“ Mais dans le même temps
il n'omettait pas de se rappeler
qu'une réflexion mûre et posée
vaut toutes les décisions désespérées. ”
La Métamorphose — F. Kafka
Nom & Prénom :Blandices morose, la beauté du néant, les échos de l'abime. L'enfant maudit aux milles esquisses de sourires innomés. Il est l'ombre d'un héros qui danse dans la tête d'un dieu fou. L'unique larme du silence figée sur la pommette de pluies mûres. Et comme un songe de minuit, lorsque saigne la lune. Fleurit l'indigo, périt le sommeil d'Endymion.
Hyacinthe relève le menton, condescend un regard, une maigre attention. Voilà qu'enfin le poids des grandes fatigues menace d'ankyloser ses pétales. En plein soleil, la pénombre n'a de cesse de brûler les
De Noailles. Au charme labyrinthe, admettent à peine l'intérêt d'autrui, ô Comtes et Comtesses satanés.
Ne vaut-il pas mieux vivre cachés ?Ordre : Le bestiaire défiguré n'en finira donc jamais d'étrangler, tout de secrets en caisse à claire-voie, tout de mystères en sinistre apparat ;
par le silence, on ne sait pas. Les hurlements pourpres des poupons damnés. À
la noblesse de nos ent(r)ailles. Fils unique de la deuxième branche, Hyacinthe n'en demeure pas moins taciturne face à tous ces drames interfamiliaux au facteur commun irrévérencieux : Le brouillard de l'ignorance originelle.
À qui la faute ? Souvenirs poussiéreux infinitésimal, où dort l'œil ouvert ; le délicat féliformia solitaire.
Origines : " Passent les jours et passent les semaines, ni le temps ni les amours reviennent, sous le pont Mirabeau coule la Seine. "
G. Apollinaire. Françaises ; les origine des maux d'amour, des chants funestes du virus pernicieux. Conservées depuis des années pour atteindre une
imperfection viciée qu'ils sont seuls à entrevoir. Un carmin irréprochable, bleu de prusse tendant si légèrement (violemment) au vert mélèze, décoloré jusqu'à la moindre goutte, pour une descendance qui subira le méfait des aïeux, à son tour. Encore et en cœur. Cercle vicieux des malchanceux.
Thème astral : Sentir l'air et l'eau, la terre rouler sur sa peau, se laisser bercer par le pouvoir sublime et les chants mélodieux de la Pensée. Et l'instant qui précède la réflexion, le secret du savoir. Parce que le soleil brille d'orgueil perfection,
Licorne guidée par l'empereur Mercure, leader éloquent.
uc.
Personnalité : Ah
méfiance, quand tu tiens la France... chez Hyacinthe, elle tire parfois peut-être à la
paranoïa ; D'apparence foncièrement
flegmatique (— et c'est la soupape de sécurité, qu'il fait bien de surveiller, recadrer, recalculer...... laisser au fond du tiroir) , il a le minois à la brisure
énigmatique, la posture élancée, droite et figée des statues grecques à qui on ne sait pas bien dépeindre les émotions
; Un sourcil arqué et un regard tantôt critique ou totalement désintéressé sur les gens, les choses qui ne l'atteignent pas plus que sa dernière chocolatine dégustée au petit-déjeuner de la veille.
; Le jeune homme a cette pensée recluse et solitaire qu'il protège comme le plus précieux des joyaux, cet esprit ombragé qu'il traine avec élégance dans ses regards opaques, cette aura brumeuse qu'on ne parvient pas à réellement cerner et qui fait flâner les rumeurs, sur sa famille trop secrète aux goûts des cousins, sur ses airs mystérieux que d'aucuns imaginent devoir cacher bien des folies.
; Il avance dans une direction en laquelle il croit et dont il ne dévoile rien, sans attendre qu'on le suive, ou même approuve le mouvement.
