corporations sont formulées lors de la dernière année à Beauxbâtons : les refus d’accès à une corporation sont relativement rares. A contrario, il est fréquent que les demandes concernant les sous-corporations le soient : dans ce cas la liste des sous-corporations ayant besoin de main d’œuvre est publiée à la fin de l’année et chaque élève doit se positionner sur l’une d’entre-elles. En cas de refus l’élève se voit refuser le droit d’accès à la corporation et ainsi à une vaste majorité des corps de métiers.

La direction des sous-corporations ne sont pas inscrites dans le marbre (contrairement à la direction des corporations qui est directement attribuée à l’héritier) : au décès de chaque chef de famille c’est le chef de la corporation qui décide qui lui succédera. Il est habituel que ce soit les descendants qui soient nommés à la tête de la corporation au décès du patriarche : néanmoins certains décès ont ouvert les portes à des surprises faisant les choux gras des journaux.

Certains métiers ne sont pas régulés car communs à l’ensemble des branches et considérés par les familles dirigeantes comme peu dignes d’intérêt, ou ne nécessitant pas de formations spécifiques. Les personnes n’ayant pas été acceptées dans des corporations (ou n’ayant pas souhaité s’y intégrer/ayant été exclues) sont donc libres de travailler pour l’employeur qu’elles souhaitent. Néanmoins, elles ont l’interdiction de créer leur propre société et d’embaucher des salariés. De plus, elles ne bénéficient pas de la protection de la règlementation du travail spécifiques aux corporations (qui permettent notamment de continuer à toucher un salaire lors d’accidents du travail, d’être employé par un autre membre de la corporation en cas de faillite de son employeur...). C’est le cas notamment :
- de vendeurs ;
- d’employés de ménage ;
- de serveurs (...).
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