Nom & Prénom : Sélène Myrtille Acajor. Son père vient de la longue lignée de fabricants de baguettes. Le savoir se passe de père à enfant, fille comme garçon, bien qu’évidemment, c’est en général aux hommes de la famille que l’on remet les clés de la boutique lorsqu’ils en ont l’âge. Sa mère elle, appartenait avant son mariage à la famille Caradec. Sélène, prénom choisi par son père pour sa beauté et son élégance. Il lui a souvent dit qu’il espérait qu’elle y fasse honneur. Elle sait aujourd’hui qu’elle met tout en oeuvre pour que ce soit le cas. Myrtille est un prénom dont elle est fière aussi puisque c’est le sien mais elle ne comprend toujours pas d’où il vient. Elle a arrêté de chercher après quelques années de questions ignorées par ses parents. Elle a finit par comprendre qu’il n’y avait probablement juste pas de raisons précises.
Ordre : Bourgeoisie. Richesse acquérie grâce à leur indispensabilité dans le monde sorcier français. L’écrasante majorité des élèves qui entrent pour la première fois à Beauxbâtons ou des adultes qui doivent retrouver une baguette viennent se fournir chez eux. Du côté de sa mère, la richesse était aussi présente grâce à la gestion parfaitement exécutée de la sous corporation des bars.
Origines : Françaises.
Thème astral : Vingt-cinq ans dans quelques mois, elle est née le sixième jour du mois de Novembre en l’année mille neuf cent vingt-huit à exactement midi seize. La naissance, relativement facile comparée à son frère aîné puis plus tard à sa petite sœur, a eu lieu à Paris. Elle est née sous le signe des Manticore, partie d’elle même qu’elle peine à exprimer mais qui doit cependant se ressentir bien malgré elle. Son ascendant est sous le signe du majestique Grapcorne et sa lune est en Licorne.
Personnalité :
Sélène a toujours été éduquée dans le respect de l’autre. C’est une des choses fondamentales chez elle. Probablement le point central de sa personnalité sur lequel sont basés tous ces autres traits de caractère. Sélène a apprit, dés son plus jeune âge a observer le monde autour d’elle et à l’analyser à sa façon. Elle y a vu de l’injustice, elle y a vu de l’inégalité. Et elle a vu en la boutique de son père l’égalité que certains endroits, certains contextes venaient à amener.
Enfant, elle y a rencontré des enfants de nobles et des enfants venant des rues. Elle n’a pas eu besoin de beaucoup d’analyse du haut de ses six ans pour se rendre compte qu’ils venaient tous chercher des baguettes. Ni pour voir que son père faisait parfois quelques remises dans de rares cas si les baguettes revenaient trop cher.
C’est dans cette ambiance et ce grain de générosité que Sélène a grandit et est devenue ce qu’elle est aujourd’hui : une femme qui réfléchit souvent à ce qu’il se passerait si les différentes sphères de la société étaient un peu plus proches et jusqu’à quel point ça aurait des répercutions sur leur vie à tous.
Arrivée à l’école, il ne lui a pas fallu longtemps pour commencer à aider les élèves qui semblaient avoir plus de mal à appréhender leur magie et plus particulièrement leur baguette. Après tout, qui de mieux placé qu’elle pour aider quelqu’un avec sa baguette…
Au fil des années, ça s’est transformé à de l’aide au devoirs et à des confidences, des secrets qu’elle garde jusqu’à maintenant bien précieusement dans son esprit.
Elle n’a jamais compris pourquoi la naissance de quelqu’un dans telle ou telle famille tenait, dans un simple acte de naissance, le droit à des choses auxquelles d’autres n’auraient jamais accès. Elle même, parfois, a l’impression d’avoir accès à des évènements, des vêtements, des loisirs pour lesquelles elle n’a pas particulièrement travaillée. Qui lui sont ouverts à elle et pas à d’autres qui probablement le méritent plus qu’elle. Elle ne regrette pas d’être née bourgeoise et réalise bien sûr que c’est une extrême chance qu’elle a, c’est juste qu’elle n’est pas d’accord avec le système. Les pieds sur terre pourtant ne l’empêchent pas de l’utiliser à souhait. Elle le trouve injuste mais elle en fait parti. Et elle refuse que sa famille paye ou même qu’elle paye pour un système qui est créé pour que les strate de la société restent telles qu’elles sont malgré ce que certains pourraient vouloir mettre en place pour le changer.
