Poussière d’étoile nichée dans les cils, ourlant un regard levé vers les astres sages et brillants, l’Esteile constelle dans le firmament l’avenir de la Monarchie magique française. Le doigt d’une main gantée et ornée de bijoux opulents se tend en un ordre informulé vers l’assemblée conviée là. Reflet scintillant du sortilège qui s’abat dans le dos. Conspiration, chuchotement du félon qui a occis par conviction ou couardise. Alors qu’il se dit que certaines des dernières condamnations ordonnées par la Royauté n’étaient que des mascarades censées éloigner les opposants les plus véloces, les hostilités s'accentuent au sein des Corporations, creusant peu à peu un fossé entre les Ordres déjà marqués par leurs inégalités. Beauxbâtons n’est pas épargnée par ce grondement. Les descendants des familles les plus influentes continuent d’être courtisés, pouvant se jouer de leurs camarades à la filiation moins avantageuse. D’autres, élevés par les murmures de contestation ou portés par les Bézants s’organisent, créant un mouvement de rébellion en interne, ne souhaitant voir leurs vies décidées par des tiers, excédés par ce système permettant aux privilèges de se transmettre par le rang et non le talent. La Clairstellance se veut pourtant rassurante, tenant à rappeler que tout est écrit dans l’Invisible et que nul ne peut échapper à la destinée de l’Univers. Entre le confort d’une voie déjà tracée et le rejet des desseins des cieux, les consciences gravitent.