; Il est l'ombre qu'on voit,
pour son plus grand désarroi, cet étudiant brillant et fascinant, qui ne se laisse pas aisément attraper ou même impressionner par tout ce qui grouille autour de son sillage
; Il vit, comme un
fantôme populaire aux lourds bagages scellés sous un grand Mythe qui fait parler, parler, parler dans les couloirs, mais surtout loin derrière lui. Ça fait du bruit, ça résonne, tout autour de lui, depuis qu'il est petit, mais il reste sans le mot, n'alimente jamais les maux. Il sourit, parfois, offre un morceau de soleil qui ravit les plus chanceux.ses, comme un héro aux grandes victoires, aux milles secrets, aux milles histoires.....
qu'on finira par oublier, au bout du compte, parce qu'on finit toujours pas les oublier. La
crainte constante de se voir laisser pourrir au fond du placard et de se sentir irrémédiablement poussé à agir, faire quelque chose, n'importe quoi, pour que ça n'arrive
jamais.
; Sans aimer ça, il attire bien des regards, est de ceux qu'on admire les yeux pleins d'étoiles ou qu'on jalouse les poings serrés : parce qu'il est dur, parce qu'il est doué, parce qu'il est juste (
pas toujours, pas toujours...), parce qu'il ne se laisse pas emporter par ses émotions, parce qu'il est là toujours où on l'attend, parce qu'on compte sur lui pour être la voix de la raison, pour avoir toujours la solution, pour être sérieux, être de bon conseil, pour aider les plus faibles, pour faire ce qu'il faut, comme il le faut, pour être un pilier, pour être un modèle, pour être honnête et corriger celleux qui ne le sont pas. Sans aimer ça, il est tout ce qu'un De Noailles répugne au plus profond de soi : souvent le centre de l'attention
(monstre de foire?? monstre de foire?? ô petit chat noir, c'est dans ta tête, range tes griffes et relève le museau, personne ne sait, personne ne sait...).
Statut civil : uc.
Baguette magique : Il a fallu s'armer de patience, s'y reprendre à plusieurs fois. Mais Hyacinthe n'est pas un jeune homme pour qui les émois sont dictateurs de sa conduite. Il n'a pas prononcé la moindre note, s'est incliné de toute sa si pouponne sagesse. Elle s'est présentée. Le temps court, mais pas le destin. Elle est
élégante et droite comme se veut l'être la justice monarchique. Si
sombre et discrète que lui permet le
bois d'ébène dans lequel elle s'est faite soigneusement tailler.
Vingt-quatre centimètres, le cœur en
griffe de Voirloup ainsi qu'une
inflexibilité déconcertante, mais qui semble convenir avec évidence à son porteur. Elle n'a aucune fioriture, - parce qu'il n'en a pas voulu, si ce n'est une vieille
marque de griffure involontaire qui traine en cicatrice indélébile sur la poignée.
Particularité : Malédiction familiale à laquelle il n'a pas pu échapper, ayant hérité du patronyme à son tour. De Noailles et tout le drame que l'on en fait. Le bestiaire de Hyacinthe a longtemps été flou durant son enfance, petit animal étrange aux poils ébènes et yeux perçants... effrayés. Il a été si minus qu'un cafard, si petit qu'une souris, sans totalement être ni l'un ni l'autre. L'ironie n'est venue l'habiller qu'une fois la forme arrivée à son terme,
un chat noir. Comme ce qu'il s'est persuadé être pour celleux qu'il aime et qui le fustige d'une si légère paranoïa lorsque les regards ne sont plus tournés sur lui. Pourtant, nul doute que sa forme féline et discrète est aussi paradoxalement une chance qu'il ne peut nier, qu'il a bien fini par entrevoir comme tel. S'il fallait comparer son état à certains autres de son sang, il ne se trouve pas si mal loti et en a bien conscience. Sa discrétion est difficilement égalable bien que les douleurs lorsque sonne minuit sont tout aussi douloureuses que celles que peuvent ressentir ses congénères.
Constellation : scolarité du personnage, le niveau d'étude, l'année, la dominante, éventuellement les branches choisies ou pour les adultes, le parcours scolaire
Alignement politique : Royaliste (pro-Monarchie), Réformateur (anti-Monarchie) ou éventuellement Neutre (ne se positionne pas)
Groupe : Terre uc.