Lors de ses observations, elle a pu remarquer aussi les différences entre les hommes et les femmes dans la société. En a été sujette elle-même. Lorsque son père se pressait d’apprendre à son grand frère des astuces et au même âge quelques années plus tard la laissait à peine approcher de son poste de travail. Sélène est encore sûre aujourd’hui qu’il ne s’était même pas rendu compte de la différence avec laquelle il traitait ses enfants masculins puis ses enfants féminins.
Aujourd’hui encore, Sélène essaye à Beauxbâtons de faire comprendre aux garçons avec qui elle discute (famille proche ou éloigné et amis) que non, les femmes qui les entourent n’ont pas loisir de fricoter avec eux comme eux l’ont avec elles. Elle essaye le plus possible de protéger les jeunes femmes de problèmes familiaux qui pourraient découler de relations hors conjugales.
Se fait souvent envoyer sur les roses pour se mêler de choses qui ne la concernent pas. Parfois avec des mots blessant qu’elle fait passer sur la compréhension des gens que ce qu’elle dit a un extrême fond de vérite, aussi injuste soit-elle.
Mais Sélène n'est pas qu'observation, elle est aussi ressenti. Elle ne montre ses sentiments que lorsqu'elle s'y sent obligée, que lorsqu'elle sent que ça peut être intelligent pour ce qu'elle essaye de transmettre. Le monde ne la connaît pas vraiment émotive ni sentimentale. Le monde ne la connaît pas vraiment, tout simplement. Pourtant Sélène ressent et elle absorbe. Elle réfléchit à ses émotions, ses sentiments et prend des décisions résonnés en accord. Sélène n'est pas frigide, elle passe juste la réflexion avant l'action.
Statut civil : Célibataire mais bientôt fiancée sans nul doute. Elle espère que son futur mari, sur qui elle n’aura probablement aucune sorte de force décisionnaire, la laissera travailler dans l’art, voire qui sait, avoir sa propre galerie. Si ce n’est pas le cas, alors qu’il lui permettra de se rendre à la boutique familiale pour aider à quelques conceptions et personnalisations de baguettes. Lorsqu’elle voit les nobles et les bourgeois avec elle à Beauxbâtons et la liberté qu’ils présentent, ça lui donne de l’espoir et elle se rend compte qu’elle s’est imaginée un portrait bien sombre et pessimiste de ce que serait probablement son mariage. Ceci étant dit, elle se fait pas d’idées non plus. Son mariage sera un de convenance et elle se considère déjà chanceuse de ne faire que partie de la bourgeoisie et pas de la noblesse, plaignant ces jeunes fille là qui ne sont pour leur famille pas plus qu’une pièce de l’échelle social.
Baguette magique : Fabriquée par son père, sa baguette est en bois de Peuplier, mesure 27 centimètre cinq et comporte une griffe de voirloup. En grandissant et en découvrant sa passion pour l’art, la sculpture, la peinture, elle a décidé de personnaliser elle-même sa baguette et y a gravé comme une patte de loup  au niveau du manche.
Constellation : Onzième année, elle aurait dû être en douzième mais son anniversaire tombant en Novembre, elle a pas pu rentrer à Beauxbâtons à 12 ans.
Lors de son premier arc de spécialisation, elle a décidé d’étudier les arts et l’esthétique, l’éloquence et la rhétorique, la philosophie magique, ainsi que l’arithmancie et la politique magique. L’année dernière, elle y a ajouté le droit sorcier, l’architecture magique et la psychomagie.
Alignement politique : Ne passerait probablement pas pour une royaliste, même si elle cherchait à mentir. Les relations qu’elle cherche à entreprendre par elle-même avec la roture dans la simple idée d’aider, avec la simple envie d’offrir à tous les mêmes chances de réussir l’empêchent d’être complètement alignée avec la politique des royalistes. Dire qu’elle est réformatrice serait peut-être un peu exagérer ses ambitions. Elle se considère et suppose que les autres la considère comme neutre. Elle croit en l’égalité. Difficile de faire autrement lorsque sa famille prépare des baguettes qui sont constitués des mêmes matériaux, qu’elles soient pour des nobles ou pour la roture.
Groupe : Terre. Choix logique chez elle, la terre très clairement prédominante dans sa personnalité. Elle ne se serait pas sentie à l’aise entourée de gens trop émotifs. Elle, ses émotions, elle les garde pour elle, d’être trop proche de celles des autres auraient rendu la tâche de les occulter beaucoup plus compliquées.